Quantcast
Channel: Le Blog de Benoît ILLASSA - Une passion pour le BENIN
Viewing all 1812 articles
Browse latest View live

BENIN – BARTHELEMY KASSA = PORTE-PAROLE D’UN REGIME DICTATORIAL : Une mission cornélienne pour les thuriféraires de YAYI et KABILA !!!

$
0
0

24/03/2015

Invité de l’émission « Zone franche » sur la chaîne de télévision privée Canal3 Bénin, le ministre du « sous-sol » voulant régler leurs comptes aux dissidents de l’Alliance Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), ne s’est pas donné de limites.

L’ardent défenseur du président Yayi a été même donné les stratégies, mêmes les plus antidémocratiques, utilisées par le chef de l’Etat pour imposer ses décisions et ses choix. L’exemple donné par Barthélémy Kassa : les deux élections du président Mathurin Coffi Nago à la présidence du bureau de l’Assemblée nationale. Parlant de ces élections, le ministre de l’énergie a révélé que ce sont des élections gagnées à coup de procurations et de séquestrations. « …Il faut dire la vérité au peuple. Nous savons très bien comment le Professeur Mathurin Nago, est devenu président de l’Assemblée nationale. La première fois, c’était avec 17 procurations. Pour la deuxième fois, on nous enfermé à Lokossa. Moi-même j’étais candidat. On nous a retiré nos procurations et on nous a interdit d’aller à l’Assemblée nationale », a expliqué ce dimanche, sans surement se rendre compte de leur gravité, Barthélémy Kassa aux confrères de Canal3 Bénin.

Les effets de l’addiction à la drogue dure du pouvoir, n’en sont que fort désastreux ! On a envie de croire en effet que le flot impétueux du désir du président Joseph Kabila, de s'éterniser au pouvoir, a fini par emporter toutes les digues de la raison chez Kabila-fils. En bandant les muscles à tout ce qui est ou s'apparente à ses yeux, à une menace à ses velléités monarchiques, Kabila a fini par focaliser sur la RDC, les railleries de toutes sortes. En tout cas, les activistes sénégalais Fadel Barro du Mouvement Y en a marre et burkinabè, Oscibi Johann, du Mouvement Le Balai Citoyen, arrêtés alors qu'ils tenaient une conférence de presse avec l'Ong Filimbi, un mouvement citoyen congolais qui lutte pour le changement politique en RDC, ne diraient pas autre chose. Ces activistes seraient d'autant plus fondés à soutenir que ce pays marche sur la tête, qu'ils ne feraient pas plus de tort à la RDC. De fait, le film déroulé par Oscibi Johann du Mouvement Balai Citoyen, en guise de témoignage au lendemain de sa libération, fait froid dans le dos. L'activiste burkinabè qui dit avoir connu la plus grande frayeur de sa vie, affirme avoir été jeté, tel un colis, dans le coffre-arrière d'une voiture des services de renseignement congolais. Et il enfonce le clou en affirmant avoir été traité, comme ses compères sénégalais et congolais, de tous les noms de criminels : bandits détenant par-devers eux kalachnikovs et drogue, terroristes, bref, tout le répertoire de la brutalité verbale leur a été craché à la figure ! Autant dire qu'ils ont été pris ni plus ni moins que pour des ennemis de la RDC, qui auraient pu être réduits au silence si la mobilisation internationale n'avait pas suivi cette énième pratique ténébreuse du régime de Kabila. Il est pourtant curieux de constater qu'à propos de tous les crimes reprochés à ces hérauts de la démocratie, le pouvoir n'ait jamais été en mesure d'apporter la moindre preuve de leur culpabilité. Bien au contraire, tout a été en effet fait, comme si l'on a voulu frapper fort pour l'exemple, aux fins de marquer les esprits. Quant aux preuves, on verra après. On les aurait pris en flagrant délit d'actes déstabilisateurs, qu'on n’aurait rien trouvé à redire.

La démocratie est tout ce qui manque dans la culture de bien des régimes africains

En réalité, dans cette affaire, on a baigné en plein vaudeville où le mensonge d'Etat est pour le moins clair. Et pour donner des ailes au mensonge, une fois de plus, les spécialistes de la rhétorique politicienne et autres défenseurs des causes non défendables ont été mis à contribution. Et dans l’art de transformer le mensonge en vérité, c'est connu, les porte-parole des gouvernants sous les républiques bananières tiennent toute leur place. Franchement, on ne voudrait pas être à la place de certains, obligés qu'ils sont généralement de mentir comme des arracheurs de dents, s'obstinant à vouloir faire passer pour blanc ce que tout le monde voit clairement affiché noir. Quelle responsabilité nauséeuse que celle de porte-parole du gouvernement au service d'une dictature ! Et ces ministres sont d'autant plus à plaindre que, de plus en plus, la soif d'alternance gagne les peuples africains qu’ils finissent par se mettre à dos, par leurs allégations révoltantes faites de déni de la vérité à la limite de l'arrogance. Et pourtant, l'histoire regorge de tristes fins de règne, où l'on a vu des régimes vermoulus, vomis, se voir finalement chasser sans ménagement. Des scènes regrettables qui n'auraient pourtant jamais existé si les gouvernants avaient, bien sûr, accepté de jouer à fond la carte de la démocratie. La démocratie, la vraie, est tout ce qui manque dans la culture de bien des régimes africains, à commencer par ceux de la RDC qui s'en sont pris aux activistes. En vérité, ils représentaient moins une menace pour la RDC, que pour eux-mêmes. Car, en quoi Oscibi Johann, Fadel Barro et autres étaient-ils des terroristes, des ogres s'apprêtant à monter à l'assaut de la citadelle RDC ? Pure fable ! Cela dit, il faut saluer l'attitude des autorités burkinabè et sénégalaises pour leur prompte réaction qui aura permis la libération de leurs compatriotes. Evidemment, la lutte n'est pas terminée. Celle-ci devrait être portée à bout de bras par cette internationale de la société civile en gestation, ainsi qu’une jeunesse africaine qui devraient se montrer plus que jamais déterminées. Elles devraient se montrer engagées non seulement contre l'embastillement des activistes congolais dont la levée d'écrou n'est toujours pas effective, mais aussi pour porter ce message à tous ces dirigeants jamais rassasiés de pouvoir : face à leur boulimie de pouvoir, ils les trouveront sur leur chemin. De sorte que tous ces potentats africains prennent la mesure que plus rien ne sera comme avant, pour emprunter une formule en vogue à Ouagadougou.

Sources : LNT et "Le Pays"

BENIN – BARTHELEMY KASSA = PORTE-PAROLE D’UN REGIME DICTATORIAL : Une mission cornélienne pour les thuriféraires de YAYI et KABILA !!!

BENIN – DEBATS : Après YAYI en 2016, faut-il une Commission de Réconciliation Nationale et des Réformes pour unir les béninois à l’image du Burkina Faso ???

$
0
0

24/03/2015

Commission de la réconciliation nationale et des réformes: 250 000 FCFA/mois/membre

La Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) a tenu, le 21 mars 2015 à Ouagadougou, sa première conférence de presse. Occasion pour le président de la Commission et 4 de ses vice-présidents de présenter les missions à accomplie en 5 mois par la CRNR.

250 000 FCFA par mois, c’est ce que percevra chaque membre de la commission de réconciliation nationale et des reformes. L’information a été donnée à l’occasion de la rencontre avec les Hommes de médias organisée par la structure chargée de réconcilier les Burkinabè.


Au nombre de 36 dont deux démissionnaires, les membres de la Commission présidée par l’archevêque de Bobo-Dioulasso, Monseigneur Paul Ouédraogo, ont montré leur engagement à conduire à bien la mission à eux confiée. Mais le temps étant compté, la commission a voulu gagner en temps. C’est pourquoi, après la prestation de serment de ses membres le 13 mars 2015, elle a commencé à travailler avant de se présenter à la presse. Elle a déjà eu, à en croire Mgr Paul Ouédraogo, deux travaux en plénière les 10 et 20 mars qui leur ont permis de se pencher sur le projet de règlement intérieur et le projet de budget avec la fixation d’un montant forfaitaire uniforme d’indemnités de 250 000 F CFA pour chaque membre.
Un montant loin des 5,5 millions mensuels précédemment annoncés par Siaka Coulibaly, l’un des membres démissionnaires. «C’est après cette plénière que deux membres sur les 36 qui composent la commission à savoir Ismaël Diallo et Siaka Coulibaly ont démissionné», a expliqué le président de la structure.

Le président de la Commission a également rappelé le contexte de sa création. Elle a été créée par la loi organique et dispose de larges attributions sur cinq chantiers majeurs constitués de sous-commissions. Ce sont: la sous-commission vérité, justice et réconciliation nationale, les réformes constitutionnelle, politique et institutionnelle, la réforme électorale, les finances publiques et le respect du bien public et enfin, la gestion des médias et de l’information.
Elle a été mise en place dans l’optique d’asseoir un renouveau politique au Burkina Faso. Ce qui requiert d’une part une véritable catharsis nationale à partir de la vérité et de la justice, gage d’une réconciliation nationale et d’autres réformes fondamentales et courageuses aux dires de l’archevêque. La Commission dont la mission première est «d’établir les fondements d’une société véritablement démocratique, juste, libre et inclusive au Burkina», a été instituée à cet effet.


Les membres de la CRNR ont saisi l’opportunité pour lancer au peuple, un appel «à la retenue et au respect du sacrifice des martyrs de l’insurrection populaire, de la mémoire des héros nationaux et des nombreuses victimes des années passées (…) Les propos négationnistes et les postures arrogantes doivent céder la place à l’apaisement des cœurs et à l’exercice de la vérité et de la justice pour la réconciliation nationale.» Mais la Commission a été, on ne peut, plus claire sur le fait qu’elle n’est pas une juridiction qui doit se saisir des dossiers et procéder à des arrestations comme le stipule le deuxième tiret de l’article 4 de la loi organique. Un argument avancé par Siaka Coulibaly pour rendre sa démission. «Dommage que le démissionnaire Siaka Coulibaly ait eu une autre interprétation de l’article», a regretté le président de la Commission. Pour lui, le remplacement des démissionnaires n’incombe pas à la Commission mais plutôt aux autorités de la Transition.

