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Channel: Le Blog de Benoît ILLASSA - Une passion pour le BENIN
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BENIN – Affaire AHOSSI c/ CHABI SIKA : La SGP ABOH HOUESSOU confirme le banditisme et la vendetta au sommet de l’Etat

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28/01/2015

En France, François HOLLANDE a connu la fronde de certains députés du Parti socialiste. Ils ont eu de la chance d’être frondeurs sur les bords de la seine. S’ils étaient au Bénin, YABO aurait sorti la guillotine.

Le communiqué de la Présidence de la République déshonore l’intelligentsia béninoise aussi bien sur la forme que sur le fond. Dommage, le quartier latin de l’Afrique est devenu le quartier crétin du monde depuis l’arrivée des change-menteurs au pouvoir. Nous pension avoir touché le fond.

Paul HAZOUME et Molière doivent avoir la nausée en lisant ce chiffon. Une ineptie doublée de tartufferie !!!

IB

Communiqué de la Présidence de la République


(Affaire Honorables Députés Léon Basile AHOSSI, CHABI SIKA, COS-LEPI)

La lettre de l’Honorable Député Comlan LéonBasile AHOSSIdu09 septembre 2014 est parvenue à la Présidence de la République le 10 septembre 2014, ouverte et enregistrée par les services de la Présidence sous le numéro 1842 conformément aux pratiques de sécurité qui commandent que tous les plis destinés au Président de la République, même fermés, soient systématiquement ouverts. Cette lettre appelle un certain nombre d’observations.
La toute première a trait au caractère particulièrement irrévérencieux des termes dans lesquels l’Honorable Député s’adresse au Président de la République qui est, faut-il le rappeler, l’élu de l’ensemble du peuple Béninois. Cette vulgarité de langage est un manque de respect réel au peuple Béninois en même temps qu’elle entache l’honorabilité du Député.


Ensuite, il y a lieu malheureusement de constater que Monsieur AHOSSIest coutumierde ce langage haineux toutes les fois que, soucieux du développement équilibré et harmonieux de notre pays, le Président de la Républiqueserend dans le Mono/Couffo. En effet, la lettre manuscrite tout comme la lettre ouverte publiée par la presse, le mardi 27 janvier 2015, interviennent comme par enchantement lorsque le Président de la Républiqueprocède au lancement des travaux de développement de cette localité : pont d’Athiémé que l’Honorable Député, dans sa campagne en direction des populations, a présenté comme irréalisable, route Comé-Lokossa-Dogbo avec la bretelle d’Athiémé, électrification de l’arrondissement de ADOHOUN, ou approvisionnement en eau potable du projet AEV de GNITO arrondissement de SAZOUE, commune de Grand-Popo, ou encore la participation aux obsèques de l’Honorable Thomas AHINNOU. C’est à croire que les actions que le Gouvernement mène pour assurer également le développement du Mono/Couffo à l’instar des autres départements, constituent pour l’Honorable Député, une grande gêne, une «occasion de chute». Ce regain de développement de cette belle région de notre pays que l’Honorable Député considère comme sa propriété privéesemble provoquer en luides réactions peu constructives. C’est le lieu de rappeler à tous que le Bénin est un et indivisible et que le Président de la République, tout comme chacun de nos citoyens, peut se rendre où il veut sur l’ensemble du territoire national.
En ce qui concerne la lettre du 09 septembre 2014, pour l’essentiel, elle rappelle la vielle histoire de l’affaire KOVAKS, qui remonte si loin, les dossiers CEN-SAD, ICC Services pour lesquels le Gouvernement a envoyé les Ministres en charge de ces dossiers, répondre devant la Haute Cour de Justice. L’Honorable Député y a évoqué la mauvaise gestion qui prévaudrait au sein de COS-LEPI dont seraient responsables deux (02) Députés proches du Président de la République selon lui sans citer leurs noms. C’est avec étonnement que le Président de la République découvre en même temps que les lecteurs des journaux, la récente accusation portée par l’Honorable Député AHOSSI contre son collègue CHABI SIKA Karim dans certaines parutions du 27 janvier 2015.


A la réception de la lettre du 09 septembre 2014, nonobstant, le ton et le contenu inacceptables et profondément irresponsables à l’endroit du premier Magistrat du Pays, le Président de la République a instruit le Ministre des Finances et l’inspection Générale des Financesen vue de l’inspectionde la gestion du COS-LEPI. Ce dernier n’a pas encore répondu aux questionnaires qui lui ont été adressés, arguant la quantité de travail à laquelle il serait confronté. C’est le lieu de rappeler que les dispositions légales qui organisent le COS-LEPI, permettent à la fin de son mandat un audit général. Ainsi, des diligences dont les résultats sont attendus ont été menées auprès de COS-LEPI. Par ailleurs, il est à noter que le journal « Jeune Afrique », publication hors série numéro 2816-2817 du 28 décembre 2014 au 10 janvier 2015, a alerté l’opinion de ce que deux (02) Députés seraient dans le collimateur du TRACFIN (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits Financiers Clandestins), Organisme du Ministère des Finances de la FranceChargé de la Lute contre le blanchiment d’argent. Le Président de la République a immédiatement instruit le Ministre des Finances de prendre contact, par le biais de ses services, avec cet Organisme en vue de recueillir d’amples informations. Le Bénin attend toujours la réponse définitive sur les révélations de TRACFIN.
Il apparait également utile de signaler que l’inspection diligentée par le Ministre en charge des Finance a bien noté l’existence de problèmes de gouvernance au sein de COS-LEPI par rapport à la location par certains membres du COS-LEPI de leurs propres véhicules à des prix élevés pesant sur le contribuable. Monsieur AHOSSI n’est pas épargné car semble t-il, il a loué un groupe électrogène à COS-LEPI à travers « OPEN-VISTA TECHNOLOGY» dirigé par son frère. Ce groupe électrogène ne fonctionne pas et pourtant le loyer est régulièrement perçu.


Au demeurant, la Secrétaire générale de la Présidence de la Républiquerappelle à tous que conformément à la loi n° 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin, l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption est déjà mise en place et jouit del’indépendance nécessaire lui permettant d’exercer efficacement ses fonctions à l’abri de toute influence. A cet égard, elle invite les uns et les autres, à s’adresser, en fonction de la nature de leurspréoccupations, aux structures compétentes en la matière. Malgré cette disposition, le Président de la République a déclenché l’enquête diligentée par le Ministère en charge de l’Economie à travers l’Inspection Générale des Finances.


En outre, la Secrétaire Générale de la Présidence, rappelle à l’Honorable Député que le Président de la République est une Institution de la République et le convie dorénavant à s’adresser à lui avec toute la courtoisie et la politesse requises comme l’exigent toutes nos valeurs culturelles ou à s’en abstenir. En tout état de cause, le Président de la République, saisit cette opportunité pour demander à l’Honorable Député de ne plus s’aviser à lui adresser une lettre aussi injurieuse et pleine d’accusations gratuites. La Présidence de la République prendrait ses responsabilités en cas de récidive.


Enfin, le Président de la République, rassure le peuple Béninois que l’impunité, ici comme ailleurs, ne saurait prospérer, car les dispositions sont d’ores et déjà prises pour cerner le dossier évoqué par l’Honorable AHOSSI contre l’Honorable CHABI SIKA,ceci en relation avec l’Autorité Nationale de lutte contre la Corruption et avec l’assistance des Autorités Françaises.Tout acte de mal gouvernance au sein du COS-LEPI ne manquerait pas d’être signalé par l’Inspection en cours et l’audit général que prescrivent les lois de la République. Ainsi, nul n’est au dessus des lois de la République, CHABI SIKA comme tout autre citoyen, y compris le Président de la République, ne saurait échapper aux rigueurs de la loi en cas de culpabilité.

Fait à Cotonou, le 28 janvier 2015.

La Secrétaire générale de la
Présidence de la Républi
que

Inès ABOH HOUESSOU

BENIN – Affaire AHOSSI c/ CHABI SIKA : La SGP ABOH HOUESSOU confirme le banditisme et la vendetta au sommet de l’Etat

BENIN – Grave accident de la circulation à Dassa : L’ancien ministre de l’Intérieur, Benoît DEGLA, échappe de peu à la mort !!!

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31/01/2015

BENIN – Grave accident de la circulation à Dassa : L’ancien ministre de l’Intérieur, Benoît DEGLA, échappe de peu à la mort !!!

Évacuation il y a quelques minutes de l'ex-ministre Benoît DEGLA de Dassa pour Cotonou par hélicoptère. Le Ministre de la santé Dorothée Kindé GAZARD confirme la stabilité de l'état de santé de Benoît DEGLA. Au total, des quatre occupants du véhicule entièrement calciné, seul le Garde du Corps répondant au nom de GPX 1 GADO BONI Idrissou est mort sur le coup, totalement calciné. DEGLA aurait une blessure par brûlure à la jambe et une hémorragie actuellement sous contrôle. Le conducteur qui est un policier est grièvement blessé et parle à peine. Le dernier occupant du véhicule serait une dame totalement indemne. Elle n'a rien eu mais serait encore sous un état de choc. Ils ont été tous été évacués.

Le ministre Benoît Dègla serait dans un état comateux apprend-t-on de sources hospitalières. Il sera évacué vers le CNHU de Cotonou par hélicoptère vers 11h 15mn pour de meilleurs soins. Le ministre des Finances Komi Koutché, le DG de la Sogéma Lazare Akomagni et d’autres autorités sont actuellement à ses côtés à l'hôpital de zone de Dassa pour s'assurer de la prise en charge du ministre Dègla.

A l'approche des législatives, les gens ne se font pas de cadeau !!! Il y a seulement trois places pour les députés de la 10 eme circonscription électorale et les candidats sont nombreux à se bousculer au portillon !!! Benoît DEGLA est actuellement Conseiller Spécial pour la sécurité du Président Boni YAYI.

Y aurait-il une main invisible dans ce drame ???

IB

BENIN – Grave accident de la circulation à Dassa : L’ancien ministre de l’Intérieur, Benoît DEGLA, échappe de peu à la mort !!!
BENIN – Grave accident de la circulation à Dassa : L’ancien ministre de l’Intérieur, Benoît DEGLA, échappe de peu à la mort !!!
BENIN – Grave accident de la circulation à Dassa : L’ancien ministre de l’Intérieur, Benoît DEGLA, échappe de peu à la mort !!!
BENIN – Grave accident de la circulation à Dassa : L’ancien ministre de l’Intérieur, Benoît DEGLA, échappe de peu à la mort !!!
BENIN – Grave accident de la circulation à Dassa : L’ancien ministre de l’Intérieur, Benoît DEGLA, échappe de peu à la mort !!!

Nigeria: le sud pétrolier menace de s'embraser si le président Jonathan n'est pas réélu

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31/01/2015

A deux semaines de la présidentielle au Nigeria, alors que le nord-est du pays est ravagé par les islamistes de Boko Haram, un autre foyer d'insécurité menace de se rallumer: dans le sud, d'où provient l'essentiel du pétrole nigérian.

Les militants armés qui on fait régner la violence dans la région du Delta du Niger, jusqu'à ce qu'un accord d'amnistie soit signé en 2010, menacent de reprendre les armes si le président sortant Goodluck Jonathan, un chrétien de l'ethnie Ijaw, le premier chef de l'Etat issu de leur région, n'est pas réélu.

"Nous ne sommes pas contents des attaques constantes contre la personne de Jonathan dans le nord (du pays). S'ils n'arrêtent pas de le molester, nous allons être obligés de reprendre les armes", prévient Kennedy Tonjo-West.

"Nous allons riposter. (...) Boko Haram, ce sera un jeu d'enfant à côté (de nos actions)", affirme-t-il à l'AFP.

Avant l'amnistie, M. Tonjo-West et le groupe de 300 combattants qu'il dirigeait multipliaient les attaques contre les installations pétrolières dans les criques de cette région marécageuse. Les violences perturbaient fortement la production pétrolière, qui représente 80% des revenus de l'Etat et la quasi-totalité des revenus à l'exportation.

Au-delà des dissensions ethniques et religieuses, dans un pays où les quelque 170 millions d'habitants sont divisés entre un nord majoritairement musulman et un sud principalement chrétien, les militants armés du Delta du Niger se plaignent de ne pas jouir des bénéfices de cette manne pétrolière.

"Si (...)Jonathan perd le pouvoir le 14 février, nous allons recommencer à nous faire entendre, et cette fois nous devrions réclamer que 100% de nos ressources (pétrolières) nous reviennent", revendique Annkio Briggs, une militante du Mouvement pour l'auto-détermination du Delta du Niger.

Si le fils du pays "n'est pas assez bien pour être président, alors les autres régions du pays ne peuvent pas bénéficier des (revenus) de notre pétrole", assène-t-elle.

Le Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (Mend), le principal groupe armé opérant dans la région, devenu presque inactif depuis l'amnistie, a aussi menacé de reprendre les armes en cas de défaite de M. Jonathan. Les récents communiqués du Mend sont cependant accueillis avec scepticisme par des experts.

- Pots-de-vin contre paix -

L'accord d'amnistie de 2010 a permis au Nigeria de retrouver son statut de premier producteur de pétrole du continent africain.

Il s'est traduit surtout par des sommes d'argent versées aux anciens combattants, mais il n'a pas réglé les problèmes plus profonds de corruption et de chômage dont souffre la région.

En tout, quelque 230 milliards de nairas (un milliard d'euros) ont été versés à 30.000 rebelles, selon Daniel Alabrah, le porte-parole du programme qui accompagnait cet accord.

Selon lui, environ 18.000 personnes ont bénéficié de formations et de stages dans des secteurs comme l'aviation, l'ingénierie et l'industrie pétrolière, ou ont pu développer leur propre affaire.

Chaque mois, chaque rebelle reçoit une allocation de 65.000 nairas (300 euros). "Des pots-de-vin en échange de la paix", juge M. Alabrah.

Le programme "était censé prendre fin au bout de cinq ans", soit fin 2015, explique-t-il. Mais "il va sans doute falloir le prolonger".

Surtout que, dans cette région où de nombreuses communautés de pêcheurs et de fermiers ont dû abandonner leur activité à cause de la pollution pétrolière, une grande partie de la population vit toujours dans une extrême pauvreté.

L'amnistie a permis à la production pétrolière de remonter à 1,75 million de barils par jour, mais elle n'a pas mis un terme au vol de pétrole à grande échelle, qui représente jusqu'à 10% de la production quotidienne.

Au moment où la chute des cours mondiaux de pétrole fait dégringoler les recettes de l'Etat, le maintien de la stabilité dans le Delta du Niger sera "une priorité stratégique" pour le vainqueur de la présidentielle, prédit Thomas Jensen, de la société de conseil en sécurité Control Risk.

On ignore cependant si l'ex-dictateur Muhammadu Buhari, principal rival du président Jonathan, prolongera ces mesures d'amnistie s'il est élu, d'autant que son parti, le Congrès progressiste (APC), "a souvent été critique de ce programme", souligne M. Jansen.

Et d'ajouter, en guise d'avertissement: "une recrudescence de violence et d'attaques contre l'industrie pétrolière est à craindre si M. Jonathan n'est pas réélu, surtout si (ses partisans) considèrent que sa victoire a été sabordée".

AFP

Nigeria: le sud pétrolier menace de s'embraser si le président Jonathan n'est pas réélu

BENIN - SALEY RÉPOND À RACHIDI GBADAMASSI: «JE SUIS PRÊT POUR LE CONTRADICTOIRE... S'IL Y A DÉBALLAGES, ON VERRA DANS QUEL CAMP LES GENS VONT TRANSPIRER…»

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02/02/2015

BENIN - SALEY RÉPOND À RACHIDI GBADAMASSI: «JE SUIS PRÊT POUR LE CONTRADICTOIRE... S'IL Y A DÉBALLAGES, ON VERRA DANS QUEL CAMP LES GENS VONT TRANSPIRER…»



Quelques révélations et la disponibilité à prendre part à un débat
contradictoire face à son collègue Rachidi Gbadamassi. C’est ce qu’il
faut retenir du passage de l’Honorable Issa Salifou hier sur Grand
format de Canal3
Bénin.


Dans un langage direct, il n’a pas caché son impatience par rapport à
ce débat et a même menacé que si rien n’est fait dans les jours à
venir, il serait obligé de faire d’autres déballa
ges.