Il a mentionné qu’il est attendu de la Commission des propositions faites à l’Etat et aux différents acteurs de la société sur des amendements de la loi, des projets de textes de loi, des mesures de réformes structurelles, des « recommandations fortes » et des actions stratégiques pour une renaissance nationale.


Etaient présents à la rencontre d’autres membres de la CRNR dont la 1ère vice-présidente, Lucienne Zoma, le 2ème vice-président, Me Guy Hervé Kam, le 4ème vice-président, Salifou Sangaré et le rapporteur général, Ra-Sablga Seydou Ouédraogo.


Omar Compaoré

Source : Les échos du Faso

BENIN – DEBATS : Après YAYI en 2016, faut-il une Commission de Réconciliation Nationale et des Réformes pour unir les béninois à l’image du Burkina Faso ???

BENIN – LEGISLATIVES 2015: La ruse de YABO va faire mordre la poussière aux FCBE de DASSA

$
0
0

BENIN – LEGISLATIVES 2015: La ruse de YABO va faire mordre la poussière aux FCBE de DASSA

25 mars 2015 par richard

La liste Fcbe validée par la Cena donne, dans la 9è circonscription électorale, le sentiment d’une trahison humiliante. Et ça craint pour Yayi Boni qui a dit avoir impérativement besoin de la majorité parlementaire, le soir du 26 avril.

Dassa-Zoumé est tout naturellement acquise à la cause de tout Chef de l’Etat originaire du septentrion. Localité paisible située aux confluents des régions nord et sud du Bénin, la commune des 41 collines, comme on l’appelle, s’en va basculer dans l’opposition et démentir le résultat des urnes pour échapper au contrôle du palais de la Marina. Pour une fois de son histoire. Le revirement spectaculaire auquel la menace donne droit est redouté, tant il se joue dans le tournant des législatives les plus vitales pour Yayi Boni et qu’il relèvera du jamais vu.

En rupture de confiance

De sources bien introduites, on apprend que contre cette hantise, son Excellence l’ambassadeur Zomahoun D. Cyr Rufin est sur la braise et n’a plus de répit. Rappelé de Tokyo en consultation d’urgence, il y a plus d’un mois, ce fidèle des fidèles de Yayi Boni dans la zone multiplie rencontres et concertations. Objectif: «remobiliser les troupes pour la campagne électorale et parvenir à concilier les positions qui peuvent encore l’être». Sa lettre de mission: «faire demeurer Dassa-Zoumé dans le giron du régime en place. Ce n’est qu’un acte de désamour à l’égard des Fcbe du Zou-nord, qui enclenche le relâchement de la mobilisation en faveur du pouvoir. A cela, la ville carrefour et cité au charme pittoresque est sur les dents et jure de se faire respecter… dans les urnes. Irrémédiablement. Les populations de la localité estiment que leur fidélité au Chef de l’Etat a été trahie. Les grognes, manifestations de rue, démissions et repositionnements sur des listes adverses, récemment enregistrés à Kétou et ailleurs, dans des fiefs Fcbe, leur en donnent l’alibi.

Le mécontentement, indiquent nos sources, ne prendra pas le chemin des rues à cause du travail titanesque de colmatage de brèches qu’abat l’ambassadeur Zomahoun. On admet cependant que Dassa-Zoumé aura été tout autant victime des ruses dénoncées à Bantè, Abomey-Calavi etc. L’expression en serait le choix clandestin de chevaux partants non qualifiés pour les législatives d’avril prochain.

Le tout-Dassa-Zoumé miserait sur un certain Emile Kougbadi. Jeune cadre de l’administration publique, on le crédite d’être -à quarante ans- dynamiquement très populaire. Adulé des communautés majoritaires de la région -mahi et, idaatcha à laquelle il appartient- il est l’actuel Directeur général de l’Agence nationale béninoise des services de communications électroniques et de la Poste. C’est lui qui a l’onction des composantes socio-culturelles de son Dassa natal qu’«il maîtrise jalousement dans le creux de sa main». Son nom évoqué est inscrit comme tête de liste Fcbe. Mais à la surprise générale, on découvre ce que d’aucuns considèrent comme une supercherie de mauvaise aloi. Un plan B était entretemps venu en substitution de la liste de consensus censée remonter au Chef de l’Etat. Les populations auront compris que leur liste a subi de profondes modifications. Elle est dorénavant expurgée du «précieux sésame» qui leur ferait franchir –par le principe de la représentation directe- les pas de la porte de l’hémicycle du Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Sieur Jean-Eudes Okoundé, titulaire, et dame Christelle Houndonougbo, sa suppléante, ont les faveurs de Boni Yayi et de ses conseillers de l’ombre. Ils auront bénéficié du lobbying de deux personnalités. L’un est un des dignitaires politiques de la région, un ancien de la Boad et ministre des transports du général Kérékou et l’autre, Komi Koutché, l’actuel ministre des finances. Ils ont convaincu le chef que les porteurs sûrs de ses idéaux, dans cette circonscription tampon, sont ceux de leur plan B.

Candidats aux péchés mignons

Aussi richissime homme d’affaires qu’il est, Jean-Eudes Okoundé ne suscite guère l’engouement des siens et reste impopulaire à sa manière auprès d’eux. On lui prête d’être difficile d’accès, hautain et égoïste heureux, bien que bénéficiant de juteux contrats à lui concédés par l’Etat béninois. De sa fidélité à Yayi, des doutes sont émises et les langues se délient. On raconte par exemple qu’à l’une des rencontres préparatoires de la Convention des cadres de Dassa-Zoumé initiée avec succès par l’ambassadeur Zomahoun, courant novembre-décembre 2014, il a suggéré et défendu de ne programmer ni meeting ni caravane de remerciements au président Yayi. Pour lui, l’événement relevait d’une activité apolitique de développement à laquelle les cadres de toutes obédiences étaient conviés. La suite prouve qu’il a eu tort de penser ainsi. Une caravane noire de monde à laquelle il finit par prendre lui-même part est organisée en l’honneur de Yayi Boni et de sa sollicitude à donner à la ville ses lettres de noblesse. En 2011 déjà, M. Okoundé était candidat sous la bannière des Cauris 2 dont ne voulait pas entendre parler le leader charismatique des Fcbe. Quant à dame Houndonougbo, son principal tort est d’être citée dans le macabre dossier du décès tragique de sa domestique, dans des conditions à tout le moins inavouables. Ainsi mis devant le fait accompli, les Fcbe de Dassa regrettent de vouloir se faire hara-kiri.

Cette situation de mésentente ourdie est en cours à Bantè. Là, Grégoire Laourou, l’ancien argentier national et Komi Koutché, l’actuel, sont à couteaux tirés. Le premier, mentor du deuxième, n’a trouvé son salut qu’avec l’Alliance Eclaireur plutôt que d’être sur la liste Fcbe. Et des électeurs jurent de prêter à l’opposition, le temps d’une législature, deux des trois sièges en compétition dans la 9è. Pour n’avoir pas été associés au plan B imposé, ils menacent de le boycotter.

Dans Dassa divisée, les reports de voix profiteront à un troisième larron: FagnonKotchami Nicaise. Yayi Boni, auprès de qui l’irréductible honorable député est tombé en disgrâce, va devoir composer avec son ancien ministre déchu. On espère seulement pour les Fcbe que les appels incessants à l’union sacrée lancés par l’ambassadeur Zomahoun s’intensifient pour réussir à apaiser les cœurs et atténuer les rancœurs. Mais le risque de voir la liste «Ufedd-Bénin Nouveau» de Fagnon l’emporter est élevé. Le chef de l’Etat et son think-tank, à la manière d’un serpent aux abois, se seraient mordu la queue par l’usage à outrance et sans panache de la ruse, seul apanage qui est le leur en politique.

Emmanuel S. Tachin (Coll)

Source : La Presse du Jour

BENIN – LEGISLATIVES 2015: La ruse de YABO va faire mordre la poussière aux FCBE de DASSA

MEDIAS: Evelyne DIATTA – ACCROMBESSI lance EDAN TV!!!

$
0
0

Le Point Afrique - Publié le 24/03/2015 à 11:21

MEDIAS: Evelyne DIATTA – ACCROMBESSI lance EDAN TV!!!

C’est la petite dernière des chaînes de télévision panafricaines... et elle affiche déjà de grandes ambitions.

Par Viviane Forson

EDAN TV pour (Evelyne Diatta-Accrombessi Network), ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il est en ce moment sur toutes les lèvres. Et pour cause. Depuis presque trois ans maintenant, le projet était en gestation, tenu secret. Enfin... jusqu’à ce mardi 24 mars, jour de son lancement officiel depuis Boulogne-Billancourt, banlieue de l’Ouest parisien. EDAN TV intégrera ainsi le bouquet Evasion de Canalsat en Afrique. Sa fondatrice, Évelyne Diatta-Accrombessi, la quarantaine passée, communicante hors pair, diplômée en sciences politiques, passée par de grandes entreprises de télécommunications et un temps directrice de la communication de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, affiche d’emblée la couleur : "C’est vrai que je ne suis absolument pas issue du monde audiovisuel, mais je suis une enfant de la télé. Les programmes me plaisaient, mais j’étais souvent frustrée de ne pas me voir et me refléter plus souvent à la télévision, et donc j’ai nourri secrètement l’idée de produire des programmes.”

Des role-models pour inspirer le continent

L’idée de monter une chaîne de divertissement répond à deux besoins, selon la directrice. "Je me suis rendu compte que produire des programmes, c’est ensuite trouver la plateforme pour les vendre et donc je me suis dit à l’âge de la maturité, tout en observant le marché surtout francophone où il y a encore de la place pour une chaîne qui proposerait un rendez-vous à tout le monde mais qui offre une fenêtre sur une diversité qui existe mais de manière très calibrée en France, et pour l’Afrique, il n’est pas question de diversité mais de relever le niveau de la qualité des contenus et de proposer de la diversité dans ces contenus." Et voilà Canal+ qui lançait en octobre dernier la chaîne A+, à la manoeuvre pour accompagner le développement d’EDAN TV. Un mariage de raison pour les deux parties. "C’était relativement naturel parce qu’ils sont majoritaires pratiquement sur la zone francophone, et puis c’est un diffuseur assez puissant, et puis l’édition de la chaîne se fait en premium, c’est-à-dire que je serais dans la play TV, et puis il a fallu les convaincre de l’opportunité de la chaîne, de la lancer en partenariat avec eux", explique Évelyne Diatta-Accrombessi.C’est donc sur le terrain du contenu qu’EDAN TV veut défendre sa place. Au menu de ses programmes : des séries telles queScandal, Empire, Real Housewives of Miami, une télé-réalité, ou encore la série à succès Criminal Minds, des films afro-américains, africains et européens. Certes, certaines séries sont du déjà-vu pour les téléspectateurs hors d’Afrique, mais la chaîne promet de faire évoluer sa programmation, et prévoit même la production de documentaires et productions africaines, même si des chiffres ne sont pas communiqués sur le budget alloué à ce type de programmes. Mais, dès 2015, EDAN TV promet une révolution cathodique en proposant des productions originales, notamment une émission hebdomadaire consacrée au décryptage de l’actualité pour cible une audience entre 15 et 55 ans. Un objectif sur lequel l’ancienne directrice de la communication est attendue, vu la soif actuelle des Africains pour des programmes de qualité, à visée éducative.

EDAN TV révèle ses coulisses

La nouvelle chaîne dispose de bureaux à Paris, mais son siège est à Londres. La fondatrice justifie ce choix par les difficultés à diffuser des films afro-américains en France, mais clairement aussi parce que l’Angleterre offre plus d’avantages fiscaux. Le financement de la chaîne est assuré par "un regroupement de partenaires africains et européens, issus notamment de l’industrie et des médias", dont le fonds d’investissement sud-africain TransAfrica Capital. Soulevant de nombreuses questions sur les origines du financement de la chaîne, Évelyne Diatta-Accrombessi regrette qu’il n’y ait pas plus d’Africains au tour de table : "Vous partez avec un projet qui est écrit et vous êtes souvent seul à croire en ce que vous voulez faire, mais le principal est de trouver des interlocuteurs de qualité et je suis fière que ce soit un fonds d’investissement africain qui soit derrière EDAN, pas parce que j’aurais refusé de l’argent d’ailleurs, mais il se trouve que ce sont les personnes qui se sont positionnées, ils sont sud-africains et ils ont vu tout de suite l’opportunité d’investir dans une Afrique francophone où le terrain audiovisuel est en pleine mutation, parce qu’ils ont une vision panafricaine et ici il n’y a pas d’Anglais, il n’y a pas de Français, il y a un territoire, il y a des choses à faire et c’était naturel pour ce fonds de me soutenir."

Un investissement de cinq millions d'euros

Au démarrage, donc, la chaîne a investi près de cinq millions d’euros. Un chiffre qui revient assez régulièrement lorsqu’une chaîne se lance. Ce budget est amené à évoluer, tout comme le comité directoire d’EDAN TV, essentiellement représenté par des hommes non africains, excepté un Sud-Africain, au moment du lancement. La chaîne distribuée par Canal+ a pour directeur des programmes Barry Schulman, un Américain à l’origine du succès de Sci Fi Channel, dont il avait élaboré les programmes. Mais à savoir si EDAN TV pourra se développer en toute indépendance vis-à-vis de son concurrent A+, la communicante s’est substituée à la passionnée de documentaires. Et d’affirmer que les deux chaînes regardent dans la même direction dans le but finalement de conquérir un seul et même marché.

MEDIAS:  Evelyne DIATTA – ACCROMBESSI lance EDAN TV!!!

BENIN - LES DELIRES DU CONSEIL DES CHEFS COUTUMIERS SHABES : QUE DEVIENDRONT LES SHABES APRES LE REGNE DE L’IMPOSTEUR ROI BONI 1er ???

$
0
0

BENIN - LES DELIRES DU CONSEIL DES CHEFS COUTUMIERS SHABES : QUE DEVIENDRONT LES SHABES APRES LE REGNE DE L’IMPOSTEUR ROI BONI 1er ???


Savè, le 24 septembre 2010

D E C L A R A T I O N

Le Conseil des Chefs Coutumiers Shabè s’est réuni les jeudi 23 et vendredi 24 septembre 2010 en Assemblée Générale Extraordinaire pour la troisième fois en 2010 au Palais Royal de Savè. Sur les 50 Chefs Coutumiers invités, 45 ont répondu en personne à l’appel ou se sont faits représentés. (Voir liste de présence jointe).

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour: les dispositions à prendre pour que les prochaines élections présidentielles et législatives de 2011 se déroulent dans la quiétude et la paix dans chacune des localités du Pays Shabè.

Au cours de la séance, le Conseil a procédé au passage en revue la gestion des affaires du Pays Shabè par nos fils et filles intellectuels et politiciens Shabè depuis l’avènement de notre digne fils son Excellence le Docteur YAYI BONI à la Magistrature Suprême du BENIN.

Après une analyse sérieuse, il apparait clairement que la situation conflictuelle observée pendant ces quatre dernières années au niveau du Pays Shabè est créée et entretenue par certains cadres, intellectuels et politiciens Shabè qui ne cessent de faire immixtion de façon intempestive et répétée dans les affaires de la Chefferie Traditionnelle Shabè.

La Chefferie Traditionnelle Shabè n’est pas une Association de Développement.

Le Conseil constate avec amertume que certains de ses membres sont instrumentalisés par ces cadres pour se faire nommer par le Président de la République ou à des fins électoralistes. Le cas le plus déplorable est celui d’Oyéwolé Balè de Kaboua qui a fini par perdre une grande partie de sa crédibilité, de son autorité sur les populations de Kaboua.

Le Conseil a par ailleurs pris connaissance du contenu de l’Appel de l’Ambassadeur Joseph Olabiyi YAÏ(prince Ifaa), dénonçant un viol de l’idéal de paix en pays Tchabè paru dans l’aurore n°2167 du lundi 05 juillet 2010. Le passage ci-après a retenu particulièrement l’attention de tous les participants à l’Asemblée Générale Extraordinaire:

«Le passé éduque le présent pour bâtir le futur. C’est pourquoi nous lançons un appel humble et respectueux aux deux rois, Adetutu et Oyédekpo pour qu’ils concluent un protocole de paix et d’entente entre eux, condition sine qua non pour la paix et le développement dans tout le pays Tchabè. Nous les appelons à se souvenir et à s’inspirer de la noblesse d’esprit caractéristique de nos ancêtres, notamment de leurs prédécesseurs …»

Tout le monde a connu le prédécesseur immédiat de SRM Oba Adetutu Akenmu AKIKENJU VI, qui est SRM Oba Adéléké Akenni IFAA VI.

Qu’en est-il d’Oyédekpo?

En tout état de cause, le Conseil demande à tous de s’en tenir strictement à la souveraine Décision Royale n° 001-2010/Onishabè en date de 20 février 2010

portant interdiction formelle au sieur YAÏ Lucien d’arborer des attributs de chef coutumier et de se comporter comme tel. Car parmi les Chefs Coutumiers Shabè, il n’y a pas et il n’y a jamais eu depuis SRM Ola Obè Omo Baba-Guidaï, de Chef Coutumier portant le titre ou le nom d’Ola Amushu. Donc Le Sieur YAÏ Lucien agent forestier à la retraite, domicilié à Kilibo Ogbo (domaine appartenant à la lignée royale Ifaa) qui s’est auto proclamé Roi Ola Oyédékpo AMUSU n’est pas un chef coutumier Shabè selon les normes coutumières et traditions Shabè. Il est un imposteur.

Enfin le Conseil invite tous les Shabè de tirer profit avec lui de ces quelques réflexions édifiantes émises par le Professeur IGUE John dans le magazine Economie du 18 juin 2010:

«… Si ce forum peut arriver à entrainer des déclics sur le fait que nous devons nous ressaisir, nous les élites africaines, ce serait déjà un grand pas. Les élites ont pris les populations africaines en otage et en vivent. Dans cette perspective, nous ferons encore cinquante ans, sans que rien ne change. Le symbole de l’école partout, c’est la lumière, la lumière qui brille. Cela veut dire que les enfants qu’on envoie à l’école doivent revenir pour devenir lumière dans leur milieu. Mais malheureusement, ces enfants là ne sont plus la lumière aujourd’hui. Ils aggravent les conditions des populations qui ont financé leur formation. C’est avec l’argent du contribuable que tous ces cadres ont été formés. Mais qu’est-ce qu’ils retournent comme récompense à la base? Rien du tout. Ils sont toujours dans la manipulation de leurs propres populations

Eu égard à ce qui précède, le Conseil:

1. Exhorte tous les conseillers communaux de Savè à la patience, à la tolérance, et au calme afin de préserver la paix au sein du Conseil, seul gage d’un bon développement. Leur demande de décrisper le conseil afin que les différentes échéances électorales se déroulent dans de bonnes conditions dans la Commune de Savè.

2. Exhorte les populations nago de rester toujours mobilisées pour le retour triomphal de son excellence le Docteur Thomas BONI YAYI en 2011, car il est le seul à pouvoir répondre à nos attentes.