(LIRE CI-DESSOUS LES GRANDS EXTRAITS DE SES PROPOS SUR CANAL 3)

« J’interviens en tant que porte-parole de l’Alliance Soleil. Je tiens
à répondre puisque l’honorable Gbadamassi m’a sollicité pour un débat
contradictoire pour lequel je suis d’accord et je souhaite qu’il se
fasse sur l’Ortb afin que cela soit plus juste.
Car, l’Ortb nous appartient tous, mais jusqu’ici je n’ai aucune
réponse. Ce qu’il faut retenir, c’est que ce n’est pas bien de mal
parler à une grande personne comme Aholou-Kèkè qui a l’âge de sa mère.
Surtout, quand on parle de dossiers contre les Fcbe, je ne sais pas ce
que cela veut dire. Est-ce à dire que les Fcbe ont beaucoup de
dossiers ou ils parlent d’autres dossiers ?
Mon souhait est qu’ils sortent les dossiers parce que le peuple
béninois le souhaite. S’ils ne le font pas, nous allons le faire.
C’est parce que nous voulons nécessairement que les dossiers sortent
que moi, je suis non seulement prêt pour le débat contradictoire mais
également pour la sortie des dossiers. Je vous dis que Rachidi
Gbadamassi a été reçu par Patrice Talon à Paris en ma présence.
Dernièrement, il a été chez le Général Gbian où il a juré sur le coran
qu’il va le soutenir. Si je ne suis pas capable d’aller sur un plateau
pour répondre à Gbadamassi, je crois qu’il vaut mieux que j’arrête la
politique.
Je le connais très bien et je n’ai jamais fait une affaire avec lui.
Quand on est présumé coupable dans un dossier d’assassinat, on est
très mal placé pour parler de dossier. Notre Alliance Soleil est en
train de grandir. Il y a l’honorable Sam Adambi qui nous a rejoints,
il va certainement faire une déclaration dans les jours à venir.

Il y a eu aussi d’autres entrées comme celle de Célestine Zanou.
L’alliance est ouverte à tout le monde et nous recevons tout le monde
pour voir dans quelle mesure nous allons prendre part aux élections en
faisant une large consultation autour de nous. Notre président
l’honorable Saka Lafia a réussi sa mission. Non seulement la liste est
affichée mais également vous pouvez consulter sur le site, cela est
une bonne chose.

Après mon acceptation d’un débat contradictoire, la lettre ouverte de
Gbadamassi en 2009 est rentrée à nouveau en circulation. Je ne
souhaite pas aller aux élections sans ce débat contradictoire et s’il
y a déballages, on verra dans quel camp les gens vont transpirer.
J’attends avec impatience. Si rien n’est fait dans les jours à suivre,
nous serons obligés de mettre ça à la place publique ».

Source : " Fraternité "

BENIN - SALEY RÉPOND À RACHIDI GBADAMASSI: «JE SUIS PRÊT POUR LE CONTRADICTOIRE... S'IL Y A DÉBALLAGES, ON VERRA DANS QUEL CAMP LES GENS VONT TRANSPIRER…»

BENIN – Aff. AHOSSI c/ CHABI SIKA : Boni YAYI a été contraint de saisir l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC)

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BENIN – Aff. AHOSSI c/ CHABI SIKA : Boni YAYI a été contraint de saisir l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC)

Cotonou, le 30 janvier 2015

Le Secrétaire Général du Gouvernement


Au


Président de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption.
Cotonou
.

Objet : Invitation de votre Institution à se saisir du dossier relatif aux accusations
de l’Honorable Député Léon AHOSSI contre son collègue CHABI SIKA.

Monsieur le Président,


J’ai le plaisir de vous saisir sur instruction de Monsieur le Président de la République sur la lettre ouverte que l’Honorable Député Léon AHOSSI a bien voulu lui adresser dans certains journaux parus le 27 janvier 2015.


Dans sa lettre ouverte du 27 janvier 2015, l’Honorable Député Léon AHOSSI fait état des relations d’affaires que son collègue CHABI SIKA aurait contractées avec l’opérateur technologique GEMALTO qu’il a proposé à COS-LEPI. Cette relation d’affaire aurait débouché sur des versements d’argent à une société dont serait propriétaire majoritaire son collègue CHABI SIKA. Par ces révélations, l’Honorable Député Léon AHOSSI met gravement en cause la probité et l’intégrité de son collègue.
En outre, il insinue dans sa lettre avoir porté ces faits graves à la connaissance du Président de la République dans la lettre qu’il lui a adressée le 09 septembre 2014 sans aucune réaction de ce dernier ce qui témoignerait de la complaisance coupable du Président de la République à l’endroit de l’Honorable CHABI SIKA. La réalité des faits est que contrairement à ce qu’il prétend, dans sa lettre du 09 septembre 2014, le Député AHOSSI n’a aucunement parlé de son collègue CHABI SIKA encore moins de ses relations d’affaire avec GEMALTO.
Ainsi, c’est en lisant dans les journaux du 27 janvier 2015 la lettre ouverte que le Président de la République a pris connaissance des accusations de l’Honorable Député Léon AHOSSI à l’encontre de son collègue. Sa tentative de faire croire qu’il aurait alerté le Président de la République dans sa lettre du 09 septembre 2014 sur le comportement de l’Honorable CHABI SIKA est du pur mensonge, relève de l’intoxication et traduit sa volonté de nuire au Président de la République en semant dans les esprits le doute quant à la volonté du Président de la République de combattre la corruption d’où qu’elle vienne et son socle et corolaire l’impunité.
A ce propos, je voudrais rappeler avec insistance que l’un des fondements de la vision politique, économique et sociale du Président de la République, reste la dialectique entre la lutte contre l’impunité et la lutte pour l’élimination de la pauvreté. Ainsi, dans les conditions de notre pays, il ne saurait avoir de développement sans l’éradication substantielle de la corruption. Et c’est tout le sens du combat soutenu du Président de la République aux côtés des femmes et hommes de bonne volonté pour qu’en son temps, la loi contre la corruption ait été votée dans notre pays et l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption installée.
Le combat contre la corruption et son corolaire l’impunité doit se poursuivre sans autre considération que la recherche et l’atteinte de la justice.
C’est pourquoi, Monsieur le Président de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption, au regard de l’exceptionnelle gravité des faits dont l’Honorable Député Léon AHOSSI accuse son collègue CHABI SIKA, je vous invite instamment et usant des prérogatives que vous confère la loi n° 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin, à vous saisir diligemment de ce dossier en vue d’écouter tous les protagonistes de cette affaire pour éclairer le peuple Béninois afin que les sanctions, si elles devraient avoir lieu, tombent car nul n’est au-dessus des lois de la République quelles que soient sa condition sociale, son origine ou sa confession religieuse.
Cette diligence hautement salutaire de votre Institution, viendra heureusement conforter l’engagement du Gouvernement qui s’est traduit par l’enquête en cours initiée par le Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation à travers l’Inspection Générale des Finances pour vérifier les comptes de COS-LEPI et qui aboutira à un audit général à la fin du mandat de COS-LEPI conformément aux prescriptions de la loi.
En tout état de cause, l’Etat Béninois aura mis à la disposition de COS-LEPI plus de 13,5 milliards de francs CFA. L’importance de cet argent du contribuable Béninois et la morale exigent une reddition de compte qui interviendra immanquablement. Il s’agit d’une obligation qui découle non seulement de la loi mais également de l’engagement du Gouvernement à combattre l’impunité.
Le second volet de l’engagement du Gouvernement à contribuer à faire la lumière sur la gestion qui a cours à COS-LEPI a consisté en la saisine immédiate du Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation de son homologue français à la suite des informations parues dans « Jeune Afrique », publication hors-série numéro 2816-2817 du 28 décembre 2014 au 10 janvier 2015. En effet, « Jeune Afrique » a révélé que deux (02) Députés de COS-LEPI seraient dans le collimateur de TRACFIN (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits Financiers Clandestins) en raison de leurs activités financières peu orthodoxes. Le Bénin est donc en attente des informations demandées. Dès que ces informations parviendront au Gouvernement, elles seront portées à la connaissance de votre Institution afin de contribuer à l’éclairage de notre peuple.
Par ailleurs, Monsieur le Président de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption, il nous parait opportun d’attirer votre attention sur l’information selon laquelle un groupe électrogène aurait été livré au COS-LEPI par la Société Open Vista Technology sous la gestion d’un proche parent de l’Honorable Député Léon AHOSSI. Ce dernier aurait réclamé le loyer du groupe à COS-LEPI par l’entremise d’un huissier de justice nonobstant son état défectueux. Je vous saurai gré des dispositions que vous voudriez bien prendre pour que cette information soit vérifiée et versée au dossier.
D’autre part, il nous parait judicieux et indispensable pour élucider cette affaire de l’Honorable Député Léon AHOSSI contre son collègue CHABI SIKA, que toutes les structures en charge de la lutte contre la corruption se mettent en synergie pour conjuguer leurs efforts car aucune initiative ne sera de trop dans ce combat national contre la mauvaise gouvernance dont votre Institution est en charge au premier chef.
Dans cette perspective, le Procureur de la République devra être sollicité dans la sphère de ses compétences pour connaître également de ce dossier et se joindre ainsi à cette croisade que le Président de la République appelle de tous ses vœux pour le triomphe de la justice et de la vérité dans ce combat implacable contre la corruption en général et singulièrement dans l’affaire Léon AHOSSI/CHABI SIKA/COS-LEPI.
Le peuple Béninois attend aujourd’hui de connaître la vérité et rien que la vérité sur les tenants et les aboutissants de ce dossier. Le Gouvernement est décidé à jouer pleinement sa partition pour que la lumière soit faite. Il est prêt à accompagner, Monsieur le Président, votre Institution pour surmonter les obstacles matériels et financiers afin de parvenir à la manifestation de la vérité et de prononcer les sanctions appropriées.
En espérant que vous mettrez diligemment tout en œuvre pour élucider ces dossiers dans l’impartialité et l’indépendance qui caractérisent votre Institution, je vous renouvelle, Monsieur le Président, au nom du Président de la République, ses vœux de bonne et heureuse année pour vous, votre famille et votre Institution.

Alassani TIGRI

Copie : PR à titre de compte rendu.

BENIN – Aff. AHOSSI c/ CHABI SIKA : Boni YAYI a été contraint de saisir l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC)

SITUATION POLITIQUE PLUS QUE PREOCCUPANTE AU BENIN : Le Doyen Olympe BHÊLY-QUENUM alerte la presse française

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Garrigues-Sainte-Eulalie, 02/02/15

Bien chers confrères[1] de la presse française,

Mon soutien sans ambages à CHARLIE HEBDO m’a valut de chaleureux remerciements, voire, un message de la rédaction du magnifique satiriste et du Canard enchaîné ; homme qui n’a qu’aune parole je tiens ma promesse.

« Né vers - selon le mode d’état civil de l’époque coloniale, j’aurai 87 ans ; mais eu égard aux précisions du livret de catholicité dans les archives du Séminaire Saint Gall, au Bénin, mon pays natal, j’ai franchi, bon pied bon œil le seuil de mes 89 ans.

Si, vieux confrère, je m’adresse à vous, c’est parce que des jeunes Béninois et nombre de celles et ceux qui ne le sont guère s’adressent à moi en souhaitant que j’attire « l’attention de la presse française sur la situation politique dans notre pays... »

Je n’aime ni les messages anonymes, ni les pseudonymes trop douteux mais la peur des représailles, les assassinats ainsi que les tentatives d’assassinat règnent au Bénin où une forfaiture dénommée KO avait réinstallé Monsieur Thomas Boni Yayi au pouvoir.

Y être opposant, c’est être une cible : « Doyen, ne revenez pas ici, un accident de la route est facilement provoqué… » « Mon Frère ***, par les temps qui courent, même avec ton épouse, abstiens-toi de venir dans ton pays, je sais que tu n’as pas peur de la mort mais tes textes ont fait de toi une cible à ne pas manquer… »

J’ai archivé une centaine d’emails et de lettres de cette teneur.

*

Dans sa diffusion de la lettre ouverte de Léon Basile AHOSSI (cf : BENIN – Affaire AHOSSI c/ CHABI SIKA : La SGP ABOH HOUESSOU confirme le banditisme et la vendetta au sommet de l’Etat). Communiqué de la Présidence de la République.

(Affaire Honorables Députés Léon Basile AHOSSI, CHABI SIKA, COS-LEPI) Benoît ILLASSA, célèbre blogueur qui avait eu maille à partir avec « le chef » de l’État, écrit sans détour:

« En France, François HOLLANDE a connu la fronde de certains députés du Parti socialiste. Ils ont eu de la chance d’être frondeurs sur les bords de la seine. S’ils étaient au Bénin, YABO aurait sorti la guillotine. Le communiqué de la Présidence de la République déshonore l’intelligentsia béninoise aussi bien sur la forme que sur le fond. Dommage, le quartier latin de l’Afrique est devenu le quartier crétin du monde depuis l’arrivée des change-menteurs au pouvoir. Nous pension avoir touché le fond. Paul HAZOUME et Molière doivent avoir la nausée en lisant ce chiffon. Une ineptie doublée de tartufferie !!! » IB

Aujourd’hui, 02/02/15, dans la France profonde où je vis, un anonyme a déposé dans la boîte à lettres un pli contenant « Lettre ouverte à son Excellence Monsieur le Président de la République. »

Hier, le même document mais « sans sujet » ni auteur était déjà dans SPAM !

Chers confrères, puisque le Bénin est un pays francophone et qu’à coup sûr l’Ambassade de France informe bien le Quai d’Orsay, voire Laurent FABIUS lui-même de la « régression préjudiciable » stigmatisée par le regretté R P Alphonse Quenum, et aussi, de la lettre ouverte du regretté Père André S. Quenum, Directeur de La Croix du Bénin, je vous prie de faire largement écho de la Lettre ouverte signée Juge Angelo D. HOUSSOU.

Je ne le connais pas personnellement mais j’admire son courage assez rare au Bénin ; il a dû s’exiler à New York ; serait-il resté au Bénin qu’il n’existerait plus ; en France, les sicaires du régime politique béninois auraient réglé son sort, comme ce fut le cas pour l’opposant tchadien Outel BONO que je connaissais bien et qui fut assassiné à Paris, rue de La Roquette.

Très cordialement.

Olympe BHÊLY-QUENUM.

www.obhelyquenum.com

http://glexwevi.over-blog.com

Lettre ouverte à son Excellence Monsieur le Président de la République

Excellence Monsieur le Président de la République,

C’est un devoir quasi sacré pour tout citoyen de saisir le chef de l’Etat quand la République est en péril. Oui, notre pays est, aujourd’hui plus qu’hier, menacé par le cycle infernal des scandales financiers et les actes de parjure commis par des hommes et femmes choisis par le peuple pour le diriger. Le dernier scandale en date est celui révélé par le député Léon Basile Comlan AHOSSI dans la lettre qu’il vous a adressée en septembre 2014 et dont il a récemment publié le contenu à la face du monde.

Cette lettre met en cause l’un de vos plus proches alliés et parents, le député Karimou CHABI-SIKA. Les faits dénoncés par le député AHOSSI, dont je salue ici le courage politique, sont d’une gravité qu’aucun gouvernement soucieux de transparence ne saurait cautionner. Le sulfureux scandale dit CHABI-SIKA est une occasion pour votre gouvernement de montrer sa bonne foi dans la lutte sans parti pris contre la corruption. Au contraire, aussi curieux et paradoxal que cela puisse paraître, la Présidence de la République, la plus haute administration du pays, s’est plutôt écartée de l’essentiel en rétorquant au député AHOSSI par un texte atypique aux allures de lettre vengeresse empreinte de représailles à peine voilées. Votre réplique, endossée maladroitement par Madame Inès ABOH HOUESSOU, n’honore pas l’institution et l’autorité que vous êtes censé incarner. Elle a, au contraire, sur l’échiquier international, jeté du discrédit sur notre pays en le couvrant davantage de ridicule.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le communiqué de la Présidence a manqué de hauteur et d’élégance administratives. Surtout, il a raté l’occasion historique d’effrayer les doigts cupides habitués aux attouchements indécents sur les caisses publiques. Plutôt que de s’embarrasser de questions de forme et de politesse, votre gouvernement se doit de se hâter de faire cesser, par tous moyens, les faits de malversation commis au préjudice de l’Etat et portés à sa connaissance. C’est ce pourquoi vous avez été élu par le peuple. C’est d’ailleurs le sens de votre serment. L’attitude contraire serait synonyme de parjure et de complicité.