3. Demande respectueusement au Président de la République de bien vouloir comprendre la nécessité de laisser le choix des candidats aux différentes échéances électorales s’opérer à la base et non de là-haut comme à l’accoutumée. Lui demande également de bien vouloir donner l’opportunité au couple Félicien Chabi ZACHARIE et OBA CHABI Dénis d’avoir un second et dernier mandat aux prochaines élections législatives.

4. Mettra sur pied des comités de supervision lors des différentes échéances électorales dans toutes les localités du Pays Shabè afin d’avoir un œil vigilant sur le déroulement de ces processus électoraux.

Le Conseil

Commentaires


HOUETO01/10/2010 15:31


La déclaration du conseil des chefs coutumiers SHABE pose à mon avis 3 problèmes:
1-les cadres shabè font immixtion dans les affaires de la chèferie traditionnelle shabè;
cette immixtion est observée dans toute les chefferies traditionnelles du pays du nord au sud comme de l'Est à l'Oeust. Elle a pour conséquence la division constatée dans non seulement les
chefferies mais également dans la cellule familiale, le déchirement observé ça et là dans le pays est la résultante de la politisation de nos tradition;donc ce n'est pas que dans les régions SHABE
que nos cadres ont profané nos valeurs traditionnelles.
2- le conseil exhorte les populations nago de restées mobiliser pour le retour trionphal de Boni Yayi:
Cette exhortation est une intervention de la chefferie dans la politique, alors que les chefferies devraient constituer pour nous béninois des greniers de sages auxquels en dernier recours la
société ferait appel pour des sorties de crise. La déclaration va jusqu'à demander à Boni Yayi de permettre à certains fils SHABE de briguer un second mandat, c'est à la limite abérant, c'est
honteux, c'est un acte de division car la chefferie est sensée défendre et garantir les intérêts de tous les fils d'une aire culturelle donnée. Ceci fait resurgir une interrogation dans mon esprit:
que ce passerait-il si un fils SHABE nourrissait la noble et légitima ambition de briguer le même mandat que ceux recommandés arbitrairement et de manière autoritaire par la chefferie? je vous
laisse répondre à cette question chers lecteurs;
3-la déclaration de la chefferie enfin, qualifie Monsieur Boni YAYI de digne fils SHABE ceci m'inspire une question, il y a t-il un fils SHABE de père et de mère à considérer comme n'étant pas
digne fils?
Enfin, désormais,j'exhorte à mon tour tous les fils de autres aires culturelles (FON? GOUN? BATONOU? BARIBA AÏZO et autres) à se mobiliser derrière tout candidat autre qu'un digne fils SHABE et que
l'on laisse les populations SHABE élire leur digne fils à la magistrature suprême du pays SHABE.

Source : http://illassa-benoit.over-blog.com/article-benin-declaration-du-conseil-des-chefs-coutumiers-shabe-58035526.html

BENIN - LES DELIRES DU CONSEIL DES CHEFS COUTUMIERS SHABES : QUE DEVIENDRONT LES SHABES APRES LE REGNE DE L’IMPOSTEUR ROI BONI 1er ???

HYPERPRESIDENT : quatre mesures pour vaincre l’Etat néo-patrimonial en Afrique

$
0
0

20/02/2015

Certains États bureaucratiques africains maintiennent à l’interne des formes de domination néo-patrimoniale qui s’appuient sur le clientélisme, la loyauté, l’allégeance ou la soumission. En effet, le chef de l'État et ses proches gèrent les ressources publiques comme un héritage familial. Il y a une non-dissociation des rôles politiques et économiques, confusion entre les biens publics et les biens privés et entre l’individu et sa fonction. Il n’existe pas de réédition des comptes.

Il s’en suit des paradoxes saisissants : des pays comme la Guinée font partie à la fois des plus riches en ressources naturelles (« catastrophes géologiques ») et des plus pauvres en développement humain alors que d’autres comme le Botswana sont à la fois parmi les plus grands producteurs mondiaux du diamant et parmi les moins corrompus. Il s’agit probablement d’une différence de gestion. Notre question est donc de savoir comment sortir du cycle infernal de la gestion (néo)patrimoniale.

Réduire l’hyperprésidentialisme

Certains auteurs comme Tcheta-Bampa[1] parlent de la domination de la rationalité politique sur la rationalité économique incitant à des guerres ou des coalisations d’individus exclus des réseaux de clientélisme qui se surinvestissent dans la conquête du pouvoir dans le but de contrôler à leur tour une partie des rentes. Ce comportement est causé par l’institutionnalisation des dispositions politico-culturelles précoloniales et coloniales qui ont fait du chef un hyper président ou un roi (néo-présidentialisme). Il convient donc de réformer les régimes politiques dans l’essentiel des pays africains pour réduire l’étendue des pouvoirs présidentiels en optant par exemple pour les régimes ou démocraties parlementaires où il existe des contre-pouvoirs suffisants permettant de prévenir ce mode de fonctionnement.

Réformer le droit de propriété

La gestion néo-patrimoniale conduit surtout à des biens mal acquis qui, selon le Centre national de coopération au développement, sont « tout bien meuble ou immeuble, tout avoir ou fonds susceptible d’appropriation privative soustrait illégalement du patrimoine public ». Une étude du Comité catholique contre la faim et pour le développement publiée en mars 2007, évalue entre 100 et 180 milliards $ les avoirs détournés par des dirigeants au cours des dernières décennies. Tout cela est rendu possible par la faiblesse du droit de propriété qu’il convient de réformer pour séparer le patrimoine public du patrimoine privé. De nos jours, la perspective de sécurisation foncière et de la gestion des ressources naturelles repose sur une conception patrimoniale de type institutionnel comme le montre par exemple Moustapha Diop (2007) sur ses propositions de réformes foncières en Guinée. Dans ce genre d’approche où les droits de propriété ne sont pas définis (les ressources naturelles appartiennent à l’État et par conséquent, à personne), les profits reviennent au plus fort qui peut être un groupe d’individus armés, une multinationale prédatrice ou une personnalité politique de premier plan comme le Chef de l’État. Un propriétaire doit être désigné. Il peut être la commune environnante comme dans les États décentralisés, le découvreur de la ressource comme dans le droit de la propriété industrielle où la marque appartient à celui qui la dépose en premier (accord de Bangui) ou le propriétaire du terrain détenant un titre foncier comme aux Etats-Unis. Dans le cadre d’une gestion communautaire, des organisations comme l'UICN, le WWF ou le GIZ (GTZ) proposent de développer une gestion pluripartite et participative basée sur la négociation, l'apprentissage et des approches collaboratives, avec un objectif de réduction de la pauvreté et des inégalités. Il s’agit d’une « situation dans laquelle au moins deux acteurs sociaux négocient, définissent et garantissent entre eux un partage équitable des fonctions, droits et responsabilités de gestion ». C’est donc un processus qui permet de passer du patrimoine naturel au capital naturel qui est facteur de croissance.

Instaurer des mécanismes de transparence

Selon le FMI, entre 1999 et 2002, 248 millions $ provenant de l’extraction du brut n’ont pas laissé de traces dans la comptabilité congolaise par exemple. Selon Le Monde du 25/03/2004, dans le budget 2003 du Congo, sur les 800 millions $ de rentes pétrolières, seulement 650 millions $ ont été inscrits. Cela est rendu possible par l’absence des mécanismes de transparence qui permettrait d’assurer l'appropriation publique et le partage des avantages comme recommandé par l'Initiative pour la transparence des industries extractives Publish What You Pay et Transparency International. Il sera beaucoup plus difficile de voler ou de mal gérer les ressources naturelles lorsque le grand public pourra vérifier combien est extrait, combien est vendu et où va l'argent comme en Norvège où chaque citoyen peut aller sur le site public www.nbim.no [5]pour connaître la richesse pétrolière à la seconde. Il faudrait aussi améliorer les normes fiscales internationales pour éviter le transfert de bénéfices, l'évasion fiscale et les flux financiers illicites. Enfin, des ONGs locales devraient s’impliquer comme Maka Angola pour révéler la corruption dans l'industrie pétrolière locale.

Opter pour un leadership axé sur le développement

La rationalisation de l’utilisation des ressources publiques pour l’amélioration des conditions de vie en Afrique passe enfin par un bon leadership axé sur le développement. Par exemple, le Ghana sous John Kufuor a bénéficié grandement de sa richesse pétrolière pour être le premier pays africain à réduire de moitié l'extrême pauvreté selon l’ONU. Un dialogue national sur les avantages et les pièges du pétrole avait été lancé dès sa découverte au large des côtes. Aussi, l’autosurveillance et l’autorégulation avaient été organisées entre toutes les institutions pétrolières notamment le Ghana Petroleum Commission, le Ministry of Energy and Petroleum, le Ghana National Petroleum Corporation et le Ghana Sovereign Oil Fund. Ce bon leadership devrait conduire à une gestion durable des ressources naturelles qui favorise leur renouvèlement ou leur conservation de manière pérenne, sans menaces de surexploitation.

En conclusion, il est possible du sortir du cercle vicieux du néo-patrimonialisme. Il suffit de réduire l’incidence de l’hyperprésidentialisme, instaurer des mécanismes de transparence, réformer le droit de propriété et opter pour un leadership axé sur le développement.

Par Louis-Marie Kakdeu, PhD & MPA - Le 20 février 2015

[1] Il est auteur d’un article intitulé « Le comportement de l’Etat néo-patrimonial comme facteur des guerres civiles » disponible sur http://laep.univ-paris1.fr/SEPIO/SEPIO110125Tcheta.pdf [6]

Source URL: http://www.libreafrique.org/kakdeu-patrimonialisme-200215

HYPERPRESIDENT : quatre mesures pour vaincre l’Etat néo-patrimonial en Afrique

BENIN - Législatives d’avril 2015: Oba Chabi Denis et Chabi Félicien Zacharie quittent définitivement FCBE pour la liste Alliance "Soleil" de l’opposition dans la 10ème circonscription électorale. Chaud combat en perspective à Savè, Ouèssè, Toui et Kilibo !!!