La lettre ouverte du député AHOSSI, la réaction du député Karimou CHABI-SIKA ainsi que le communiqué de la Présidence de la République, révèlent, s’il en est encore besoin, l’ampleur du pillage des ressources nationales et l’immense défi que Exécutif et Judiciaire doivent relever pour mettre fin à l’impunité dans notre pays.

Personne n’est dupe de la libre prédation à laquelle sont habitués certains citoyens chargés d’une fonction publique ou élus à une fonction politique. Personne n’est non plus surpris de la honteuse couverture dont jouissent ces hommes du fait du silence coupable de votre régime censé pourtant protéger les caisses publiques et mettre les délinquants économiques et financiers hors d’état de nuire !

Excellence Monsieur le Président de la République,

Si de tels agissements qui ont fini par mettre à terre le pays ne constituent plus une surprise, je peine cependant à m’habituer à la douleur que m’inflige l’incidence de ces inconduites sur la misère des populations. Quand allons-nous réaliser qu’un franc détourné éloigne nombre de nos concitoyens de l’accès aux services sociaux de base ?

La corruption est une gangrène qui a envahi tout le corps social : tout autant elle est au cœur de nos ménages, elle a perverti le fonctionnement de nos institutions. Comment y mettre fin ? C’est la préoccupation majeure aujourd’hui, Monsieur le Président de la République. Et il n’y a pas à fixer de date pour commencer à sévir. C’est maintenant qu’il faut commencer !

Excellence Monsieur le Président de la République,

En 2007, vous avez choisi de marcher contre la corruption au Bénin. Cet événement jamais enregistré sous le règne et la houlette d’un chef d’Etat de notre pays a donné de l’espoir au peuple. En vain. C’est pourquoi, je voudrais vous proposer désormais de marcher sur ce phénomène destructeur sans lequel vous auriez eu des ressources non négligeables pour construire durablement le Bénin. Marcher sur la corruption, c’est de systématiser la punition qui décourage et les délinquants d’aujourd’hui et ceux de demain. Or, c’est sur ce segment de la punition que votre régime a montré toute son incurie, traînant les scandales financiers comme un boulet. On en perd le souvenir et son latin quand on commence par citer les crimes économico-financiers sur lesquels nous attendons que votre gouvernement déclenche une procédure ferme :

-L’odieux gâchis de Maria-Gléta dont les auteurs circulent librement sur les pavés de Cotonou ;

-Les contrats abjects liés à la construction des routes : Parakou-Djougou (lot 1) ; Comè-Lokossa-Dogbo ; Savalou-Tchetti-frontière du Togo ; Logozohè-Glazoué ; Bodjécalli-Madécalli-Illoua-frontière du Nigéria (Lot 2) ; Akassato-Bohicon dénoncés par les syndicats des Travaux publics ;

-Les malversations des maires, dont la majorité provient des rangs des FCBE, dénoncées par l’Inspection Générale d’Etat et récemment encore par une commission d’enquête parlementaire ;

-La scandaleuse passation de marchés publics à la SOBEMAP révélée par le FONAC en mai 2014 ;

-Les concours frauduleux à la fonction publique annulés sous la pression des centrales syndicales ;

-Les affaires liées à la gestion de la CCIB par un cacique de votre régime où le délit d’initié et la surfacturation ont régné en maîtres ;

-Les machines agricoles où l’auteur des faits qui s’est réfugié à l’Assemblée Nationale, y est devenu le chef de file des députés de la mouvance et surtout défenseur de son collègue Karimou CHABI-SIKA,

-Etc.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Dans toutes ces affaires dont le listing souffre de notre faiblesse à garder l’ignoble en mémoire, peu de gens ont été véritablement inquiétés. Votre gouvernement se doit de déférer ces affaires à la justice et donner à cette dernière les moyens et la paix pour situer le peuple et placer les auteurs devant leur incontournable responsabilité.

Nous ne savons pas pourquoi, le gouvernement, à chaque saison de scandale, nous donne l’impression, par son silence et sa tendance à amuser la galerie, d’être le commanditaire du crime ou d’en être le parfait complice. Nous ne savons pas pourquoi…

Aujourd’hui, Excellence Monsieur le Président de la République, le peuple béninois est encore pessimiste d’autant plus qu’aucune lumière ne sera faite sur l’affaire Karimou CHABI-SIKA ni sur celle où votre propre administration met en cause le député Léon Basile Comlan AHOSSI. Le peuple a encore peur que rien ne sera fait ou que tout sera fait pour que les choses en restent là. Voilà l’une des horreurs qui justifient l’urgence d’une véritable rupture ! Sans cette rupture, le Bénin périra ! Mais conforté par l’opinion grandissante d’une masse critique de Béninois, je voudrais vous assurer et vous rassurer que nous ne laisserons jamais notre cher et beau pays que nous aimons d’un amour sans partage, périr de la goinfrerie de quelques-uns. La lutte contre la corruption est possible ; elle peut donner des résultats pour peu que votre gouvernement décide de sévir et de s’allier à la Justice de façon indéfectible. Si vous voulez rentrer dans l’histoire comme Thomas SANKARA, Jerry RAWLINGS, etc. soyez intraitable voire impitoyable avec ceux qui utilisent leur génie pour distraire le patrimoine commun.

Veuillez recevoir, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression ma très haute considération.

New York, le 31 janvier 2015

Juge Angelo D. HOUSSOU

[1] J’ai été directeur/rédacteur en chef du magazine La Vie Africaine avant d’assumer les mêmes responsabilités à L’Afrique Actuelle, premier magazine africain bilingue franco-anglais fondé avec ma femme. Vice Président de l’Association des journalistes d’Outre-Mer des années 1963, ma carte de directeur est probablement dans mes archives

SITUATION POLITIQUE PLUS QUE PREOCCUPANTE AU BENIN : Le Doyen Olympe BHÊLY-QUENUM alerte la presse française

BENIN : APPEL A LA MARCHE PACIFIQUE SUIVIE DE SIT-IN A L’ORTB LE 04 FEVRIER 2015

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BENIN : APPEL A LA MARCHE PACIFIQUE SUIVIE DE SIT-IN A L’ORTB LE 04 FEVRIER 2015

Forum Des Travailleurs Et Des Peuples Pour Une Nouvelle Gouvernance

Tél. : 97980179 – 97728065 ; Email : forumtpng@gmail.com

Cotonou, le 02 février 2015

APPEL A LA MARCHE PACIFIQUE SUIVIE DE SIT-IN A L’ORTB LE 04 FEVRIER 2015

Il n’est plus un secret pour personne que la télévision nationale qui est un organe du service public est devenu comme sous le Parti-Etat ²PRPB² un instrument exclusif de propagande aux mains du Président YAYI Boni, de sa famille politique FCBE, de ses ministres et de ses thuriféraires. Et pourtant en plus de la subvention que l’Etat donne, il a été prélevé en 2014, 290 millions de francs cfa pour le compte de la radio et de la télévision, sur les maigres salaires des fonctionnaires béninois pour entretenir un service public auquel tout le monde n’a pas accès. Au total, 2014 et 2015 vont engloutir plus d’un demi milliard de francs cfa des fonctionnaires pour la propagande de YAYI Boni.

Mêmes des journalistes qui y travaillent n’ont pas la liberté d’expression et d’opinion, et n’ont pas les équipements nécessaires pour accomplir leurs tâches quotidiennes malgré tout ce que l’effort du contribuable béninois permet d’avoir pour l’acquisition des matériels d’équipements à travers les fonds du budget national mis à la disposition de l’ORTB.

C’est pourquoi le Forum des Travailleurs et des Peuples pour un Nouveau Système de Gouvernance en sa séance plénière du 21 janvier 2015 a décidé d’une marche pacifique suivie de sit-in pour le mercredi 04 février 2015 sur l’ORTB pour exiger : la sortie et la mise en œuvre effective d’une nouvelle grille annoncée, garantissant l’accès de tous et les libertés d’expression sur les médias d’Etat ainsi que la libre opinion des journalistes.

Le Forum des Travailleurs et des Peuples invite tous les travailleurs, les jeunes, les femmes, les artisans, les commerçants à cette marche pacifique du mercredi 04 février 2015.

Lieu de rassemblement : Bourse du travail de Cotonou

Heures : 08 heures.

Pour le Forum

Le Coordonnateur

Laurent METONGNON.-

BENIN : APPEL A LA MARCHE PACIFIQUE SUIVIE DE SIT-IN A L’ORTB LE 04 FEVRIER 2015

MARIAGE : Combien coûte un divorce ?

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MARIAGE : Combien coûte un divorce ?

Le 28/01/2015, par Juliette Daudé, dans Civil / Famille & Personne.

Sous estimées parfois, les conséquences d'un divorce notamment sur le plan financier ne sont pas anodines.

Plan :

  1. Introduction
  2. La pension alimentaire pour les enfants
  3. La prestation compensatoire
  4. L'indemnité d'occupation du logement
  5. La liquidation du régime matrimonial ou le sort du patrimoine immobilier du couple
  6. Le versement de dommages et intérêts dans le cadre d'un divorce conflictuel
  7. Les frais annexes à la séparation

Introduction

Si deux mariages sur trois se soldent par un divorce, la crise économique pourrait bien inverser la tendance. En effet, divorcer a un coût et il faut bien penser et bien évaluer les postes de dépenses pour ne pas couler. Il est de plus en plus fréquent que le coût global du divorce dissuade les couples d'aller jusqu'au bout de la procédure ou bien les conduise à des stratégies de sous-évaluation, voire de dissimulation de revenus.

Qu'il s'agisse d'un divorce à l'amiable ou d'un divorce conflictuel, un divorce a des conséquences financières importantes sur tous les plans : pour la pension alimentaire pour les enfants, la prestation compensatoire, mais aussi et surtout pour la gestion du patrimoine immobilier commun que l'on doit liquider, et enfin pour des frais annexes de la vie courante. Voici quelques informations sur ces différents postes de dépenses.

La pension alimentaire pour les enfants

En application de l'article 371-2 du Code civil, les parents doivent contribuer à l'entretien et à l'éducation des enfants en proportion de leurs ressources.

La pension alimentaire est une somme d'argent versée par un parent à l'autre parent en exécution d'une obligation alimentaire. Effectivement, les parents ont l'obligation d'entretenir leurs enfants en subvenant à leurs besoins.

Si la pension alimentaire est due pour les besoins des enfants, elle sera versée directement au parent en ayant la charge à titre principal et ce même en cours de procédure de divorce.

En effet, le juge peut, au titre des mesures provisoires prévues par l'article 255 du Code civil, fixer la pension alimentaire que l'un des époux devra verser à l'autre pendant la procédure de divorce.

Le montant de la pension alimentaire est fixé soit conventionnellement entre les parties, soit en cas de désaccord par le Juge aux Affaires Familiales. Dans ce dernier cas, le juge va prendre en compte en premier lieu les ressources respectives de l'époux débiteur, puis, dans une moindre mesure, celles de l'époux créancier.

Une grille du ministère de la justice a été établie pour donner un ordre d'idées (lien vers la grille).Toutefois, il ne s'agit que d'une grille indicative, que les Juges ne sont pas obligés de suivre.

La pension alimentaire peut être révisée à tout moment à la demande de l'un des ex-conjoints si un changement de situation est apparu ou si les besoins des enfants ont évolué.

Dans l'hypothèse où l'époux créancier viendrait à se remarier ou à vivre en concubinage, la pension alimentaire serait maintenue puisqu'elle est attribuée pour l'entretien des enfants.

La prestation compensatoire

Ce poste de dépense n'est pas systématique et intervient après le jugement de divorce, dans les cas où il y a un fort décalage entre les situations financières des deux époux, et où celui qui a une situation moins florissante a effectué des sacrifices professionnels pour la famille.

Ainsi, la prestation compensatoire est définie par l'article 270 du Code civil qui dispose qu'elle est "destinée à compenser, autant qu'il est possible, la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives".

La prestation compensatoire est ainsi détachée de toute faute et de tout besoin. Effectivement, elle a vocation à être versée par l'un des époux à l'autre, quel que soit le cas de divorce ou la répartition des torts.

La prestation compensatoire est appréciée souverainement par le Juge aux Affaires Familiales au jour du prononcé du divorce. Le juge va en effet procéder à un examen global de la situation patrimoniale des époux dans le passé mais aussi dans l'avenir prévisible.

Afin d'évaluer le montant de la prestation, le Juge aux Affaires familiales va prendre notamment en compte :

· la durée du mariage

· l'âge et l'état de santé des époux

· la qualification et la situation professionnelles des époux

· les conséquences résultant des choix professionnels faits par l'un des époux pendant la vie commune pour l'éducation des enfants ainsi que le temps qu'il faudra encore y consacrer ou pour favoriser la carrière de son conjoint au détriment de la sienne

· le patrimoine estimé ou prévisible des époux, tant en capital qu'en revenu, après la liquidation du régime matrimonial

· les droits existants ou prévisibles des époux

· la situation respective en matière de pensions de retraites.

Lorsque ce sont les parties qui fixent le montant de la prestation compensatoire d'un commun accord, il leur est possible de s'affranchir des critères posés par la loi.

Toutefois, dans le cadre d'un divorce amiable, le Juge aux Affaires Familiales vérifiera cependant que les intérêts des époux sont préservés avant d'homologuer la convention.

En principe, la prestation compensatoire doit être versée sous la forme d'un versement d'une somme d'argent en capital.

Lorsque le débiteur de la prestation compensatoire le peut, le versement de celle-ci s'effectue en une seule fois. A défaut de le pouvoir, la prestation compensatoire sera versée périodiquement (le plus souvent mensuellement) pour une durée ne pouvant excéder huit ans.

Enfin, le Juge peut, à titre exceptionnel, fixer la prestation compensatoire sous forme de rente viagère c'est-à-dire jusqu'à la mort de l'autre époux.

Une fois encore, dans le cadre d'un divorce par consentement mutuel, il est possible de prévoir des modalités plus spécifiques de versement (tel qu'un bien immobilier, ou une partie des droits dans ce bien).

En cas de changement important dans la situation de l'un des ex-époux, la prestation compensatoire pourra être révisée (dans son montant ou ses modalités de versement), suspendue ou supprimée, mais il est impératif que ce changement soit réellement significatif pour avoir gain de cause devant le Tribunal.

Toutefois, le montant de la prestation compensatoire en lui-même ne pourra pas être augmenté.

L'indemnité d'occupation du logement

Lorsque des époux dont le domicile est un bien acquis en commun se séparent, il faut décider lequel des deux restera dans les lieux.

Au titre des mesures provisoires dans le cadre d'une procédure conflictuelle, le Juge aux Affaires Familiales décide, au vu des situations professionnelles et financières de chacun, lequel continuera à jouir du bien.

Le juge décidera aussi si la jouissance du bien se fera à titre gratuit ou à titre onéreux. Dans cette dernière hypothèse, cela signifie que l'époux qui reste dans le logement devra payer une contrepartie financière à son conjoint (une indemnité d'occupation).

Cette contrepartie interviendra lors de la liquidation du régime matrimonial et se déduira de la part devant revenir à l'époux qui a bénéficié du bien.

De façon générale, le montant de cette indemnité est fixé en fonction de la valeur locative du bien occupé, de la perte des fruits et revenus subie par l'indivision et des ressources et charges de chacun des époux.

La liquidation du régime matrimonial ou le sort du patrimoine immobilier du couple

Le Juge aux Affaires Familiales qui prononce le divorce doit dès lors ordonner le partage des biens et des dettes de la communauté, c'est-à-dire la liquidation de la communauté.

Les époux ont la possibilité de décider eux-mêmes de la façon dont ils vont liquider leur patrimoine et de faire acter cet accord chez un Notaire (lien vers article sur le sort du bien immobilier).

Ils devront alors soumettre l'acte du Notaire au Juge aux Affaires Familiales pour homologation ; cela se passe dans le cadre d'une procédure de divorce par consentement mutuel.

Dans le cadre d'un divorce conflictuel et en l'absence de règlement conventionnel par les époux, le Juge aux Affaires Familiales va désigner un notaire chargé de ce partage.

Le notaire évaluera alors les biens de la communauté et effectuera le partage à parts égales entre les époux.

Il sera toujours possible d'acter un accord s'il intervient en cours de procédure.

Le versement de dommages et intérêts dans le cadre d'un divorce conflictuel

Sur le fondement de l'article 266 du Code civil

En vue de réparer un préjudice subi par l'un des époux, l'article 266 du Code civil octroi la possibilité au Juge aux Affaires Familiales, dans le cadre d'une procédure de divorce conflictuelle, d'allouer des dommages et intérêts.