$
0
0

27 mars 2015

Tsunami à Savè : Deux griots tchabès très proches du roi Boni 1er quittent le navire FCBE avant qu’il ne chavire !!! A malin, malin et demi…

Que va faire YABO du nouveau DG de la COBENAM, Denis OBA CHABI ???

Le recours des candidats Denis Oba Chabi et Félicien Chabi Zacharie devant la Cour en vue du retrait de leur nom de la liste alliance "Soleil" dans la 10ème circonscription pour les législatives d’avril 2015 n’a pas prospéré. Dans sa décision El-15-008 du 24 mars 2015 du 24 mars 2015, la Haute juridiction a rejeté la requête. Lire les raisons.


Décision El-15-008 du 24 mars 2015

La Cour constitutionnelle,

Vu la loi n°90-032 du 1l décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin ;
Vu la loi n°91-009 du 04 mars 1991 portant loi organique sur la Cour constitutionnelle modifiée par la loi du 31 mai 2001 ;
Vu la loi n°2001-021 du 21 février 2003 portant charte des partis politiques en République du Bénin ;
Vu la loi n°2013-06 du 25 novembre 2013 portant code électoral en République du Bénin ;
Vu le décret n°2014-118 du 17 février 2014 portant attributions, organisation et fonctionnement du secrétariat général de la Cour constitutionnelle ;
Vu le règlement intérieur de la Cour constitutionnelle ;
Vu le décret n°2015-069 du 12 février 2015 portant convocation du corps électoral pour l’élection des membres de l’Assemblée nationale pour la septième (7ème) législature ;

Ensemble les pièces du dossier ;

Ouï Monsieur Bernard D. Dégboé en son rapport ;
Après en avoir délibéré,

Considérant que par requête du 09 mars 2015 enregistrée à son secrétariat général à la même date sous le numéro 0506/010/El, Monsieur Dénis Oba Chabi forme un recours en vue du retrait de son nom de la liste Alliance Soleil -dans la 10ème circonscription électorale ;
Considérant que par une autre requête du 09 mars 2015 enregistrée à son secrétariat général à la même date sous le numéro 0507/0 Il/El, Monsieur Félicien Zacharie Chabi forme le même recours en vue du retrait de son nom de la liste Alliance Soleil dans la 10ème circonscription électorale ;
Considérant que Monsieur Dénis Oba Chabi expose : « Je viens ... solliciter. .. le retrait de ma candidature de la liste Alliance Soleil de la 10ème circonscription électorale, au titre des élections législatives du 26 avril 2015.

En effet, par exploit d’huissier, j’ai saisi la Commission électorale nationale autonome (Céna) de cette requête, le 03 mars 2015, avec ampliation au président de l’Alliance Soleil. Par ailleurs, le président de cette alliance, lui-même, a été saisi de cette requête, le 05 mars 2015, par exploit d’huissier, également » ;
Considérant qu’il poursuit i « Contre toute attente, à ce jour, mon nom figure toujours sur ladite liste » ; qu’il conclut : « Aussi, suis-je contraint de saisir la haute juridiction constitutionnelle aux fins de voir mon nom et ma candidature retirés de la liste de l’Alliance Soleil de la 10ème circonscription électorale, au titre des élections législatives du 26 avril 2015 » ;

Considérant que de son côté, Monsieur Félicien Zacharie Chabi, reprend dans les mêmes termes les allégations de Monsieur Dénis Oba Chabi ;
Considérant qu’ils joignent tous deux à leurs requêtes les copies des lettres adressées au président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) et au président de l’Alliance Soleil ;
Instruction des recours
Considérant qu’en réponse à la mesure d’instruction diligentée par la Cour, le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Monsieur Emmanuel Tiando, écrit : « 1- le 24 février 2015, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a enregistré par ses équipes, entre autres, la déclaration de candidatures de l’Alliance Soleil pour l’élection des membres de l’Assemblée nationale du 26 avril 2015. Dans la 10ème circonscription électorale, les candidatures présentées par ladite alliance se présentent comme suit :

Candidats titulaires Candidats suppléants

1 OBA CHABI DENIS 1 TOUMAN ABOU

2 CHABI FELICIEN ZACHARIE 2 SINWONKO MONTE TOUSSAINT

3 KOUDADJA DELE JOSEPH 3 TCHOUMON TOKE CHABI

2 - Le 03 mars 2015, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a enregistré une notification de lettre avec sommation, signifiée par Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice près le Tribunal de première Instance et la cour d’Appel de Cotonou, à la requête de Monsieur Oba Chabi Dénis et par laquelle il demandait à la Commission électorale nationale autonome (Céna) « le retrait pur et simple » de son nom de la liste de l’Alliance Soleil dans la circonscription électorale.

3- Le même jour, 03 mars 2015, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a aussi enregistré une notification de lettre avec sommation, signifiée par l’huissier de justice sus-cité, à la requête de Monsieur Chabi Félicien Zacharie et par laquelle il demandait à la Commission électorale nationale autonome (Céna) « le retrait pur et simple Il de son nom de la liste de l’Alliance Soleil, dans la 10ème circonscription électorale.

4- Les Sieurs Chabi Félicien Zacharie et Oba Chabi Dénis ayant cité le quotidien "Le Matinal n°4551 du mardi 03 mars 2015" comme leur source d’information sur leur présence sur la liste de l’Alliance Soleil, la Commission électorale nationale autonome (Céna) n’a pas trouvé utile de leur répondre, puisque d’une part, elle n’a encore publié aucune liste à cette date là et, d’autre part, elle ne répond pas des publications du quotidien Le Matinal.

5- Le 04 mars 2015, n’ayant pas compétence à retirer une candidature sur une liste, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a procédé à la délivrance du récépissé définitif et à la publication de la liste de candidature de l’Alliance Soleil comme présentée par cette dernière, toutes modifications considérées. Cette liste, dans la 10ème circonscription électorale se présente comme suit :

  1. Candidats titulaires Candidats suppléants
  1. 1 OBA CHABI DENIS 1 TOUMAN ABOU
  1. 2 CHABI FELICIEN ZACHARIE 2 SINWONKO MONTE TOUSSAINT
  1. 3 KOUDADJA DELE JOSEPH 3 TCHOUMON TOKE CHABI

6- Le 06 mars 2015, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a enregistré une notification de lettre, signifié à l’huissier de justice sus-cité, à la requête de Monsieur Chabi Dénis et par laquelle il faisait tenir à la Commission électorale nationale autonome (Céna) copie de sa lettre• de retrait de candidature adressée au président de l’Alliance Soleil le 05 mars 2015.

7. Le méme jour, 06 mars 2015, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a enregistré une autre notification de lettre, signifiée par le même huissier de justice, à la requête de Monsieur Chabi Félicien Zacharie et par laquelle il faisait tenir à la Céna copie de sa lettre de retrait de candidature adressée au président de l’Alliance Soleil le 05 mars 2015.
La Commission électorale nationale autonome (Céna) n’étant pas compétente pour modifier les listes de candidatures, elle n’a donc pas donné une suite favorable aux requêtes des sieurs Oba Chabi Dénis et Chabi Félicien Zacharie » ;
Considérant que le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) joint à sa réponse une copie de la signification de lettre avec sommation de Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice à la requête de Monsieur Oba Chabi Dénis, une copie de la signification de lettre avec sommation de Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice à la requête de Monsieur Chabi Félicien Zacharie, une copie de la notification de lettre avec sommation de Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice à la requête de Monsieur Oba Chabi Dénis, une copie de la notification de lettre de Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice à la requête de Monsieur Chabi Félicien Zacharie, une copie de la liste publiée pour l’Alliance Soleil, une copie des pièces de candidature de Monsieur Oba Chabi Dénis et une copie des pièces de candidature de Monsieur Chabi Félicien Zacharie ;
Analyse des recours
Considérant que les deux recours sous examen portent sur le même objet et tendent aux mêmes fins ; qu’il y a lieu de les joindre pour y être statué par une seule et même décision ;
Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 383 de la loi n02ü 13-06 portant code électoral en République du Bénin :
Il Aucun retrait de candidature ne sera admis après la délivrance du récépissé définitif prévu à l’article 377 ci-dessus.
En cas de décès ou d’inéligibilité constaté d’un ou de plusieurs candidats avant le jour du scrutin) le remplacement du ou des candidats défaillants sera autorisé ii ; qu’en outre, l’article 44 alinéas 2 et 3 de la même loi dispose : Il Un récépissé provisoire comportant le numéro d’enregistrement est délivré immédiatement au déclarant. Le récépissé définitif est délivré par la Commission électorale nationale autonome (Céna) après contrôle de la recevabilité de la candidature et) selon le cas) après versement d’uri cautionnement prévu pour les élections.
Aucun ajout de nom) aucune suppression de nom et aucune modification de l’ordre de présentation ne peut se faire après délivrance du récépissé définitif, sauf en cas de décès) lorsqu’il s’agit d’un scrutin de liste ;
Considérant qu’il ressort des éléments du dossier que le 24 février 2015, la Céna a enregistré la déclaration de candidatures de l’Alliance Soleil pour l’élection des membres de l’Assemblée nationale ; que dans la 10ème circonscription électorale, la liste de candidature comporte les noms des sieurs Dénis Oba Chabi et Félicien Zacharie Chabi comme premier et deuxième titulaires ; que le récépissé définitif a été délivré le 04 mars 2015 et les listes de candidatures publiées ; que sur la liste publiée, les sieurs Dénis Oba Chabi et Félicien Zacharie Chabi y figurent respectivement comme premier et deuxième candidates titulaires ; qu’il découle de ce qui précède aucun retrait de candidature n’est possible à cette étape du processus ; que, dès lors, il échet pour la Cour de dire et juger que les requêtes sous examen méritent rejet ;

Décide

Article 1er : Les requêtes de Messieurs Dénis Oba Chabi et Félicien Zacharie Chabi sont rejetées.

Article 2 : La présente décision sera notifiée à Monsieur Dénis Oba Chabi, à Monsieur Félicien Zacharie Chabi, à Monsieur le Président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Emmanuel Tiando, et publiée au Journal officiel.

Ont siégé à Cotonou, le vingt-quatre mars deux mille quinze,

Messieurs Théodore Holo Président

Zimé Yérima Kora-Yarou Vice- Président

Simplice Comlan Dato Membre

Bernard Dossou Dégboé Membre

Madame Marcelline C. Gbèha Afouda Membre

Monsieur Akibou Ibrahim G. Membre

Madame Lamatou NASSIROU Membre

Le rapporteur, Bernard D. Dégboé Le Président,Pr Théodore Holo

Source : Le Matinal

BENIN - Législatives d’avril 2015: Oba Chabi Denis et Chabi Félicien Zacharie quittent définitivement FCBE pour la liste Alliance "Soleil" de l’opposition dans la 10ème circonscription électorale. Chaud combat en perspective à Savè, Ouèssè, Toui et Kilibo !!!

BENIN - Législatives d’avril 2015: Oba Chabi Denis et Chabi Félicien Zacharie quittent définitivement FCBE pour la liste Alliance "Soleil" de l’opposition dans la 10ème circonscription électorale. Chaud combat en perspective à Savè, Ouèssè, Toui et Kilibo !!!

$
0
0

27 mars 2015


Tsunami à Savè : Deux griots tchabès très proches du roi Boni 1er quittent le navire FCBE avant qu’il ne chavire !!! A malin, malin et demi…

Que va faire YABO du nouveau DG de la COBENAM, Denis OBA CHABI ???

Le recours des candidats Denis Oba Chabi et Félicien Chabi Zacharie devant la Cour en vue du retrait de leur nom de la liste alliance "Soleil" dans la 10ème circonscription pour les législatives d’avril 2015 n’a pas prospéré. Dans sa décision El-15-008 du 24 mars 2015 du 24 mars 2015, la Haute juridiction a rejeté la requête. Lire les raisons.


Décision El-15-008 du 24 mars 2015

La Cour constitutionnelle,

Vu la loi n°90-032 du 1l décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin ;
Vu la loi n°91-009 du 04 mars 1991 portant loi organique sur la Cour constitutionnelle modifiée par la loi du 31 mai 2001 ;
Vu la loi n°2001-021 du 21 février 2003 portant charte des partis politiques en République du Bénin ;
Vu la loi n°2013-06 du 25 novembre 2013 portant code électoral en République du Bénin ;
Vu le décret n°2014-118 du 17 février 2014 portant attributions, organisation et fonctionnement du secrétariat général de la Cour constitutionnelle ;
Vu le règlement intérieur de la Cour constitutionnelle ;
Vu le décret n°2015-069 du 12 février 2015 portant convocation du corps électoral pour l’élection des membres de l’Assemblée nationale pour la septième (7ème) législature ;

Ensemble les pièces du dossier ;

Ouï Monsieur Bernard D. Dégboé en son rapport ;
Après en avoir délibéré,

Considérant que par requête du 09 mars 2015 enregistrée à son secrétariat général à la même date sous le numéro 0506/010/El, Monsieur Dénis Oba Chabi forme un recours en vue du retrait de son nom de la liste Alliance Soleil -dans la 10ème circonscription électorale ;
Considérant que par une autre requête du 09 mars 2015 enregistrée à son secrétariat général à la même date sous le numéro 0507/0 Il/El, Monsieur Félicien Zacharie Chabi forme le même recours en vue du retrait de son nom de la liste Alliance Soleil dans la 10ème circonscription électorale ;
Considérant que Monsieur Dénis Oba Chabi expose : « Je viens ... solliciter. .. le retrait de ma candidature de la liste Alliance Soleil de la 10ème circonscription électorale, au titre des élections législatives du 26 avril 2015.

En effet, par exploit d’huissier, j’ai saisi la Commission électorale nationale autonome (Céna) de cette requête, le 03 mars 2015, avec ampliation au président de l’Alliance Soleil. Par ailleurs, le président de cette alliance, lui-même, a été saisi de cette requête, le 05 mars 2015, par exploit d’huissier, également » ;
Considérant qu’il poursuit i « Contre toute attente, à ce jour, mon nom figure toujours sur ladite liste » ; qu’il conclut : « Aussi, suis-je contraint de saisir la haute juridiction constitutionnelle aux fins de voir mon nom et ma candidature retirés de la liste de l’Alliance Soleil de la 10ème circonscription électorale, au titre des élections législatives du 26 avril 2015 » ;

Considérant que de son côté, Monsieur Félicien Zacharie Chabi, reprend dans les mêmes termes les allégations de Monsieur Dénis Oba Chabi ;
Considérant qu’ils joignent tous deux à leurs requêtes les copies des lettres adressées au président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) et au président de l’Alliance Soleil ;
Instruction des recours
Considérant qu’en réponse à la mesure d’instruction diligentée par la Cour, le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Monsieur Emmanuel Tiando, écrit : « 1- le 24 février 2015, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a enregistré par ses équipes, entre autres, la déclaration de candidatures de l’Alliance Soleil pour l’élection des membres de l’Assemblée nationale du 26 avril 2015. Dans la 10ème circonscription électorale, les candidatures présentées par ladite alliance se présentent comme suit :

Candidats titulaires Candidats suppléants

1 OBA CHABI DENIS 1 TOUMAN ABOU

2 CHABI FELICIEN ZACHARIE 2 SINWONKO MONTE TOUSSAINT

3 KOUDADJA DELE JOSEPH 3 TCHOUMON TOKE CHABI

2 - Le 03 mars 2015, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a enregistré une notification de lettre avec sommation, signifiée par Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice près le Tribunal de première Instance et la cour d’Appel de Cotonou, à la requête de Monsieur Oba Chabi Dénis et par laquelle il demandait à la Commission électorale nationale autonome (Céna) « le retrait pur et simple » de son nom de la liste de l’Alliance Soleil dans la circonscription électorale.

3- Le même jour, 03 mars 2015, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a aussi enregistré une notification de lettre avec sommation, signifiée par l’huissier de justice sus-cité, à la requête de Monsieur Chabi Félicien Zacharie et par laquelle il demandait à la Commission électorale nationale autonome (Céna) « le retrait pur et simple Il de son nom de la liste de l’Alliance Soleil, dans la 10ème circonscription électorale.

4- Les Sieurs Chabi Félicien Zacharie et Oba Chabi Dénis ayant cité le quotidien "Le Matinal n°4551 du mardi 03 mars 2015" comme leur source d’information sur leur présence sur la liste de l’Alliance Soleil, la Commission électorale nationale autonome (Céna) n’a pas trouvé utile de leur répondre, puisque d’une part, elle n’a encore publié aucune liste à cette date là et, d’autre part, elle ne répond pas des publications du quotidien Le Matinal.

5- Le 04 mars 2015, n’ayant pas compétence à retirer une candidature sur une liste, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a procédé à la délivrance du récépissé définitif et à la publication de la liste de candidature de l’Alliance Soleil comme présentée par cette dernière, toutes modifications considérées. Cette liste, dans la 10ème circonscription électorale se présente comme suit :

  1. Candidats titulaires Candidats suppléants
  1. 1 OBA CHABI DENIS 1 TOUMAN ABOU
  1. 2 CHABI FELICIEN ZACHARIE 2 SINWONKO MONTE TOUSSAINT
  1. 3 KOUDADJA DELE JOSEPH 3 TCHOUMON TOKE CHABI

6- Le 06 mars 2015, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a enregistré une notification de lettre, signifié à l’huissier de justice sus-cité, à la requête de Monsieur Chabi Dénis et par laquelle il faisait tenir à la Commission électorale nationale autonome (Céna) copie de sa lettre• de retrait de candidature adressée au président de l’Alliance Soleil le 05 mars 2015.

7. Le méme jour, 06 mars 2015, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a enregistré une autre notification de lettre, signifiée par le même huissier de justice, à la requête de Monsieur Chabi Félicien Zacharie et par laquelle il faisait tenir à la Céna copie de sa lettre de retrait de candidature adressée au président de l’Alliance Soleil le 05 mars 2015.
La Commission électorale nationale autonome (Céna) n’étant pas compétente pour modifier les listes de candidatures, elle n’a donc pas donné une suite favorable aux requêtes des sieurs Oba Chabi Dénis et Chabi Félicien Zacharie » ;
Considérant que le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) joint à sa réponse une copie de la signification de lettre avec sommation de Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice à la requête de Monsieur Oba Chabi Dénis, une copie de la signification de lettre avec sommation de Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice à la requête de Monsieur Chabi Félicien Zacharie, une copie de la notification de lettre avec sommation de Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice à la requête de Monsieur Oba Chabi Dénis, une copie de la notification de lettre de Maître Yvonne Dossou-Dagbenonbakin, huissier de justice à la requête de Monsieur Chabi Félicien Zacharie, une copie de la liste publiée pour l’Alliance Soleil, une copie des pièces de candidature de Monsieur Oba Chabi Dénis et une copie des pièces de candidature de Monsieur Chabi Félicien Zacharie ;
Analyse des recours
Considérant que les deux recours sous examen portent sur le même objet et tendent aux mêmes fins ; qu’il y a lieu de les joindre pour y être statué par une seule et même décision ;
Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 383 de la loi n02ü 13-06 portant code électoral en République du Bénin :
Il Aucun retrait de candidature ne sera admis après la délivrance du récépissé définitif prévu à l’article 377 ci-dessus.
En cas de décès ou d’inéligibilité constaté d’un ou de plusieurs candidats avant le jour du scrutin) le remplacement du ou des candidats défaillants sera autorisé ii ; qu’en outre, l’article 44 alinéas 2 et 3 de la même loi dispose : Il Un récépissé provisoire comportant le numéro d’enregistrement est délivré immédiatement au déclarant. Le récépissé définitif est délivré par la Commission électorale nationale autonome (Céna) après contrôle de la recevabilité de la candidature et) selon le cas) après versement d’uri cautionnement prévu pour les élections.
Aucun ajout de nom) aucune suppression de nom et aucune modification de l’ordre de présentation ne peut se faire après délivrance du récépissé définitif, sauf en cas de décès) lorsqu’il s’agit d’un scrutin de liste ;
Considérant qu’il ressort des éléments du dossier que le 24 février 2015, la Céna a enregistré la déclaration de candidatures de l’Alliance Soleil pour l’élection des membres de l’Assemblée nationale ; que dans la 10ème circonscription électorale, la liste de candidature comporte les noms des sieurs Dénis Oba Chabi et Félicien Zacharie Chabi comme premier et deuxième titulaires ; que le récépissé définitif a été délivré le 04 mars 2015 et les listes de candidatures publiées ; que sur la liste publiée, les sieurs Dénis Oba Chabi et Félicien Zacharie Chabi y figurent respectivement comme premier et deuxième candidates titulaires ; qu’il découle de ce qui précède aucun retrait de candidature n’est possible à cette étape du processus ; que, dès lors, il échet pour la Cour de dire et juger que les requêtes sous examen méritent rejet ;