C'est alors à l'époux aux torts duquel le divorce sera prononcé qu'incombera le versement de dommages et intérêts à son conjoint, en réparation des fautes qu'il a commises.

Depuis la loi du 26 mai 2004 relative au divorce, la condamnation du conjoint au paiement de dommages et intérêts dans le cadre d'une procédure pour altération du lien conjugal est possible.

L'obtention de dommages et intérêts reste soumise à la preuve que le divorce a entraîné desconséquences d'une particulière gravité. Si tel est le cas, le Juge aux Affaires Familiales évaluera souverainement le montant du préjudice.

Le montant des dommages et intérêts n'est pas révisable.

De plus, le remariage de l'époux créancier est sans incidence sur le versement de ces dommages et intérêts.

Sur le fondement de l'article 1382 du Code civil

La demande de dommages et intérêts peut également s'effectuer sur la base de l'article 1382 du Code civil qui dispose que "tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer".

La réparation pourra alors être demandée, à tout moment, pour toutes les autres circonstances que celles du divorce lorsque les préjudices invoqués ont été causés par le comportement du conjoint.

Il faudra en outre que le demandeur prouve la faute commise par son conjoint ainsi que le lien de causalité entre cette faute et le préjudice invoqué.

Les frais annexes à la séparation

Hormis les postes évoqués supra et qui sont directement liés à la procédure même de divorce, il faut aussi prendre en compte les dépenses que la séparation va engendrer dans la vie courante.

En effet, jusqu'ici il y avait deux salaires pour subvenir quotidiennement aux besoins d'une famille ; désormais il n'y aura plus qu'un salaire.

Les frais auxquels il faudra penser sont ceux relatifs au relogement, à l'achat d'un nouveau véhicule, mais aussi au quotidien des enfants (la pension alimentaire arrivant rarement à couvrir de façon concrète tous les frais).

En outre, la séparation entraine aussi la séparation du foyer fiscal.

Jusqu'alors le mariage permettait aux époux de ne plus être imposable individuellement mais de faire partie d'un foyer fiscal commun, réduisant ainsi le coût de leur impôt.

Or, après l'ordonnance de conciliation, les impôts doivent être séparément, il y a donc deux foyers fiscaux et une hausse des impôts en conséquence.

Par Juliette Daudé
Avocate au Barreau de PARIS
cabinet-avocat-daude.fr

© 2015 Net-iris & Juliette Daudé

MARIAGE : Combien coûte un divorce ?

ECOBANK : A Lomé, Ecobank condamné à payer 8,7 millions d'euros à Thierry Tanoh

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ECOBANK : A Lomé, Ecobank condamné à payer 8,7 millions d'euros à Thierry Tanoh

mardi 03 février 2015 16:13

PAR

BAUDELAIRE MIEU, FRÉDÉRIC MAURY

Après Abidjan, c'est au tour du Tribunal du travail de Lomé de condamner Ecobank, cette fois dans le cadre d'une procédure pour licenciement abusif. Le groupe bancaire basé au Togo devra payer 5,7 milliards de FCFA à son ancien directeur général.

Mise à jour du 03 février 2015 à 21h53CET : ajout de la réaction d'Ecobank par communiqué de presse.

La décision est tombée le 3 février, comme prévu. Selon les informations recueillies par Jeune Afrique auprès de plusieurs sources, le Tribunal du travail de Lomé (Togo) a condamné Ecobank dans le cadre d'une procédure pour rupture abusive de contrat menée par Thierry Tanoh à l'encontre du groupe bancaire panafricain. L'Ivoirien, secrétaire général adjoint de la Présidence ivoirienne depuis septembre 2014, avait été débarqué de son poste de directeur général d'Ecobank en mars 2014, après une longue crise de gouvernance.

Ecobank a "fait immédiatement appel" et "demandera sursis à exécution".

Ecobank devra payer à son ancien directeur général 5,7 milliards de FCFA (8,7 millions d'euros), un montant très important même s'il est inférieur à celui demandé par le plaignant.

Joint par Jeune Afrique au téléphone, Martial Akakpo, avocat d'Ecobank, a précisé que "Ecobank a fait immédiatement appel" et "demandera sursis à exécution". La condamnation est en effet immédiatement exécutoire à hauteur de 50% du montant.

Arbitrage

"Il faut savoir qu'Ecobank ne s'est pas défendu sur le fond. Mon client a en effet plaidé l'incompétence du tribunal en vertu de la clause d'arbitrage contenu dans le contrat de travail de Mr Tanoh avec Ecobank", a souligné Martial Akakpo. "Le tribunal s'est jugé compétent malgré cela et a condamné mon client."

L'avocat d'Ecobank a précisé à Jeune Afrique qu'une procédure arbitrale CCI avait été enclenchée à Londres par Ecobank fin 2014.

2ème condamnation

Le 15 janvier dernier, Ecobank avait été condamné (de manière solidaire avec le sud-africain PIC et son dirigeant Daniel Matjila) par le Tribunal de Commerce d'Abidjan à verser 7,5 milliards de FCFA (environ 11 millions d'euros) à Thierry Tanoh, dans le cadre d'une procédure pour diffamation. Le groupe avait annoncé son intention de faire appel de cette décision, la considérant "dépourvue de tout fondement".

Signaux négatifs

"Ces décisions incroyables des tribunaux de Côte d'Ivoire et du Togo représentent des dommages auto-infligés du fait des signaux négatifs percutants qu'ils projettent à l'égard du monde des affaires. Les effets de telles décisions ne peuvent qu'être dissuasifs pour l'investissement local et étranger dans ces deux pays. Elles posent pour n'importe quelle entreprise commerciale de profondes interrogations quant à l'indépendance ou l'objectivité des décisions de justice dont elles pourraient faire l'objet en cas de différends, a affirmé le groupe panafricain dans un communiqué de presse diffusé le 3 février en début de soirée. Le conseil d'administration de ETI tiendra une réunion extraordinaire la semaine prochaine afin d'examiner les options dont dispose l'institution au regard de ces décisions."

D'après le Financial Times, citant une source anonyme au sein de la banque, le déménagement du siège du groupe Ecobank hors du Togo sera évoqué lors de ce conseil. Joint par Jeune Afrique, Richard Uku n'a ni confirmé, ni démenti cette hypothèse.

ECOBANK : A Lomé, Ecobank condamné à payer 8,7 millions d'euros à Thierry Tanoh

BENIN: Robert Gbian et Abt candidats aux législatives de 2015 pour narguer Boni YAYI dans le septentrion alors que les opposants du sud sont toujours dans l’errance !!!

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4 février 2015


BENIN: Robert Gbian et Abt candidats aux législatives de 2015 pour narguer Boni YAYI dans le septentrion alors que les opposants du sud sont toujours dans l’errance !!!

Pour les prochaines élections législatives au Bénin, les candidatures de deux personnalités sont confirmées. Abdoulaye Bio Tchané et le Général Robert Gbian seront bel et bien dans la course pour l’Assemblée nationale. C’est une information confirmée hier, mardi 3 février 2014 nuit par des personnes proches des concernés.
C’est réel ! Le Général Robert Gbian et Abdoulaye Bio Tchané seront dans la cours
e.


D’après nos sources, tout est déjà scellé des deux côtés pour qu’ils soient positionnés. Le Général Gbian sera probablement tête de liste dans la septième circonscription électorale regroupant les communes de Nikki, Bembèrèkè, Sinendé et Kalalé. Il défendra les couleurs de l’alliance Soleil, née, il y a seulement quelques semaines et dirigée par Sacca Lafia, Antoine Dayori, Issa Salifou Saley et consorts. Abdoulaye Bio Tchané par contre, sera sur la liste de l’alliance Caméléon, de l’ancien ministre Ali Houdou, dans la quatorzième circonscription électorale, constituée par les communes de Bassila, Copargo et Ouaké. L’objectif de ces candidatures, selon nos sources, est de montrer qu’ils ont de la popularité. Le Général Robert Gbian et Abdoulaye Bio Tchané sont tous deux, des potentiels candidats à la présidentielle de 2016 au Bénin. Ils sont originaires du nord et sont prêts à lutter, chacun, pour se faire élire.
Yayi Boni peut désormais se rendre compte de ce qu’il n’a plus un seul adversaire politique dans le nord. Il est tenu dans tous les sens et aux prochaines élections législatives, presque tous les leaders du septentrion sont prêts à l’affronter. L’objectif commun de ces leaders politiques du nord est de faire en sorte que Yayi Boni cesse de croire que cette partie du pays est sa citadelle imprenable. Les gens veulent lui démontrer qu’il n’est rien et qu’il ne peut rien politiquement sans eux. Même des ennemis d’hier sont prêts à s’unir contre Yayi Boni au nord. La majorité parlementaire n’ira plus à lui et c’est cela la bataille de tous, aujourd’hui. Les différentes alliances qui se créent, au jour le jour, ont pour objectif de mettre fin au règne de l’alliance mourante Fcbe. Dans les deux grandes parties du nord-Bénin, tout est déjà verrouillé et Yayi Boni est sûr de voir du rouge au lendemain des élections législatives d’Avril 2015. Les querelles politiques sont entrain d’être tues et tout le monde s’accorde sur le fait qu’il faut se battre contre le régime en place. L’appel régulièrement lancé au peuple est de l’inviter à sanctionner Yayi Boni dans les urnes très prochainement. Il est finissant et point n’est besoin de lui laisser la majorité à l’Assemblée nationale pour qu’il en fasse ce qu’il veut.

Félicien Fangnon

Les opposants du Sud toujours dans l’errance

Au Sud du Bénin, les opposants au régime Yayi semblent n’avoir rien compris encore. Ils sont encore aux discours et à des formalités inutiles. L’égoïsme et le leadership continuent de les retarder. La recherche de l’intérêt les maintient dans leur sommeil. A part l’Union fait la Nation, toujours somnolente, plus aucun parti ni alliance ne se rend actif sur le terrain. La Rb évolue en singleton sur le terrain, le Prd somnole d’abord et les autres partis se comportent en spectateurs. Ils sont toujours à l’étape des réunions, alors que les autres sont très loin, devant eux, dans les alliances et positionnements. Si Yayi Boni continue de bomber encore le torse, à ce jour, c’est parce qu’il est certain de ratisser large au sud et au centre du Bénin, lors des prochaines législatives. Vivement que les rêves de l’And de Houdé se concrétisent et que Houdou Ali soit soutenu.

F.F

Source : Le Matinal

BENIN: Robert Gbian et Abt candidats aux législatives de 2015 pour narguer Boni YAYI dans le septentrion alors que les opposants du sud sont toujours dans l’errance !!!
BENIN: Robert Gbian et Abt candidats aux législatives de 2015 pour narguer Boni YAYI dans le septentrion alors que les opposants du sud sont toujours dans l’errance !!!

BENIN – ORTB : Pélagie SOLOTE, la poufiasse et rédac en chef sommée de réintégrer nos frères journalistes Prévert Noutéhou, Ozias sounouvou et Renaud Akakpo

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04/02/2015

Aux dernières nouvelles, on apprend que les journalistes Prévert Noutéhou, Ozias sounouvou et Renaud Akakpo retrouveront bientôt le plateau du journal télévisé de 20 heures sur la chaîne nationale. Les échanges ont évolué et nos sources sont formelles : la rédactrice en chef reviendra sur sa décision, très prochainement.

BENIN – ORTB : Pélagie SOLOTE, la poufiasse et rédac en chef sommée de réintégrer nos frères journalistes Prévert Noutéhou, Ozias sounouvou et Renaud Akakpo

BENIN - LEGISLATIVES 2015: La CENA lance les candidatures du 20 au 24 février

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06/02/2015

C’est désormais clair. Toutes les listes de candidatures aux prochaines élections législatives doivent être apprêtées et déposées à la CENA entre le 20 et le 24 février. C’est ce qu’a laissé entendre le président de l’institution, Emmanuel Tiando, ce jeudi 05 février 2015, à son siège, à Cotonou. Emmanuel Tiando s’exprimait face au ministre Gustave Sonon en visite dans les locaux de l’institution pour s’enquérir du niveau d’évolution des préparatifs du scrutin. Il a ainsi dressé le constat de satisfaction face à ce qu’il a vu. Emmanuel Tiando a assuré que son institution informera bientôt les partis et alliances de partis sur les pièces à fournir.
Dans la plupart des états-majors, cette annonce a sonné un branle-bas de combat en vue de confectionner les listes. Car, la tâche risque d’être ardue.

Olivier ALLOCHEME

Source : L’Evènement Précis

BENIN - LEGISLATIVES 2015: La CENA lance les candidatures du 20 au 24 février

TOGO – Réunion annuelle des Frères de Lumière africains à Lomé: Faut-il avoir peur des francs-maçons ???

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06/02/2015

Par Francis Kpatindé



Considérée par certains comme un sanctuaire pour chefs d’Etat peu
recommandables, critiquée pour son entrisme et l’affairisme frénétique
de certains de ses membres, défendue par d'autres comme un réseau de
fraternité humaniste, la franc-maçonnerie n’a jamais fait autant
florès en Afrique. Etat des lieux au moment où s’ouvrent à Lomé les
grandes retrouvailles annuelles des « fils de la Lumière ».

Plusieurs centaines de francs-maçons africains, européens et caribéens
ont rallié Lomé, la capitale du Togo, pour les 23e Rencontres
humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram), du 6 au
7 février. Convoquées tous les ans depuis 1992, chaque fois dans une
capitale différente, les Rehfram tiennent lieu de plus grand
rassemblement maçonnique africain, allant jusqu’à réunir, parfois, 700
invités. Elles s’étalent généralement sur deux jours, avec pour
objectif de débattre autour d’un topique fixé à l’avance. A Lomé, le
thème retenu est le suivant : « Tomber, ce n’est pas un échec ;
l’échec, c’est de rester là où on est tombé. » Un bon sujet pour
candidats au baccalauréat qui tranche, dans sa formulation, avec
celui, plus convenu, des précédentes agapes, en février 2014 à Abidjan
: « Développement et dignité humaine. »

Triple accolade de rigueur

A Lomé, tout a été mis en œuvre pour rendre agréable le séjour des «
frères » et des « sœurs ». Logement à un tarif négocié à l’Hôtel
Eda-Oba, bel établissement du centre-ville, dont la salle de
conférence doit accueillir des discussions ouvertes aux seuls initiés.
Pour les activités récréatives et la détente, il y a un gymnase, une
piscine, un sauna, un salon d’esthétique et une boîte de nuit. La
triple accolade étant de rigueur chez les francs-maçons, le comité
d’organisation a mis en place une « commission santé » de huit
médecins – tous des « frères » - pour prévenir tout risque de
contamination par le virus Ebola. Obligation est donc faite aux
invités de se laver les mains et de se soumettre à une prise de
température au ThermoFlash avant d’accéder à la salle de conférence.

Depuis la création par la Grande Loge de France (GLF) à Saint-Louis du
Sénégal, en 1781, de « Saint-Jacques des vrais amis rassemblés »,
première loge sur le continent, la franc-maçonnerie n’a cessé d’être
un sujet d’attraction, d’interrogations, voire de controverses. Le
grand public et une partie des médias prêtent aux « fils de la Lumière
» une influence, sinon des pouvoirs pharaoniques, une forte propension
à l’affairisme et, non sans raison, un opportunisme politique à tout
crin. Ces contempteurs les soupçonnent de comploter contre la sécurité
de l’Etat, d’être une secte, sinon de se livrer, à l’abri des temples,
à des rites sataniques. « Ces accusations ne sont pas toutes dénuées
de fondement, les francs-maçons n’étant pas exempts de tout reproche
», explique au téléphone l’universitaire Oumou Kouyaté.
Enseignante-chercheure à l’Université Félix-Houphouët-Boigny et à
l’Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales, à Paris, elle ne cache
pas son hostilité envers la franc-maçonnerie et son rôle en Afrique.

Bousculade sur le parvis

Les critiques comme les vociférations n’endiguent nullement
l’affluence au portillon. La franc-maçonnerie séduit de plus en plus
d’Africains, qu’ils soient en quête de spiritualité, dans le désarroi
ou persuadés de trouver dans ce cercle un ascenseur social ou
politique. Cadres supérieurs et moyens, responsables politiques,
hommes d’affaires, professions libérales, diplomates, enseignants et
retraités se bousculent depuis des décennies sur le parvis des loges.
« La bonne question, ce n’est plus aujourd’hui qui est franc-maçon,
mais qui ne l’est pas », glisse un initié sénégalais qui, requiert
l’anonymat, comme d’ailleurs les deux tiers des personnes interviewées
dans le cadre de la présente enquête.