Décide

Article 1er : Les requêtes de Messieurs Dénis Oba Chabi et Félicien Zacharie Chabi sont rejetées.

Article 2 : La présente décision sera notifiée à Monsieur Dénis Oba Chabi, à Monsieur Félicien Zacharie Chabi, à Monsieur le Président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Emmanuel Tiando, et publiée au Journal officiel.

Ont siégé à Cotonou, le vingt-quatre mars deux mille quinze,

Messieurs Théodore Holo Président

Zimé Yérima Kora-Yarou Vice- Président

Simplice Comlan Dato Membre

Bernard Dossou Dégboé Membre

Madame Marcelline C. Gbèha Afouda Membre

Monsieur Akibou Ibrahim G. Membre

Madame Lamatou NASSIROU Membre

Le rapporteur, Bernard D. Dégboé Le Président,Pr Théodore Holo

Source : Le Matinal

BENIN - Législatives d’avril 2015: Oba Chabi Denis et Chabi Félicien Zacharie quittent définitivement FCBE pour la liste Alliance "Soleil" de l’opposition dans la 10ème circonscription électorale. Chaud combat en perspective à Savè, Ouèssè, Toui et Kilibo !!!

POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON

$
0
0

30/03/2015

Après huit années passées au Consulat Général du Bénin à Paris, Monsieur Joseph MENARD de POGNON est admis à la retraite.

C'était dans la soirée du samedi 08 mars 2015 au CAP 15, sis au 3 Quai de Grenelle, 75015 PARIS. Tous ses amis étaient en communion avec lui.

Nous lui souhaitons une très bonne retraite en espérant le revoir très rapidement à la tête d'autres missions pour notre pays car, son passage à Paris a profondément changé notre Consulat Général à Paris dont il fut le tout premier titulaire.

Grâce à ses compétences et son talent, le CGB a été certifié ISO. Une première mondiale pour une administration béninoise !!!

IB

POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON
POT DE DEPART DU CONSUL GENERAL DU BENIN A PARIS, SEM JOSEPH MENARD DE POGNON

BENIN - Boni YAYI et « Les vendus aux Fons du Sud » : Puisque YAYI est devenu fou, il faut lui mettre une camisole et l’interner à Jacquot au plus vite !!!

$
0
0

30 mars 2015


BENIN - Boni YAYI et « Les vendus aux Fons du Sud » : Puisque YAYI est devenu fou, il faut lui mettre une camisole et l’interner à Jacquot au plus vite !!!

Lorsqu’on n’a rien à dire, il faut se garder d’émettre des inepties. Avant même l’ouverture de la campagne électorale, le président Yayi Boni, à court d’inspiration, fait des déclarations indignes de son titre de chef d’Etat. Son thème de campagne illustre à quel point le Docteur en finances reste toujours assoiffé du Pouvoir, à douze mois francs, de son dernier mandat.


Partout où il passe dans le septentrion, le président Yayi Boni, dans la posture du leader des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), tient des propos inquiétants. Le contenu est si fort de sens qu’on perd la face d’entendre des propos aussi dangereux et porteurs de germes de troubles sociaux émanant du Chef de l’Etat. « Ne votez pas pour eux. Ils ont vendu leur âme aux Fons du Sud ; Ces mêmes Fons qui veulent me chasser du pouvoir ». Radio mille collines n’a pas besoin de relayer de tels propos pour embraser le peuple. Ils suffisent à eux seuls, à l’endroit où ils ont été émis, pour que le tissu social soit décousu. Mais fort heureusement, la maturité politique des Béninois et les facteurs sociolinguistiques et culturels qui font que tous les Béninois se sentent chez eux partout où ils sont, évitent que le pire advienne. Autrement, Yayi Boni a démontré qu’il est en panne d’inspiration pour conduire sa liste électorale pour en tirer le maximum de députés souhaités. Yayi et ses associés cultivent à outrance, le régionalisme primaire. Dans ses propos, il affirme : « Ces Fons ont tenté de m’assassiner ». Et pourtant, à l’issue des revers juridiques que lui a infligés la Justice, dans le cadre du dossier ‘’tentative d’empoisonnement et d’assassinat du chef de l’Etat’’, il avait déclaré qu’il a pardonné ses présumés bourreaux… Il est curieux et regrettable de constater qu’il remue le couteau dans la plaie lorsqu’il déclare : « Talon va venir pour détruire tout le Nord ».

Dévolu sur l’environnement

Le Parc national de la Pendjari, véritable réserve de biosphères, classé dans le patrimoine de l’Organisation des nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), est livré à la colère de Yayi Boni. Il en est de même du parc régional du W que partage le Bénin, le Niger et le Burkina Faso. Dans son élan de séduire l’électorat, Yayi Boni a fait ingurgiter à ses partisans, la substance de la division. Son ancien ministre de l’agriculture, Sabaï Katè, premier candidat titulaire de la liste (Fcbe) dans la deuxième circonscription électorale, propage partout, aux bouviers, qu’ils peuvent « faire paître leurs bétails dans le parc du W ». Or, ces réserves de faunes et de flores sont destinées à perpétuer les espèces en voie de disparition. L’intention de Sabaï Katè, en lutte avec Bani Samari dans la même circonscription électorale, est de manifester sa générosité aux éleveurs qui, par ces temps de rareté d’herbes, souffrent le martyr pour permettre aux animaux de brouter l’herbe. Les ‘’portes du W’’ ont alors été ouvertes à cette démesure qui conduit à un drame environnemental. Du côté de Tanguiéta, et pour en découdre avec Antoine Dayori, il est autorisé aux braconniers de tuer tout ce qu’ils trouvent sur leur passage dans le parc de la Pendjari. C’est la logique d’invincibilité que prônent Yayi Boni et ses sbires.

Constitution de parjure

Le président Yayi Boni n’a pas que violé des dispositions de la Constitution du 11 décembre 1990. Il s’est fichu royalement de deux épitaphes qu’ont laissé feus Mgr Isidore de Souza et le président Hubert K. Maga. Pour ce qui est des dispositions constitutionnelles, c’est d’abord l’article 2 dont le premier alinéa stipule : « La République du Bénin est une et indivisible, laïque et démocratique. » qui a été violé. Il s’ensuit la méconnaissance par le Chef de l’Etat de l’article 7 relatif aux « droits et les devoirs proclamés et garantis par la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples adoptée en 1981 par l’Organisation de l’Unité Africaine, et ratifiée par le Bénin le 20 janvier 1986 ». En tenant des propos régionalistes, le président Yayi est aussi passé outre les dispositions de l’article 41 qui énoncent : « le président de la République est le Chef de l’Etat. Il est l’élu de la Nation et incarne l’unité nationale… » Par surcroît, le président a gravement violé le serment qu’il a prêté les 06 avril 2006 et 2011. "Nous Yayi Boni, président de la République, élu conformément aux lois de la République jurons solennellementde respecter et de défendre la Constitution que le Peuple béninois s’est librement donnée ; de ne nous laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine, de consacrer toutes nos forces à la recherche et à la promotion du bien commun, de la paix et de l’unité nationale…En cas de parjure, que nous subissions les rigueurs de la loi". A la lumière de tout ce qui précède, le parjure est bien constitué. Par ailleurs, en agissant de la sorte, Yayi Boni n’a pas daigné mettre en pratique l’héritage de feu président Hubert Maga. « Je vous laisse en héritage ma vie, pour que jamais du sang ne coule dans ce pays » épitaphe gravée à l’entrée du mausolée du couple présidentiel à Parakou. Mgr de Souza, pour sa part, à la Conférence nationale de février 1990, concluait les travaux par : « Plaise à Dieu qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et nous emporte dans ses flots. » Ces belles paroles de ces deux illustres personnalités béninoises ont été travesties par le président Yayi à la recherche d’une majorité parlementaire en fin de mandat présidentiel.