« En Afrique centrale, comme dans la frange occidentale côtière, les
rituels d’initiation renvoient bon nombre de gens à leur propre
histoire et culture », explique un dignitaire maçon français initié en
Afrique et considéré, à juste titre, comme l’un des meilleurs
connaisseurs du sujet. Au Gabon, au Congo tout comme au Bénin, au Togo
et en Côte d’Ivoire, les sociétés secrètes font partie du décor et
l’aspect ésotérique de la franc-maçonnerie attire comme du miel. Si
l’on ajoute à cela le magnétisme que peuvent exercer quelques success
stories dont les Africains, francs-maçons ou non, sont à juste titre
fiers, la cause est entendue.

La réussite de la conférence nationale du Bénin, en février 1990, doit
pour beaucoup à la rigueur et à l’habileté politique des frères «
triponctués » du Grand Bénin de la République du Bénin (GBRB), alliés,
pour la circonstance, avec la hiérarchie catholique locale. De même,
le compromis historique entre Frederik W. De Klerk et Nelson Mandela
qui a rendu possible le passage en douceur du régime d’apartheid à la
démocratie porte-t-il le sceau de la franc-maçonnerie.

Forte présence de chefs d’Etat

Plusieurs chefs d’Etat, en poste, retirés des affaires ou décédés,
n’ont jamais fait mystère de leur affiliation ou compagnonnage avec la
franc-maçonnerie : le Congolais Denis Sassou Nguesso, qui a offert à
ses « frères », à la fin de 2014, un immeuble flambant neuf pour leurs
« tenues » (réunions de francs-maçons), le Gabonais Ali Bongo-Ondimba,
fidèle à une tradition établie de son père, Omar Bongo-Ondimba, le
Tchadien Idriss Déby-Itno, l’ex-chef d’Etat burkinabè Blaise Compaoré,
initié au début des années 1990 à Lyon, l’ancien dirigeant du Mali,
Amadou Toumani Touré (ATT), le Centrafricain François Bozizé, qui,
tout comme Bongo-père, avait installé un temple maçonnique dans les
sous-sols du palais de la Renaissance, la présidence de la République,
à Bangui. Ou, encore, le Guinéen Alpha Condé, l’ancien président
ghanéen John Kufuor et, bien entendu, l’icône de la lutte
anti-apartheid et Prix Nobel de la Paix, Nelson Mandela…

L’opposition n’est pas en reste. Nombre de ses responsables font du
forcing, surtout à l’approche des scrutins présidentiels, pour se
faire initier, généralement auprès des loges affiliées à la Grande
Loge nationale française (GLNF, une obédience classée à droite), en
vue d’accéder plus facilement, pensent-ils, au sommet de l’Etat. C’est
le cas, depuis peu, de nombre de candidats putatifs à la
présidentielle béninoise de mars-avril 2016, initiés à la va-vite aux
mystères de la franc-maçonnerie à Brazzaville ou Paris. « C’est un
vrai scandale », s’insurge l’Ivoirien Luc Gohou, qui « travaille » à
la fois à la loge Arts et Sciences, du Grand Orient de France (GODF,
classé plutôt à gauche), à Paris, et à la loge Kébé Mémel (du nom du
premier grand-maître de l’obédience la Grande Eburnie), à Abidjan. «
Il est normal que des francs-maçons siègent au gouvernement de la
République, mais il faut éviter d’y admettre ou d’installer à la tête
de l’Etat des gens qui attendent la veille des élections pour,
subrepticement, se faire initier. Dans ces cas, l’initiation se réduit
à une simple carte d’identité, un faire-valoir ... »

Membre influent du Front populaire ivoirien (FPI, la formation
politique de l’ex-président Laurent Gbagbo), Luc Gohou accepte
volontiers de « se dévoiler », comme on dit dans le jargon maison, et
de raconter sans bandeau sa propre quête initiatique : « J’ai entendu
parler de la franc-maçonnerie alors que j’étais enfant, en Côte
d’Ivoire. C’était dans les années 1963, lorsque le président Félix
Houphouët-Boigny a prétexté d’un complot pour arrêter des
francs-maçons soupçonnés de sympathies communistes, comme Jean Konan
Banny, Jean-Baptiste Mockey, Amadou Thiam et Ernest Boka. Cela m’a
intrigué. Plus tard, lorsque je suis arrivé en France, en 1989, je me
suis spontanément présenté au siège du GODF, rue Cadet, à Paris. On
m’a remis des prospectus et je suis rentré chez moi. » Depuis, ce
cadre exerçant dans le secteur du tourisme a gravi les échelons. Au
point d’être aujourd’hui l’une des icones africaines de la maçonnerie
dite « adogmatique » (qui refuse les dogmes, notamment religieux).

Un pied dedans, un pied dehors

Vivant aujourd’hui à cheval en Paris et Abidjan, Luc Gohou a créé en
Côte d’Ivoire trois loges du GODF. « En dix ans, nous avons initié
quelques deux cents personnes selon les règles de l’art car, sur
place, je me suis rendu compte que l’enseignement maçonnique était aux
antipodes de ce que j’avais appris en France. » Un pavé dans le jardin
des obédiences dites « régulières » et qui sont rattachées à la Grande
Loge d’Angleterre comme la GNLF, souvent accusée de procéder à des
recrutements « sauvages » en initiant à tour de bras cadres, hommes
d’affaires et responsables politiques africains. « Ils refusent de
prendre position sur les problèmes de société, poursuit Luc Gohou.
Dans notre obédience, nous avons un pied à l’intérieur du temple, et
l’autre pied dans la société, histoire de répandre à l’extérieur ce
que nous apprenons à l’intérieur… »

Pierre Manyo-Soké a décidé, lui aussi, d’évoquer à visage découvert
son engagement maçonnique. Il a entendu prononcer pour la première
fois le mot « franc-maçon » lorsqu’il était adolescent, au Cameroun.
Venu étudier quelques années plus tard en France, il se présente,
comme Luc Gohou, au siège du GODF. Après avoir pris connaissance des
documents, il hésite quelque peu, à cause, avoue-t-il, de «
l’anticléricalisme ambiant », avant de franchir le pas. Il intègre une
loge, le Vallon des Pèlerins, et fait très rapidement ses classes au
point de se retrouver, aujourd’hui, président du Congrès des loges de
Paris IV et des loges de l’Europe de l’Est, au GODF. « Même si c’est
avant tout une quête intérieure, la franc-maçonnerie m’a permis
d’exposer mon amour des autres. Au Cameroun, j’étais Camerounais.
Grâce à la franc-maçonnerie, je suis devenu Africain, voire universel
».

Soit ! La « fraternité » n’exclut pas pour autant les luttes
d’appareil, les suspicions, les règlements de comptes violents, les
putschs ni les conflits… fratricides. Le conflit ivoirien a ainsi
accentué la polarisation dans les loges : « La politique est entrée
dans la Grande Eburnie, qui avait vocation à être l’obédience de
référence, raconte au téléphone un des membres. Les frères proches de
Laurent Gbagbo s’asseyaient sur une colonne, et les partisans
d’Alassane Ouattara sur une autre, se regardant en chiens de faïence.
Gangrénée par des querelles byzantines et ethniques, l’obédience a dû
se résoudre à suspendre ses travaux. Les seules loges qui ont survécu
à cette période de tension sont celles regroupant en majorité nos
frères béninois, togolais, sénégalais et français. Pendant des années,
ces derniers ont fait de la maçonnerie sans toucher à la politique,
même avec un petit p… »

Aujourd’hui, alors que la franc-maçonnerie ivoirienne peine à se
relever de la guerre civile et de la crise politique qui ont conduit à
la chute et l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, le
ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko vient de faire une
OPA sur la Grande Loge de Côte d’Ivoire (GLCI), une obédience «
régulière » arrimée à la GNLF, en se faisant introniser Grand Maître.
Objectif non avoué : se servir du vivier maçonnique pour faire réélire
Alassane Ouattara fin 2015 et entamer sa propre grande marche vers le
sommet de l’Etat à l’horizon 2020. « Les velléités de contrôle de la
maçonnerie ivoirienne par Hamed Bakayoko sont avérées, mais il n’est
pas sûr qu’elles rapportent gros, car la GLCI est moribonde à cause de
l’extrême longévité de son désormais ancien grand maître et de la
saignée continue dans ses rangs », analyse un haut dignitaire
franc-maçon français.

Frères ennemis

La « fraternité » n’a pas, non plus, dissuadé l’ex-président
centrafricain, François Bozizé, de se débarrasser de son « frère », et
néanmoins opposant, Charles Massi, probablement mort sous la torture
en janvier 2010, après avoir été arrêté au Tchad et livré aux
autorités centrafricaines. Bozizé finira lui-même par passer à la
trappe, en mars 2013, lâché par les « enfants de la veuve », autre
appellation des francs-maçons. Enfin, les liens fraternels supposés
entre francs-maçons n’ont pas empêché Pascal Lissouba, initié dans une
loge française du GODF, et Denis Sassou Nguesso, initié à Dakar par la
GNLF, de se faire la guerre et de réduire Brazzaville en un champ de
ruines en 1997. « Au delà de ces péripéties, la franc-maçonnerie
africaine francophone est confrontée à deux difficultés majeures,
poursuit le dignitaire cité plus haut. La première, c’est sa relation
avec les obédiences européennes et l’indispensable nécessité de couper
le lien ombilical. La seconde, c’est sa relation trouble et équivoque
avec les dirigeants politiques. Lorsque la franc-maçonnerie est
indépendante, elle devient une force de proposition. Lorsqu’elle est
liée, elle se donne en spectacle et tourne au folklore… »

TOGO – Réunion annuelle des Frères de Lumière africains à Lomé: Faut-il avoir peur des francs-maçons ???

BENIN - FCBE: Avis de très haute turbulence dans le palais du roi Boni 1er. Des ténors comme Kèkè, Nago, Banni, Dovonou abandonnent le navire de YABO en haute mer !!!

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13 février 2015


BENIN - FCBE: Avis de très haute turbulence dans le palais du roi Boni 1er. Des ténors comme Kèkè, Nago, Banni, Dovonou abandonnent le navire de YABO en haute mer !!!

Les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ne peuvent plus compter sur des figures de proue pour aller aux prochaines élections législatives. Les députés Mathurin Nago, Hélène Kèkè, Banni Samari, et l’ancien ministre Roger Dovonou ont fait, hier jeudi 12 février 2015 leurs adieux à cette famille politique qui vit une crise de confiance depuis deux ans.


Ces quatre départs sans aucun doute fragilisent Yayi Boni dans ses ambitions de ratisser large pour le compte des prochaines législatives. En effet, ces figures de proue à travers un huissier, ont transmis dans l’après-midi de ce jeudi 12 février 2015, leur démission officielle au coordonateur national des Fcbe, Eugène Azatassou. Ces démissions, selon deux députés, sont une émanation de convenances personnelles et politiques. En même temps, elles sont une rupture avec le Pouvoir de Yayi Boni qui n’a pas honoré ses promesses à leur endroit. Cela ne peut s’expliquer autrement quand on sait que, depuis plusieurs mois, ces démissionnaires ne lui obéissent plus.

Yayi rattrapé par sa mauvaise foi

Les raisons de l’abandon des députés Mathurin Nago, Hélène Kèkè, Banni Samari sont liées à des revendications auxquelles le président Yayi Boni a volontairement refusé de donner satisfaction. En ce qui concerne en effet le président Mathurin Nago, Yayi Boni et son gouvernement se sont illustrés par une mauvaise gestion par rapport à la construction de la bretelle de Bopa. Il a suffi que le président Nago dénonce cela, pour qu’il soit la bête à abattre par le Pouvoir. On se rappelle des escalades verbales de plusieurs ministres et des agissements des maires du Mono-Couffo qui ont voulu ridiculiser Nago. On se rappelle aussi des manœuvres de Nago à faire échec au projet de révision de la Constitution cher au président Yayi Boni. Le divorce entre l’honorable Héléne Kèkè Aholou et les Fcbe fait suite à la mauvaise gestion du régime Yayi et la non-considération des députés de cette famille politique à sa personne. Conséquence, l’honorable Kèkè va prendre des positions contre l’ambition de Yayi Boni à réviser la Constitution du Bénin. Les positions contre le vote des lois arbitraires a également mis à nu la mauvaise foi du président Yayi Boni et de ses sbires au Parlement qui voulaient des lois pour déstabiliser le peuple béninois afin d’assouvir leur soif de rester au Pouvoir après 2016. Quant au député Banni Samari, il dénonce la mauvaise gestion de la filière coton par le gouvernement qui s’est illustré en un Pouvoir manipulateur. Du coup, la filière coton est gérée au gré de Yayi Boni. Ce sont ces prises de position au niveau du Parlement qui justifient d’ailleurs le fait que Banni Samari n’est plus associé à quoi que ce soit dans cette famille politique. Conséquence, il faut tourner dos à Yayi Boni et dire la vérité au peuple.

De gros soucis pour les législatives…

Yayi Boni et ses sbires ne savent plus où mettre la tête depuis qu’ils ont appris la démission de ces députés et anciens ministres. Selon les indiscrétions, d’autres démissions sont attendues dans les jours à venir, pour installer une nouvelle machine qui va barrer la route à l’imposture, au mensonge, à l’abus du pouvoir, aux manipulations, aux chasses à l’homme érigés en règle de gestion par le Pouvoir de Yayi Boni. Alors, ces personnalités politiques, désormais opposées à Yayi Boni entendent, à travers leur machine, broyer les menus fretins Fcbe qu’ils verront sur leur chemin pour avoir le maximum de députés à la 7è législature en vue de redonner confiance au peuple affligé. Le congrès des Fcbe de demain se penchera certainement sur ces démissions. Il y a même de fortes chances que d’autres démissions surviennent à l’issue des travaux.

Thobias G. Rufino
(Br Ouémé-Platea
u)

Source : Le Matinal

BENIN - FCBE: Avis de très haute turbulence dans le palais du roi Boni 1er. Des ténors comme Kèkè, Nago, Banni, Dovonou abandonnent le navire de YABO en haute mer !!!

BENIN – LIBERTE DE LA PRESSE: Boni YAYI, Théophile NATA et Stéphane TODOME ont détruit l’héritage de Mathieu KEREKOU !!!

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13 février 2015


BENIN – LIBERTE DE LA PRESSE: Boni YAYI, Théophile NATA et Stéphane TODOME ont détruit l’héritage de Mathieu KEREKOU !!!

Dans le classement mondial de la liberté de presse 2015 publié hier par l’Ong Reporters sans frontières (Rsf), le Bénin est classé 84è. Et pourtant, Yayi Boni a pris le pouvoir quand le pays était 25è. En neuf ans de règne, c’est l’édifice du Général Mathieu Kérékou qu’il a saccagé.


Il ne reste plus grand-chose de la liberté de presse au Bénin. Le classement mondial Rsf 2015 le révèle à bien des égards. Le Bénin est désormais classé 84è après avoir perdu 9 places. Classé 75è en 2014, le pays dirigé par Yayi Boni a encore dégringolé. Quand on se réfère aux performances enregistrées par le passé, c’est au cours de ces neuf dernières années que le Bénin a plongé. Donc, sous le règne de Yayi. En 2006, quand l’actuel chef de l’Etat arrivait au pouvoir, le Bénin était 23è. Il lui a fallu une année pour faire chuter le pays à la 53è place en 2007. La dégringolade a ainsi commencé. Le Bénin était classé 70è en 2008, 72è en 2009, 70è en 2010, 79è en 2012 et 2013, 75è en 2014… Et dire que sous Mathieu Kérékou, un Général d’armée, le Bénin a été même le premier pays d’Afrique où la liberté de la presse est respectée. C’était en 2002. A l’époque, il avait occupé sur 139 nations, le 21è rang mondial (ex aequo avec le Royaume Uni), mais venait devant l’Autriche, le Japon, l’Espagne et l’Italie. Il n’était pas loin des Etats-Unis et n’était devancé que par trois pays en développement : la Slovénie, le Costa Rica et l’Equateur. Après cet exploit, le pays n’avait pas non plus sombré. De 2002 à 2006, il a plutôt stagné. Il était classé 29è en 2003, 27è en 2004, 25è en 2005, puis 23è en 2006… C’est à partir de cette année que la destruction de l’héritage de l’ancien Président a commencé. La tendance est alors clairement baissière sous Yayi Boni qui a développé des méthodes qui ont entravé l’épanouissement des médias. Il y a entre autres, les contrats signés par le gouvernement avec les organes de la presse privée. Cela n’a qu’un seul but : empêcher les journalistes de s’exprimer en leur servant la vérité du Palais de la République. Pressurés et même menacés, certains patrons de presse ont dû accepter le deal. Ce faisant, ils sont contraints de faire la propagande du régime.

La Télévision nationale caporalisée…

Ce rôle, la Télévision nationale l’a toujours joué depuis 2006. Sous l’impulsion des « hommes forts » du Palais, le Journal télévisé offre 30 à 40 minutes à Yayi et ses partisans sans que le Stéphane Todomè, directeur général de l’Ortb, et Wabi Boukary, directeur de la Télévision nationale, ne s’en émeuvent. Exaspérés, les journalistes haussent désormais le ton et dénoncent le bâillonnement dont ils sont victimes de la part du Pouvoir en place. Ils veulent faire leur métier tel qu’ils l’ont appris à l’université. D’autant que depuis 2006, ils n’avaient plus la possibilité de tendre leur microphone à l’opposition, d’organiser des débats contradictoires, de mener des investigations, de critiquer les pratiques maladroites du gouvernement… Ils sont systématiquement sous pression et menacés par les valets de Yayi. Tout ceci a emmené Annick Balley, l’ancienne rédactrice en chef, à jeter l’éponge en 2010. Ensuite, les autres agents de la Télévision ont crié leur ras-le-bol à travers une lettre adressée au directeur général à l’époque, Julien Akpaki. Ils avaient dénoncé les agissements de leur responsable et de son équipe, en particulier du directeur de la Télévision nationale, Stéphane Todomè, susceptibles de mettre à mal les acquis de la Conférence nationale des forces vives de la nation. Tout en les invitant à savoir raison garder « afin d’épargner à notre pays un autre foyer de tension en Afrique », ils les ont invités à revisiter quelques dispositions de la loi fondamentale du pays, notamment les articles 24 et 142 et le code de déontologie de la presse béninoise. Ils n’avaient pas non plus manqué d’illustrer leurs craintes par l’interdiction d’antenne à l’Union fait la Nation et les autres partis de l’opposition. La lettre était signée de Francis Zossou, Philippe N’seck, Nicaise Miguel, André Marie Johnson, Marc Tchanou et autres. Aujourd’hui, la jeune génération a pris le pouvoir. Ozias Sounouvou a même osé, en plein journal, interpellé le chef de l’Etat - qui venait de participer, à Paris, à la marche contre le terrorisme - pour plus de liberté d’expression et pour l’ouverture de l’antenne à des débats contradictoires inexistants sur la chaîne. « On aurait aimé que, pour aller jusqu’au bout de son engagement, le chef de l’Etat devienne Charlie Ortb. Charlie Ortb pour la liberté de la presse sur le service public de l’audiovisuel au Bénin. Liberté de la presse qui rime avec ouverture des antennes de la télévision nationale aux vrais débats contradictoires. Monsieur le président de la République, sauvez la liberté des journalistes à la télévision. Pardon pour cette impertinence. N’est-ce pas là aussi l’esprit Charlie ? », avait lancé le présentateur dans le Journal télévisé de 23h30. C’est la preuve que la chaîne du service public est vraiment embrigadée. Si des journalistes de la maison en viennent à lancer un cri de détresse pour exprimer le malaise professionnel et moral de la rédaction, c’est qu’ils sont vraiment persécutés. D’ailleurs, le personnel de la Télévision nationale avait déjà adressé trois pétitions à la direction pour réclamer un traitement équilibré de l’information et la liberté d’organiser des débats contradictoires avant ce coup réalisé par Ozias Sounouvou. Mobilisés, ses confrères espèrent toujours que cette prise de parole fera changer les choses.

Des journalistes en prison

Ces dernières années, les journalistes ont vraiment souffert le martyr sous Yayi Boni… Pas moins d’une dizaine de directeurs de publication ont été condamnés à des peines d’emprisonnement ferme de trois à six mois avec, souvent, des mandats de dépôt et des amendes de plusieurs millions de francs. Certains ont même été emprisonnés avant d’être libérés sous la pression des organisations faîtières. Durant 9 neuf ans le gouvernement et les députés proches de Yayi ont été les principaux bourreaux des hommes des médias. Ils n’ont jamais voulu de la dépénalisation des délits de presse. Il a fallu le lobbying sur plusieurs années des associations de presse et l’intervention de certains ministres éclairés pour convaincre les députés de voter fin janvier le code de l’information et de la communication. Le texte entérine la suppression en partie des peines privatives de liberté. Ce qui constitue une avancée notable pour la presse. Mais la promulgation par le chef de l’Etat est toujours attendue. La dépénalisation du délit de presse est guidée par le souci d’accorder une sécurité juridique au journaliste pour lui permettre de faire correctement son travail. C’est ce que Yayi Boni et son gouvernement doivent comprendre. Mais le chef de l’Etat n’y est pas encore. Lors de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an par les présidents des institutions, il a demandé au président de la Haac, une « répression plus forte pour limiter les dérives dans la presse ». Le calvaire n’est donc pas fini. Il faut d’abord qu’il quitte le Pouvoir à l’issue des dix ans de périple pour que la presse respire…

Epiphane Axel Bognanho

Quelques réactions

Gaston Zossou, Ancien ministre de la communication de Mathieu Kérékou : « C’est une dégringolade»

« Pour analyser la tendance d’une courbe qui a un sens, il faut tenir compte des données sur une période de 10 à 15 ans. Il peut y avoir de grands défis qui expliquent un certain nombre de situations. Il y a dix ans, avec un autre régime, nous étions 1er ex avec l’Afrique du Sud. En dépit des dents de scie ! La tendance depuis 2006, est globalement descendante. C’est une dégringolade, une catastrophe ! Les causes d’une telle situation sont directement liées à la qualité de la gouvernance, et au-delà des lois, il y a la personnalité des dirigeants. Il est socialement impossible d’agir de façon délinquante, soutenue dans le temps et de vouloir laisser la parole libre. Le besoin de museler la presse est directement proportionnel au niveau de déchéance des dirigeants. Quelqu’un qui se conduit à peu près bien, peut laisser libre cours aux médias et permettre à des gens de se prononcer sur ce qu’il fait. Mais quelqu’un qui se comporte autrement, éprouve le besoin de museler la presse. Celui-là ne voudrait pas que la presse fasse des reportages sur sa conduite pour révéler la vérité. C’est ma pensée ».

Me Brice Houssou, ancien président Upmb : « La Haac a montré son incapacité… »

« Ce n’est pas une surprise. On ne pouvait pas s’attendre à mieux. Lorsque l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb), qui est un organe du service public en vient à la propagande du gouvernement et des groupes politiques de l’Exécutif, cela ne peut qu’être ainsi. Il est vrai que dans le cadre de leurs activités, le président de la République et les membres du gouvernement bénéficient d’un accès illimité au service public de l’information. Mais, le constat est tel qu’au-delà des membres du gouvernement, ce sont les structures politiques soutenant le gouvernement qui ont un tel accès. A l’inverse, l’opposition est quasiment inexistante sur la chaîne télévisuelle du service public de l’information. On ne demande pas qu’il y ait un accès égalitaire entre les membres du gouvernement, les structures politiques soutenant le gouvernement et l’opposition. Mais, juste un accès de l’opposition au service public de l’information. La cause est imputable à la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac), qui a démontré son incapacité, dans les actes, à rétablir l’équilibre. J’en veux pour preuves, les multiples pétitions, des journalistes de l’Ortb qui ont souhaité que la situation change. Les nombreuses luttes engagées par les associations professionnelles des médias depuis des lustres et qui ont conduit récemment au vote d’un Code de l’information et de la communication exempté des peines privatives de liberté, n’ont pas été menées pour que le Bénin soit classé à ce stade ».

Guy Constant Ehoumi, Président l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias :« On s’y attendait »

« On s’y attendait. C’est vrai qu’on a un code de l’information. Mais je crois savoir que Reporter sans frontière a tenu compte de ce que disent les populations par rapport à ce qu’est devenue notre chaîne de service public, la Télévision nationale. Par rapport à cela, les citoyens ont toujours condamné le traitement de l’information à sens unique où on ne voit que des gens d’un même camp défiler à la Télévision nationale. Ce sont des éléments qui font que nous reculons de façon drastique. Cette réalité nous attendait, et j’en étais convaincu. A cela s’ajoutent les restrictions de libertés, les formes de pression éparses où on ne peut pas rien dire sur le pouvoir sans craindre d’être poursuivi. Tout ceci a certainement contribué au recul considérable qu’on a noté dans le classement. Cela ne surprend pas outre mesure ».

Source : Le Matinal

BENIN – LIBERTE DE LA PRESSE: Boni YAYI, Théophile NATA et Stéphane TODOME ont détruit l’héritage de Mathieu KEREKOU !!!

BENIN - Conseil des Ministres du 26 Février 2015 : Une centaine de nominations. Dénis OBA-CHABI devient DG de la COBENAM et le neveu d’Adrien Houngbédji devient DG des douanes béninoises !!!

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1er mars 2015


BENIN - Conseil des Ministres du 26 Février 2015 : Une centaine de nominations. Dénis OBA-CHABI devient DG de la COBENAM et le neveu d’Adrien Houngbédji devient DG des douanes béninoises !!!

Le Chef de l’Etat Béninois et son Gouvernement ont tenu le Conseil des Ministres qui s’est réuni en séance ordinaire le Mercredi 18, et en séance extraordinaire les vendredi 20 et jeudi 26 Février dernier. Plusieurs décisions ont été prises dont notamment celles relatives aux projets de décrets portant approbation du budget, exercice 2015… lire l’intégralité du Conseil des Ministres…


COMMUNIQUE


Le Conseil des Ministres s’est réuni en séance ordinaire le mercredi 18 et extraordinaire lesvendredi 20 février et jeudi 26 février 2015 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.
Au début de la séance, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence en la mémoire des feus :

• Nestor SOKPON, Professeur titulaire de grade hors classe, précédemment Doyen de la Faculté d’Agronomie, Vice-Recteur chargé de la Recherche universitaire puis Directeur de l’Ecole Doctorale Pluridisciplinaire de l’Université de Parakou ;
• Veuve Akouélé Damienne TONATO épouse MENSAH, Mère de Madame Clotilde MENSAH DARBOUX, Administrateur de grade hors classe à la retraite, précédemment Directrice des Ressources Humaines du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
• Jérôme AHIHONNOU, beau-père du Colonel de SOUZA Christian, Attaché de Défense près la Mission Diplomatique du Bénin à Berlin en Allemagne ;
• Bernadette BOKPE née BADOU, mère de Monsieur Gilles BOKPE, Coordonnateur du Projet LMG (Leadership, Management, Gouvernance) du Ministère de la Santé ;
• Alice AHOUANGONOU MONGODO, mère de Monsieur Didier DJOÏ, Conseiller Technique à la Promotion de la Microfinance au Ministère Chargé de la Microfinance, de l’Emploi et de l’Entreprenariat des Jeunes et des Femmes ;
• Paul S. MIGAN, frère de Monsieur Constant MIGAN, Conseiller au Conseil Economique et Social ;
• André GNANCADJA SOSSOUKPE, père de Monsieur Laurent D. GNANCADJA, Maire de la Commune de Glazoué ;
• Alèdo T. AÏFA, artiste, chanteur et compositeur ;
• Rosine BOCODAHO HOUEMAVO, mère de Monsieur Nestor Gnitonkpon BOCODAHO, Président Directeur de l’ONG-VIDEKON ;
• Mahinou ALLOGNON, belle-mère du Colonel Jean YEHOUENOU TESSI, précédemment Directeur Général Adjoint des Eaux-Forêts et Chasse et Directeur Général du Centre National de la Gestion des Réserves de Faunes, admis à la retraite ;
• Chabi Bernard TAOUEMA, ancien fonctionnaire de la CEB, Assistant du Ministre en charge de l’Energie.
Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs projets de décrets notamment :
§ deux projets de décrets portant transmission à l’Assemblée Nationale, pour autorisation de ratification :
o du Traité sur le Commerce des Armes (TCA) adopté à New York aux Etats-Unis d’Amérique, le 28 mars 2013 ;
o de la convention de financement du projet d’appui au développement agricole des collines (PADAC) signée à l’Agence Française de Développement (AFD) ;
o ou d’adhésion aux traités, conventions et protocoles, de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale.
§ un projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère Chargé de la Microfinance, de l’Emploi et de l’Entreprenariat des Jeunes et des Femmes ;
§ un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Agence pour le Développement Intégré de la Zone économique du Lac Ahémé et ses chenaux (ADELAC) ;
§ un projet de décret portant actualisation du décret n° 97-331 du 31 juillet 1997 portant création, attributions et fonctionnement de la Commission Nationale de Vérification de l’Authenticité des Diplômes des Agents de l’Etat, Civils et Militaires (CNVAD) ;
§ un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil National de Coordination et d’Orientation des interventions financées par le Fonds mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme en République du Bénin ;
§ les projets de décrets portant approbation du budget, exercice 2015, de :
o l’Autorité de Développement du Périmètre de Glo-Djigbé (ADPG) ;
o la Loterie Nationale du Bénin ;
o l’Agence Nationale de la Propriété Industrielle (ANaPI) ;
o l’Agence Nationale des Petites et Moyennes Entreprises (ANPME) ;
o la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) ;
o l’Office Béninois des Services de Volontariat des Jeunes (OBSVJ) ;
o l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) ;
o l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) ;
o l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB) ;
o l’Agence Béninoise de Normalisation et de Gestion de la Qualité (AbeNOR) ;
o l’Agence Béninoise du Service Universel des Communications Electroniques et de la Poste (ABSU-CEP) ;
o Hall des Arts, Loisirs et Sports (HALS) ;
o Bureau Béninois du Droit d’Auteur et des Droits Voisins (BUBEDRA) ;
o Centre de Promotion des Investissements ;
o Port Autonome de Cotonou (PAC).
§ deux projets de décrets portant respectivement transfert de certaines attributions en matière de gestion des carrières du Ministre chargé de la Fonction Publique au Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche d’une part, et au Ministre de la Santé d’autre part ;
§ un projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration du Laboratoire Central de Contrôle de la Sécurité Sanitaire des Aliments (LCSSA) ;
§ un projet de décret portant nomination du Conseil d’Administration de l’Agence Béninoise de Gestion Intégrée des Espaces Frontaliers ;
§ un projet de décret portant nomination, à titre de régularisation, de Monsieur Sabitou Kégnidé ALAO- FARY en qualité de Ministre Conseiller près l’Ambassade du Bénin à Tripoli du 02 juillet 2009 au 15 février 2010 ;
§ un projet de décret portant nomination de la représentante du Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et Institutionnelle au sein du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ;
§ un projet de décret portant nomination des membres et du Président de la Commission Nationale de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques en République du Bénin ;
§ un projet de décret portant condition d’édictions des règles générales et prescriptions aux installations, ouvrages, travaux et activités soumis à autorisation ou à déclaration ;
§ un projet de décret portant convocation du corps électoral et organisation le dimanche 22 mars 2015 de l’élection complémentaire des membres de l’Assemblée Consulaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB).
Aux termes des dispositions dudit décret le corps électoral est convoqué pour le dimanche 22 mars 2015 en vue d’élire les membres de l’Assemblée Consulaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin.

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a rendu compte au Conseil des Ministres :
• d’une part de l’acquisition des intrants coton au titre de la campagne 2015-2016 ;
• d’autre part de l’égrenage à façon dans les usines d’égrenage des pays voisins (Togo, Burkina Faso et Niger) de cinquante-trois mille (53 000) tonnes de coton graine commercialisé au Bénin au titre de la campagne 2014-2015 ;et
• enfin de mesures urgentes à prendre pour la construction de cent (100) hangars grillagés et tôles dans le cadre du stockage du coton graine au titre de la campagne 2014-2015.
En approuvant ces communications, le Conseil des Ministres a instruit le Ministres en charge de la Défense Nationale, de l’Intérieur, et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières de mettre à la disposition du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à travers la SONAPRA un effectif de trois mille (3 000) militaires et paramilitaires pour assurer dans un délai d’un (1) mois l’évacuation et le stockage du coton graine.
Le Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables a rendu compte au Conseil des Ministres de plusieurs dossiers notamment :
• une communication relative à la signature d’une convention d’exploitation de granite à Abomey dans la Commune de Djidja, Département du Zou, entre le Gouvernement du Bénin et la Société « GRANUBENIN » ; et
• une autre relative à l’acquisition et l’installation de 1 500 lampadaires, de 2 000 kits domestiques et de 200 kits solaires photovoltaïques d’éclairage. En approuvant cette communication, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre en charge de l’Energie en lien avec le Ministre à la Présidence de la République en charge des OMD et des ODD à travers l’Agence Béninoise des Grands Travaux de faire sous huitaine le point d’exécution des lampadaires et de micro centrales photovoltaïques d’éclairage au titre des divers programmes notamment celui de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine et la SABER.
Le Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement a rendu compte au Conseil des Ministres des programmes d’assainissement en cours. En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit leMinistre de conduire une délégation au siège de la Banque Ouest Africaine à Lomé sur les programmes en instance financés par cette Institution sous régionale. La mission comprendra la Secrétaire Générale de la Présidence de la République et un représentant de l’Agence Béninoise des Grands Travaux.
Le Conseil des Ministres a approuvé plusieurs autres communications notamment :
v une communication conjointe du Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables et du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises relative à l’autorisation pour la signature d’un contrat sous forme de bons de travaux avec la Société Béninoise d’Energie Electrique pour l’alimentation en énergie électrique de la société HUANGYU installée sur la Zone Franche Industrielle de Sèmè-Podji
v deux communications du Ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation sur d’une part le programme pluriannuel de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité 2015-2019 actualisé du Bénin et, d’autre part sur la Mise en place de la Garantie financière dans le cadre de la construction et de l’exploitation de la Centrale biomasse de Kandi en République du Bénin ;
v deux communications du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes relatives :
o à l’organisation prochaine d’un séminaire de haut niveau sur l’état civil à l’occasion de la première édition de la quinzaine nationale de l’état civil au Bénin d’une part ; et
o à la note conceptuelle relative au processus de la mise en place des Centres secondaires d’état civil au Bénin d’autre part ;
v une communication du Ministre de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires, relative à l’adoption du plan stratégique de développement du Port de Cotonou ;
v une communication du Ministre à la Présidence de la République chargé de la Coordination de la mise en œuvre des Politiques des ODD et des OMD relative à l’élaboration de la stratégie nationale d’opérationnalisation des objectifs de développement au Bénin ;
v une communication du Ministre en charge des ODD et des OMD faisant le point de l’amélioration du climat des affaires au Bénin. Il ressort du compte rendu que les Ministères dont celui des Finances et de l’Economie s’attèle à s’acquitter des diligences qui lui incombent conformément au chronogramme arrêté lors du Conseil des Ministres précédents.
v une communication du Ministre des Travaux Publics et des Transports relative à la mise en œuvre du Programme spécial d’urgence de réfection des tronçons de routes ZE-TANGBO (16,0KM) et MISSESSINTO-ZINVIE-SEDJE DENOU (26 km) ;
v une communication du Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche relative aux mesures urgentes pour la construction de cent (100) hangars grillagés et tôlé dans le cadre du stockage du coton graine au titre de la campagne 2014-2015 ; et
v deux communications de la Secrétaire Générale de la Présidence de la République relatives :
o d’une part, à la reconstitution de l’effectif des Inspecteurs des organes de contrôle de l’ordre administratif ; et
o d’autre part, au rapport de la commission chargée de la vérification des faits dénoncés dans le cadre de l’exécution du projet d’électrification rurale des 105 localités à la SBEE.
En approuvant ce rapport de vérification de l’Inspecteur Général d’Etat déjà remis au Procureur de la République, le Conseil a décidé de le transmettre à l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption à l’effet des diligences subséquentes en la matière.
Le Conseil a, par ailleurs, examiné et approuvé plusieurs comptes rendus de mission notamment :
ü un compte rendu du Ministre d’Etat chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de :
§ la session ordinaire annuelle 2014 du Conseil National de la Recherche Scientifique et Technique ;
§ la participation du Bénin à la 31ème session ordinaire du Conseil des Ministres Africain et Malgache du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) et à la Table ronde des Partenaires Techniques et financiers, tenue à Libreville, au Gabon, du 21 au 29 octobre 2014 ;
§ la mission d’enquête sur la fonctionnalité des Facultés de Médecine et de Pharmacie à HOUDEGBE NORTH AMERICAN UNIVERSITY BENIN »
ü un compte rendu conjoint des Ministres en charge du Développement et des Affaires Etrangères de la visite d’une délégation haïtienne au Bénin dans le cadre de la coopération Sud-Sud pour le projet d’implantation de centres Songhaï, en Haïti, du 27 juillet au 1er août 2014 ;
ü un compte rendu d’étape du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises des négociations de l’Accord de Partenariat Economique (APE) entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union Européenne ;
ü un compte rendu de la participation du Ministère de l’Environnement Chargé de la Gestion des Changements Climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières, au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur les changements climatiques, tenu à New York, le 23 septembre 2014 ;
ü un compte rendu du Ministre à la Présidence de la République chargé des ODD et des OMD de la mission de finalisation du mémorandum d’entente entre la République du Bénin et la République de l’Afrique du Sud sur la construction de l’Aéroport International de Glo-Djigbé à Pretoria, du 1er au 06 septembre 2014 ;
ü un compte rendu du Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et Institutionnelle de l’organisation du mois du service public orienté « Zéro dossier en instance dans les services publics », du 14 juillet au 14 août 2014 ;
ü un compte rendu du Ministre des Travaux Publics et des Transports de l’état d’avancement du projet de construction des appuis en vue de l’installation de ponts métalliques sur divers axes du réseau routier national.
Le Conseil des Ministres a autorisé :
Ø la mise en place du budget de fonctionnement du Conseiller Spécial à la Présidence de la République chargé de la Gouvernance des Entreprises Publiques et du Contrôle interne pour 12 mois à compter d’octobre 2014 ;
Ø le programme des réunions statutaires, gestion 2015, du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises ;
Ø la gestion des réunions statutaires du Ministère du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle
Ø la participation du Bénin à la 24ème édition du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2015, du 28 février au 07 mars 2015
Ø la participation de dix cadres des Ministères en charge de l’Education, de l’Alphabétisation à la formation en Politiques sectorielles et gestion des systèmes éducatifs (8ème promotion), qui se déroulera du 13 octobre au 30 novembre 2015 ;
Ø l’organisation au Bénin du 12 au 17 avril 2015 par les académies des sciences du Bénin et de France, du colloque panafricain et paneuropéen sur chimie et ressources naturelles ; et
Ø l’organisation de la première édition du Grand Prix du Président de la République pour la Recherche ;
Ø la création d’un Consulat Général du Bénin à New-York.


Enfin, les nominations et remises à disposition suivantes ont été prononcées :


A. Nominations :

1. A la Présidence de la République
Sur proposition du Président de la République :
§ Conseiller Technique aux Affaires Sociales :Monsieur Issiaka Félix ADEGNIKA ;
§ 2ème Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : Monsieur Adrien DELIDJI ;
§ Secrétaire Général Adjoint de la Présidence :Monsieur Babarindé BANKOLE.

2. Au Ministère de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation.

Sur proposition du Ministre :
§ Directeur Général des Douanes et des Droits Indirects :Colonel Charles SEZAN ;
§ Directeur Général de la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA) : Monsieur Mohamed GADO ;
§ Directeur du Centre National de Formation Comptable :Monsieur Herbert Maixent MEDO ;
§ Secrétaire Permanent de la Cellule Technique de Dénationalisation : Monsieur Eric ADJOVI ;
§ Secrétaire Permanant de la Cellule de Suivi des Programmes Economiques et Financiers : Monsieur Francis AMOUSSOU ;
§ Receveur Général des Finances :Monsieur Oumara KARIMOU ASSOUMA ;
§ Chargé de Mission : Monsieur Jean Pierre BALOGOUN.

3. Au Ministère de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes

Sur proposition du Ministre :
§ Directeur Adjoint de Cabinet du Ministère : Monsieur Rogatien TOSSOU ;
§ Directeur des Infrastructures de l’Equipement et de la Maintenance : Monsieur Kossi Félix GNAKADJA ;
§ Directeur Départemental de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes Zou-Collines : Monsieur Coulodjo Jean ADJAHO.

4. Au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

§ Sur proposition du Ministre :
§ Directeur Adjoint de Cabinet : Monsieur Abdel Rahamane BABA MOUSSA ;
§ Conseiller Technique à la Recherche, à l’Agriculture et à l’Alimentation : Madame Marie-Odile COMLANVI née HOUNTONDJI ;
§ Conseiller Technique à l’Aménagement et l’Equipement Rural : Monsieur Sourou Félix EGOUNLETY ;
§ Conseiller Technique à la Promotion de l’Elevage et de la Pêche : Monsieur Ibrahim TOKO IMOROU ;
§ Directeur des Ressources Financières et du Matériel : Monsieur Sacca Ahmed Yérima YAROU ;
§ Directeur de la Production Halieutique : Monsieur Cocouvi Julien NOUMONVI ;
§ Directeur de l’Informatique et du Pré archivage : Monsieur Abdou-Aziz SOBABE ALI TAHIROU ;
§ Directeur Général de l’ONS : Monsieur Lazare AKOMAGNI ;
§ Directeur Général CARDER Atlantique Littoral : Monsieur Coffi Pierre VODOUNGNINOUDE ;
§ Directeur Général CARDER Ouémé Plateau : Monsieur Bulgide Simon ZOUMENOU ;
§ Directeur Général CARDER Zou Collines : Monsieur Marcellin ALLAGBE ;
§ Directeur Général Adjoint de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin : Monsieur Valérien Amégninkin ZINSOU ;
§ Chargé de Mission du Ministre : Monsieur Salifou SEIDOU BAGUIRI ;
§ Chargé de Protocole du Ministère : Monsieur Boubacar ADAM KADDA GOUDA ;
§ Directeur Général du Développement Agricole, de l’Alimentation et de la Nutrition : Monsieur Zourkaïnény ADAMOU BAKPARAKPE.
5. Au Ministère de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables

Sur proposition du Ministre :
§ Directeur Général de la Société Béninoise d’Energie Electrique : Monsieur Camille C. KPOGBEMABOU ;
§ Directeur Général Adjoint de la Société Béninoise d’Energie Electrique : Monsieur Fidégnon Bernard ZOTA.

6. Au Ministère de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication

Sur proposition du Ministre :
§ Directeur de la Programmation et de la Prospective : Monsieur Héronse N. U. HOUNKPE ;
§ Chargé de Mission du Ministre : Monsieur Cyriaque C. ATINDOGBE ;
§ Directeur Départemental de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication de l’Atacora Donga : Monsieur Adam ABELEYA ;
§ Directeur Départemental de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication du Borgou et de l’Alibori : Monsieur Victorien ABAYA ;
§ Directeur Départemental de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication de l’Atlantique et du Littoral : MonsieurChristophe AGONKOUI ;
§ Directeur Départemental de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication du Mono et du Couffo : Monsieur Jacques Mawouna ZEHOU ;
§ Directeur Départemental de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication de l’Ouémé et du Plateau : Monsieur Sètondji Sonangon Sylvain AHOUNOU ;
§ Directeur Départemental de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication du Zou et des Collines : Monsieur Célestin GBAGUIDI.
7. Au Ministère de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires
Sur proposition du Ministre :
§ Directeur Général de la COBENAM : Monsieur Dénis OBA-CHABI.

8. Au Ministère de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administrationet de l’Aménagement du Territoire
Sur proposition du Ministre
§ Directeur Général de la SOGEMA : Monsieur Evariste ADDA.
Nomination des Inspecteurs d’Etat, des Inspecteurs Généraux des Ministères et leurs Adjoints.
Sur proposition de l’Inspecteur Général d’Etat :
Sont nommés Inspecteurs d’Etat :
1. Madame KPODOHOUN Marie-Reine Nicole Sèssièdé ;
2. Monsieur FATEMBO Adédédji Pascal Périclès ;
3. Monsieur BOUKARI Malick ;
4. Monsieur OKE Ludovic ;
5. Monsieur FOLAHAN Sosthène Nazaire ;
6. OGUN-AYENI David ;
7. Madame ADJIBADE Affoussatou Abèni ;
8. Monsieur N’POCHA SABI Kanni Félix
9. Monsieur GADO Séïdou Alassane ;
10. Madame MEBOUNOU BABATOUNDE A. Marcelline ;
11. Monsieur ADJITCHE Kokou Timothée ;
12. Monsieur TADJOU Awahou ;
13. Monsieur GNIMASSOU Anasthase ;
14. Monsieur SINDEDJI Jean ;
15. Monsieur CODJIA Bertrand.
Sont nommés Inspecteurs Généraux des Ministères (IGM) et Inspecteurs Généraux Adjoints des Ministères (IGAM) :
Au Ministère d’Etat Chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique :
- IGM : Monsieur NAGNIMI IDRISSOU Bio ;
- IGA : Monsieur TIKANDE Bio Imorou.
Au Ministère de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes :
- IGM : Monsieur HOUANGNI Damien ;
- IGAM : Monsieur KOKOU Léon.
Au Ministère des Enseignements Maternel et Primaire :
- IGM : Madame AWOUNOU Léocadie ;
- IGAM : Monsieur ABISSI Valère.
Au Ministère des TravauxPublics et des Transports :
- IGM : Monsieur SOUDE Bienvenu ;
- IGAM : Monsieur ADOGBAGBE Félix.
Au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche :
- IGM : Monsieur ZODEKON Houmènou Irenée ;
- IGAM : Monsieur HOYIKIN Antoine.
Au Ministère de la Santé :
- IGM : Madame DAGBO Mélaine ;
- IGAM : Monsieur ALIDJINOU Carlos.
Au Ministère de la Justice, de la Législation
et des Droits de l’Homme :
- IGM : Monsieur BABIO Abdoulaye ;
- IGAM : Monsieur AGOSSOU Toundé Michel.
Au Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes :
- IGM : Monsieur TAMOU KISSIRA Gounou ;
- IGAM : Monsieur DJEDOU Sègbé Herman.
Au Ministère de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire :

- IGAA Adjoint : Madame AVANDE Laure.
Au Ministère du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle :
- IGSEP, Chef Service : Monsieur HOUELAWONOU Pierre ;
- IGSEP Adjoint : Monsieur KANHOUNON Bocace Nobert.
Au Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises :
- IGM : Madame GOMEZ CODO Evelyne ;
- IGAM : Monsieur CHOUCHOU Hontonnou Obed.
Au Ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme :
- IGM : Madame AWASSI Cica Amélie ;
- IGAM : Monsieur LABITE Franck.
Au Ministère de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs :
- IGM :Monsieur DJAOUGA M. Adam ;
- IGAM : Monsieur MONRA Guera.
Au Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur :
- IGM :MonsieurECHOUDINA B. Etienne ;
- IGAM :Monsieur YASSO Désiré.

Au Ministère Chargé de la Microfinance, de l’Emploi et de l’Entreprenariat des Jeunes et des Femmes :
- IGM : Monsieur ZONON Basilide Abdon ;
- IGAM : Monsieur TAMBAMOU M. Aurélien.
Au Ministère de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires :
- IGM : Monsieur TCHANDO Aaron ;
- IGAM : Monsieur KALASSI H. Désiré.
Au Ministère de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables :
- IGM : Madame GLELE LANGANFIN Théodora ;
- IGAM : Monsieur HOUGNI Sègbégnon Mesmin.
Au Ministère du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective :
- IGM : Monsieur YAYA-OYE ALAO Issa ;
- IGAM : Monsieur GOUROUBERA Daniel.
Au Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement :
- IGM : Monsieur VODOUNON Rodrigue ;
- IGAM : Monsieur VEHOUNKPE Ernest.
Au Ministère de l’Environnement Chargé de la Gestion des Changements Climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières :
- IGM : Monsieur ADDA Euloge ;
- IGAM : Monsieur HODEHOU M. Célestin.
Au Ministère de la Communication et des Technologies
de l’Information et de la Communication :
- IGM : Monsieur YESSOUFOU Fatiou ;
- IGAM : Monsieur ALLEY Eugène.
Au Ministère Chargé de l’Evaluation des Politiques Publiques, de la Promotion de la Bonne Gouvernance et du Dialogue Social :
- IGM : Monsieur De SOUZA David ;
- IGAM : Madame TCHIHOUI Pauline.
Au Ministère Chargé des Relations avec les Institutions :
- IGM : Monsieur MEWEDOHOU Grégoire ;
- IGAM : Monsieur SOSSOU HOUEFONDE S.Jean de Vigny.
Au Ministère de la Défense Nationale :
- IGM : Colonel ATCHEGBE Jules ;
- IGAM : Colonel ADANDEDJAN Blaise.

B. Remises à disposition :
Au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
o Monsieur Florentin NANGBE
o Monsieur Emmanuel SEDEGAN
o Monsieur Gabriel N’DAH KOUAGOU
Au Ministère de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation :

o Monsieur Julien A. ADINANON
o Monsieur Firmin V. AIGNON
Au Ministère de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes :

o Monsieur Charles MAGBONDE

Au Ministère des Enseignements Maternel et Primaire :

o Monsieur Marcellin SOTOHOU
o Monsieur Boniface KIATTI

Au Ministère de la Communication et des Technologie, de l’Information et de la Communication :
o Monsieur Privas TCHIKPE

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Alassani TIGRI

BENIN - Conseil des Ministres du 26 Février 2015 : Une centaine de nominations. Dénis OBA-CHABI devient DG de la COBENAM et le neveu d’Adrien Houngbédji devient DG des douanes béninoises  !!!

BENIN – DEMISSION EN CASCADE AU SEIN DES FCBE : 60 PARTIS SUR 120 AURAIENT CLAQUE LA PORTE DU PARTI PRESIDENTIEL

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BENIN – DEMISSION EN CASCADE AU SEIN DES FCBE : 60 PARTIS SUR 120 AURAIENT CLAQUE LA PORTE DU PARTI PRESIDENTIEL

Comme la défunte UBF du Président Mathieu KEREKOU en 2005, c’est le sauve-qui-peut chez la mouvance présidentielle à la veille d’une alternance majeure irréversible en 2016. Malgré la volonté de YABO de rester à la Marina au-delà de 2016, tous les barons de FCBE commencent par sauter du bateau présidentiel qui prend l’eau de toute part. François ABIOLA, le ministre d’Etat raconte en privé qu’il en a marre de son patron versatile.

Après avoir divisé les familles et opposé les générations (vieux et jeunes), YABO veut transformer les élections législatives en référendum qu’il rêve de gagner pour tordre le coup à la démocratie béninoise chèrement acquise au prix du sang et de nombreuses privations. Il est urgent de couper la main du mercenaire YAYI si les béninois ne veulent pas revivre le calvaire et la dictature des années qui précédèrent la Conférence Nationale historique !!!

IB

Mme da Silva A. Charlène

Coordonnatrice des Affaires Féminines du
Littoral


Cotonou le 02 Mars 2015

A


Monsieur le Coordonnateur national des Fcbe – Cotonou

Objet : Ma démission au sein du groupe FCBE

Monsieur,
Je viens par la présente correspondance adressée à votre attention
vous présenter ma démission au sein de votre groupe FCBE suite aux
irrégularités, aux tricheries, aux conflits d’intérêts égoïstes et
nuisibles et à l’exploitation abusive des femmes par certains ténors
dudit groupe.

En effet, courant 2005 que nous avons commencé ce combat avec le
couple présidentiel dont je suis membre Fondatrice du Parti FRAP et en
même temps coordonnatrice Nationale des Affaires féminines à ce jour
et puis Secrétaire Chargée aux Conditions féminines du Littoral au
sein du groupe FCBE à ce jour, je voudrais suites aux tergiversations,
aux calomnies, aux mépris et aux désordres orchestrés au moment de la
confession de liste des candidats aux élections législatives par
certains ténors affamés sans foi ni loi au sein du groupe que vous
acceptiez purement et simplement ma démission au sein dudit groupe.

Aussi, voudrais-je vous solliciter d’extirper mon nom sur la liste de
vos candidats à la députation et de retirer mes documents car je ne
suis et en serai candidate en rien au sein de ce groupe fantôme dont
la gestion vous échappe aussi. Votre insistance à ma démission au sein
du groupe et du retrait de ma candidature peut m’entrainer à convoquer
la presse et organiser une conférence de presse qui laissera à coup
sûr tâche d’huile. Toutefois, je continuerai ma lutte aux côtés du
couple présidentiel notamment avec tous mes acquis au sein du parti
FRAP dont Mme Chantal Yayi de SOUZA est la présidente d’honneur.

En se référant aux désirs du chef de l’Etat sur la politique
d’intégration et du positionnement des femmes à tous les niveaux de
décisions, le Groupe FCBE à travers ses dinosaures n’ont adhéré à
cette option et n’ont d’égard à aucune vision du leader charismatique
du Groupe et surtout avec les ouvriers de la 26ème heure.

Avant que vous ne ternissez l’honneur et les droits de la gente
féminine au détriment des intérêts égoïstes et personnels orchestrés
par certains leaders dudit groupe, je préfère me retirer pour ne pas
être comptable demain de cette machination.

Pour en finir, je voudrais vous rappeler que ma requête s’articule sur
deux points dont celle de ma démission du groupe FCBE et du retrait
pur et simple de mon dossier de candidature car je ne suis candidate à
rien. Votre refus à mes désirs pourrait entrainer des conséquences
désagréables et que là-dessus il n’y aura pas de compromis.

Votre réaction prompte et diligente m’obligerait.

Dans l’attente de votre réaction, recevez, Monsieur le Coordonnateur
National, l’expression de mes dévoués.

Ampliation :

- Mme Chantale YAYI de SOUZA Première Dame
- M. Marcel de SOUZA- Président du Parti FRAP
- Autres

Source : L'Autre Fraternité

BENIN – DEMISSION EN CASCADE AU SEIN DES FCBE : 60 PARTIS SUR 120 AURAIENT CLAQUE LA PORTE DU PARTI PRESIDENTIEL

BENIN - Chemin de fer Cotonou-Parakou - L’OCBN est dissoute : Les travaux de réhabilitation lancés

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20/03/2015

BENIN - Chemin de fer Cotonou-Parakou - L’OCBN est dissout : Les travaux de réhabilitation lancés

Les travaux de réhabilitation du chemin de fer reliant Cotonou à Parakou ont effectivement démarré hier jeudi 19 mars 2015. D’éminentes personnalités, notamment, le chef de l’Etat, Boni Yayi et son homologue du Niger, Mahamadou Issoufou, ont pris part au lancement des travaux.

Le top des travaux de réhabilitation de la voie ferroviaire reliant deux villes à statut particulier, à savoir, Cotonou et Parakou vient d’être donné. Deux coups de battes à bourrer ont été donnés par le président Boni Yayi et son homologue Mahamadou Issifou, en compagnie de l’ancien ministre français, Michel Roussin. Pour marquer cette importante étape du projet de la boucle ferroviaire, un trafic d’exécution a été effectué. A cet effet, quatre wagons de 56 places assises ont desservi à titre symbolique le court trajet entre la Gare Cadjèhoun-St Jean et la Gare centrale de Cotonou. A l’intérieur de ces quatre wagons, se trouvaient plusieurs personnalités avec à leur tête, les présidents Boni Yayi et Mahamadou Issoufou. L’ancien ministre français, Michel Roussin, a rassuré les deux pays de l’engagement du groupe Bolloré à continuer son œuvre et à respecter le calendrier établi. Pour répondre aux standards internationaux, il a précisé que certains pays partenaires ont exigé l’écartement des voies et recommandé à Bolloré de prendre ses responsabilités dans l’équipement du réseau sans interrompre les travaux des rails. « Nous ne vous décevrons pas. Vous pouvez compter sur Bolloré, nous sommes des professionnels, nous le démontrerons. Les Blues Solutions apporteront une qualité de vie sur les zones traversées par les rails », a-t-il insisté. Pour sa part, le président nigérien a réitéré sa détermination à voir aboutir ce projet qui sera bénéfique pour les peuples du Bénin et du Niger. Il a, tout de même, fait renaitre l’espoir dans les cœurs des Nigériens qui attendent avec impatience le train. « Cela fait 80 ans que les Nigériens attendent le train. Il y en a qui se demandent même si le train ne s’est pas égaré. Non, le train ne s’est pas égaré. Grâce à Bolloré, nous avons retrouvé le train », a-t-il précisé. Pour sa part, le président de la République Boni Yayi a affirmé la renaissance des rails souhaitée par le peuple béninois. Pour lui, la boucle ferroviaire est un projet mobilisateur pour les Etats parties prenantes qui ont décidé de travailler pour la prospérité de leurs populations. Il a précisé que ce projet est mobilisateur parce qu’animé par un consortium diversifié porté par Bolloré, dont la compétence et le professionnalisme sont reconnus, mobilisateur parce que soutenu par l’investissement privé dans le secteur des rails. Il a aussi exprimé son vœu de voir les gares redevenir des centres de production et d’emplois.

La boucle ferroviaire

La boucle ferroviaire est un projet intégrateur des pays membres du Conseil de l’Entente. Il s’agit de construire ou de réhabiliter des lignes de chemin de fer pour assurer la liaison ferroviaire des cinq capitales que sont Abidjan, Ouagadougou, Niamey, Cotonou et Lomé, sur une distance de plus de 3000 km. La tranche béninoise concerne la réhabilitation du chemin de fer Cotonou-Parakou ainsi que la construction d’une nouvelle voie ferrée de Parakou jusqu’à Gaya, la ville frontière du Niger avec le Bénin, sur une distance totale de 574 kilomètres. Le coût global des travaux est estimé à environ 700 milliards de francs CFA. Le mémorandum d’entente signé le 7 novembre 2013 à Cotonou, entre les Etats béninois et nigérien et le groupe français Bolloré confie la réalisation et l’exploitation du chemin de fer Cotonou-Niamey à une multinationale, Bénirail plus précisément, et dotée d’un capital social de 70 milliards de francs CFA. L’actionnariat de la nouvelle compagnie d’exploitation se définit comme suit : les deux Etats auront chacun 10% de parts dans le capital de la société, 20% reviendront au secteur privé béninois, 20% au secteur privé nigérien et 40% au partenaire stratégique, le groupe Bolloré Africa Logistics, qui prend en charge la réalisation des infrastructures.

L’OCBN, désormais au passé

Le requiem de l’Organisation commune Bénin-Niger des Chemins de fer et des Transports (OCBN) a été prononcé hier. Les gouvernements du Bénin et du Niger ont signé, en marge du lancement des travaux de réhabilitation de la voie ferrée Cotonou-Parakou, un accord de dissolution de cette compagnie et de mise en concession de la ligne ferroviaire Cotonou-Parakou-Niamey. « Cet accord dissout l’OCBN ainsi que toutes les structures afférentes, les parties procéderont à la nomination d’un liquidateur », a indiqué le document de l’accord lu par le ministre des Affaires étrangères, Nassirou Bako Arifari. L’accord qui consacre en même temps la mise en concession de la construction, de l’équipement et de l’exploitation de la ligne ferroviaire entre provisoirement en vigueur dès la nomination du liquidateur. Les modalités d’application de la mise en concession, notamment, celles relatives au régime juridique, fiscal et douanier seront définies par la convention avec les partenaires privés. L’accord sera ensuite soumis à ratification aux parlements des deux pays. Les échanges des instruments de ratification devront entériner la mort de l’OCBN. « Nous avons décidé de dissoudre l’OCBN et de trouver une formule pour permettre au partenaire d’avancer dans les travaux. Nous sommes en train d’écrire l’histoire, nous faisons un pas qualitatif dans l’avancée de l’intégration », a commenté Mamahadou Issoufou, président de la République du Niger, lors d’un point de presse à l’aéroport de Cotonou. Le chef de l’Etat, Boni Yayi, a assuré que cet accord fournit des armes et des munitions pour rapprocher les peuples du Bénin et du Niger. « Nous voulons créer une véritable alliance de coprospérité entre nos deux pays », a-t-il expliqué.

Rastel DAN

Source : L’Evènement Précis

BENIN - Chemin de fer Cotonou-Parakou - L’OCBN est dissoute : Les travaux de réhabilitation lancés

BENIN - Elections législatives 2015: L’Alliance ABT forme ses candidats

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23/03/2015

L’Alliance ABT se met en ordre de bataille pour les prochaines législatives. Elle a organisé les jeudi 19 et samedi 21 mars 2015, un séminaire de formation à l’intention de ses candidats. Le premier séminaire qui s’est déroulé au Centre Guy Riobé de Parakou a réuni les candidats des quatre départements du septentrion et des Collines, sous la présidence effective du président Abdoulaye Bio Tchané. Idem pour le second séminaire qui a eu lieu à l’hôtel Myosotis à Cotonou, au profit des candidats des autres départements. L’objectif visé est de partager avec tous les candidats, les idéaux de l’Alliance ainsi que les enjeux et stratégies mis en place pour faire face aux échéances qui s’annoncent. Le séminaire aura permis également de prendre les dispositions pratiques en vue d’une surveillance effective des élections par l’Alliance ABT. A la clôture de la séance de Cotonou, le président Abdoulaye Bio Tchané a exhorté tous les candidats à porter haut le flambeau de l’alliance. Devant une centaine de candidats venus des sept départements, il a souligné la nécessité d’une cohésion interne en vue d’engager l’Alliance sur la voie de la victoire. « La solidarité doit désormais régner entre vous », leur a-t-il lancé. Les candidats de l’Alliance ABT sont tous des hommes et des femmes pétris d’expérience et de conviction. C’est pour la première fois qu’elle va aux élections, signale-t-on, sous sa propre bannière.

Olivier ALLOCHEME

Source : L’Evènement Précis

BENIN - Elections législatives 2015: L’Alliance ABT forme ses candidats

JURISPRUDENCE : Jusqu'où va l'obligation de conseil du notaire ?

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JURISPRUDENCE : Jusqu'où va l'obligation de conseil du notaire ?

Le 11/03/2015, par Etienne Nicolas, dans Civil / Contrat & Responsabilité.

Dès lors que le notaire ne peut pas suspecter l'échec du programme immobilier au jour de la signature de la vente, il n'est pas tenu d'en informer l'acquéreur.

Selon un Arrêt de cassation de la Chambre civile de la Cour de cassation rendu le 18/02/2015, le notaire n'est pas soumis à une obligation de conseil et de mise en garde concernant la solvabilité des parties ou l'opportunité économique d'une opération, en l'absence d'éléments d'appréciation qu'il n'a pas à rechercher. En l'espèce, le notaire n'était pas tenu d'informer l'acquéreur du risque d'échec du programme immobilier, car il ne pouvait pas le suspecter au jour de la signature de la vente.

Arrêt de la Cour de cassation, Chambre civile, rendu le 18/02/2015, cassation (14-11557)

La Cour de cassation, première chambre civile, a rendu l'arrêt suivant :

Sur le moyen unique, pris en ses deux premières branches :

Vu l'article 1382 du code civil ;

Attendu, selon l'arrêt attaqué, que par acte reçu le 30 décembre 2005 par M. C..., notaire associé de la SCP F...-C...-D..., devenue la SCP C...-D...-E..., M. X... a acquis, aux fins de défiscalisation, le lot n° 11 d'un ensemble immobilier classé au titre des monuments historiques ; que la commercialisation de l'immeuble ayant échoué et n'ayant pas permis de réunir les fonds suffisants pour entreprendre les travaux de réhabilitation, M. X... a assigné le notaire en responsabilité, lui reprochant de ne pas l'avoir informé sur les risques de l'opération ;

Attendu que pour accueillir ses demandes en réparation, l'arrêt retient qu'il appartenait au notaire d'attirer l'attention de l'acquéreur sur le fait que les avantages fiscaux espérés exigeaient un apport de fonds significatif et la vente de lots dans une mesure suffisante ;

Qu'en statuant ainsi, alors que le notaire, non soumis à une obligation de conseil et de mise en garde concernant la solvabilité des parties ou l'opportunité économique d'une opération en l'absence d'éléments d'appréciation qu'il n'a pas à rechercher, n'était pas tenu d'informer l'acquéreur du risque d'échec du programme immobilier, qu'il ne pouvait suspecter au jour de la signature de la vente, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;

Et vu l'article L411-3 du code de l'organisation judiciaire ;

Par ces motifs, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres branches du moyen :

Casse et annule, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 12 novembre 2013

Mme BATUT, Président

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