Jean-Claude Kouagou

Aux bons soins d’une Fon

Le président Yayi Boni se rappelle-t-il, chaque fois qu’il veut prononcer les phrases qui opposent les ethnies béninoises, que la première Dame Chantal de Souza, qui s’occupe de lui n’est pas de l’Atacora ? Elle n’est ni du Borgou, ni des Collines. Elle est Fon. Est-il décent que le premier magistrat qui radie les autres, tienne des propos de telle nature ? Joseph Ahanhanzo Glèlè, ancien ministre de Yayi, prince d’Abomey et de Nikki (maternellement) ne peut jamais se retrouver dans de tels délires. En opposant chaque fois, le Nord et le Sud, et mieux, les ethnies du Nord à celles du Sud, Yayi Boni ne mérite plus la confiance des Béninois. Il oublie, au demeurant, que des anciens présidents originaires du Nord ont épousé de braves et vaillantes femmes du Sud qui leur ont assuré leur progéniture et leur bonheur. Attention aux escalades verbales !

JCK

Source : Le Matinal

BENIN - Boni YAYI et « Les vendus aux Fons du Sud » : Puisque YAYI est devenu fou, il faut lui mettre une camisole et l’interner à Jacquot au plus vite !!!

BENIN - Epidémie de grippe aviaire au Burkina Faso: Que font Jean-Baptiste SATCHIVI, le roi du poulet Béninois, et les autorités sanitaires pour prévenir l’arrivée de l’épidémie au Bénin ??? (IB)

$
0
0

31/03/2015

BENIN - Epidémie de grippe aviaire au Burkina Faso: Que font Jean-Baptiste SATCHIVI, le roi du poulet Béninois, et les autorités sanitaires pour prévenir l’arrivée de l’épidémie au Bénin ??? (IB)

Depuis plusieurs jours, le Burkina Faso a enregistré de fortes mortalités de volailles (plusieurs milliers). Ce sont essentiellement trois sites d’élevage, situés respectivement dans la province du Kadiogo, les communes de Koubri et de Tenado. Pendant que les éleveurs se lamentent à cause de l’étendue des pertes, les services vétérinaires du ministère des Ressources animales s’activent dans les recherches et appellent les populations à la prudence.

L’information a été rendue publique le mercredi 25 mars 2015, par les autorités en charge de la question animale. A ce jour, et selon un bilan non exhaustif, près de 15 000 volailles ont trouvés la mort dans trois fermes visitées par les services techniques du ministère. Zacharie Compaoré, directeur du Centre de la promotion de l’aviculture villageoise dans la province du Kadiogo est amer: « En quelques jours, c’est 3919 volailles, toutes catégories confondues, qui ont péri, sur un total de 7169 que compte le centre. C’est la première fois que nous sommes face à un tel désastre. A mon sens, c’est l’introduction d’espèces reproductrices en provenance du Ghana par un locataire qui serait à l’origine de cette épidémie dans mon centre» explique-t-il, dépité.


A ce carnage s’ajoute les chiffres effarants de la ferme de Koubri qui constitue le point culminant de cette épidémie. On y dénombre près de 10 000 volailles mortes par jour sur un total de 200 000. Pour sa part, Issouf Ouédraogo, gestionnaire d’un site d’élevage de volailles à Koubri, reste pantois et interloqué face à l’immensité de la perte. C’est la première fois qu’il est confronté à une telle situation qui anéantit ses efforts de plusieurs années de travail. «Je n’avais jamais vu ça auparavant, pourtant, nous avons reçu la visite d’un vétérinaire il y a quelques jours. Ce dernier nous avait rassuré que tout va bien, voilà aujourd’hui» conclut-il, médusé. Sur les lieux de dépôt de la volaille, il confie qu’aucun poulet mort n’a été consommé et que les services vétérinaires procèdent à l’enlèvement des poulets morts dès l’annonce de la nouvelle.

Au niveau des autorités, on reste prudent, si l’on reconnait qu’il s’agit d’une épidémie de volailles, nul ne franchit le pas pour qualifier ce mal pernicieux. Selon les autorités du ministère de tutelle, qui s’expriment après des analyses effectuées, le secteur avicole burkinabè serait confronté à une forte suspicion d’influenza aviaire hautement pathogène. Pour l’heure, «nous sommes en attentes des résultats des examens que nous avons commandités après l’envoi des prélèvements en Italie» assure Jocelyne Bontoulgou/Somé, secrétaire générale du ministère des Ressources animales et halieutiques. Pour mesurer l’ampleur de la situation, elle annonce un recensement des fermes sur l’ensemble du territoire national dans les jours à venir. Ce recensement aura pour objectif principal de voir si d’autres fermes ne sont pas atteintes par l’épidémie.


En attendant d’en savoir plus sur la nature de cette épidémie qui ravage des fermes, les regards des promoteurs sont tournés vers la providence divine qu’ils espèrent favorable à leur sort. Aussi, ils prient pour qu’elle advienne dans les plus brefs délais pour «sauver une activité que plusieurs d’entre eux considère comme la voie du salut, et de la réussite».


W. DAVY

Source : Les Echos du Faso

BENIN - Epidémie de grippe aviaire au Burkina Faso: Que font Jean-Baptiste SATCHIVI, le roi du poulet Béninois, et les autorités sanitaires pour prévenir l’arrivée de l’épidémie au Bénin ??? (IB)

TOGO – Réunion annuelle des Frères de Lumière africains à Lomé: Faut-il avoir peur des francs-maçons ??? - Le Blog de Benoît ILLASSA - Une passion pour le BENIN

$
0
0

TOGO – Réunion annuelle des Frères de Lumière africains à Lomé: Faut-il avoir peur des francs-maçons ??? - Le Blog de Benoît ILLASSA - Une passion pour le BENIN

$
0
0

BENIN - FCBE: Avis de très haute turbulence dans le palais du roi Boni 1er. Des ténors comme Kèkè, Nago, Banni, Dovonou abandonnent le navire de YABO en haute mer !!! - Le Blog de Benoît ILLASSA - Une passion pour le BENIN

$
0
0

BENIN – LIBERTE DE LA PRESSE: Boni YAYI, Théophile NATA et Stéphane TODOME ont détruit l’héritage de Mathieu KEREKOU !!! - Le Blog de Benoît ILLASSA - Une passion pour le BENIN

$
0
0

BENIN - Conseil des Ministres du 26 Février 2015 : Une centaine de nominations. Dénis OBA-CHABI devient DG de la COBENAM et le neveu d’Adrien Houngbédji devient DG des douanes béninoises !!! - Le Blog de Benoît ILLASSA - Une passion pour le BENIN

$
0
0

BENIN – DEMISSION EN CASCADE AU SEIN DES FCBE : 60 PARTIS SUR 120 AURAIENT CLAQUE LA PORTE DU PARTI PRESIDENTIEL - Le Blog de Benoît ILLASSA - Une passion pour le BENIN

$
0
0

Nigéria: Muhammadu Buhari remporte l'élection présidentielle

$
0
0

31/03/2015

Le candidat de l'opposition Muhammadu Buhari a remporté l'élection présidentielle de samedi et dimanche au Nigeria.

Muhammadu Buhari a obtenu 15,4 millions de voix contre 13,3 millions au président sortant Goodluck Jonathan, selon un décompte établi par Reuters.

« C'est la première fois que l'opposition chasse un gouvernement par la voie des urnes dans l'histoire du Nigeria », s'est réjoui Lai Mohammed, porte-parole du Congrès progressiste (APC), le mouvement de M. Buhari, revendiquant la victoire dans une ambiance de joie parmi les leaders du parti réunis dans Abuja.

Aisha Buhari, l'épouse de Muhammadu Buhari a renchéri: « Nous allons construire un nouveau Nigeria, comme mon mari l'a promis ». Puis, réaliste, elle ajoute: « ça va être dur. Les attentes sont immenses ».

Mais de nombreux Nigérians redoutent des violences comme en 2011, lorsque des affrontements avaient fait un millier de morts après l'annonce de la victoire de M. Jonathan.

Muhammadu Buhari (né le 17 décembre 1942) est un général et homme politique nigérian.

Après un coup d'État en décembre 1983, il est à la tête du Nigeria du 31 décembre 1983 au 27 août 1985[1]. Il donne notamment son nom à l'expression anglaise "Buharism" qui se réfère aux principes économiques et politiques de son règne au Nigeria et partage des traits communs avec le fascisme[2]. Il est également candidat malheureux aux élections présidentielles du 19 avril 2003[3], du 21 avril 2007[4] et du 16 avril 2011[5]. En décembre 2014, il se présente comme candidat du Congrès Progressiste (APC) pour les élections présidentielles de février 2015[6]. Originaire de Daura, dans l'état de Katsina, Muhammadu Buhari est musulman sunnite.

Muhammadu Buhari est né le 17 Décembre 1942, à Daura, dans l'État de Katsina. Dernier né d'une famille de 23 enfants, il est élevé par sa mère, son père étant mort alors qu'il avait entre 3 et 4 ans[7].

En 1971, il se marie pour la première fois à Safinatu Yusuf[8]. Ils ont 5 enfants ensemble, 4 filles et 1 garçon, et divorcent en 1988. En décembre 1989, Buhari se remarie avec Aisha Halilu[9], avec qui il aura de nouveau 5 enfants, 4 filles et 1 garçon.

En juillet 1966, Muhammadu Buhari participe à un coup d'État dirigé par le Lieutenant Colonel Murtala Muhammed qui renversera et assassinera le dirigeant du pays, Aguiyi Ironsi[12]. Le coup d'état est considéré comme sanglant, ayant mené à la mort de la plupart des officiers Igbo[13].

En 20 mois à la tête du Nigéria, Muhammadu Buhari a adopté nombre de décrets, dont certains constituent une atteinte aux Droits de l'Homme. Son régime est la cible de nombreuses critiques dans le monde, à l'image de la pièce de théâtre écrite par le premier lauréat nigérian du Prix Nobel, Wole Syinka, intitulée "Les crimes de Buhari"[26] qui décrit un grand nombre de violations menées sous son régime militaire.

Nigéria: Muhammadu Buhari remporte l'élection présidentielle

BENIN - Nous les vendus aux gens du Sud: Un super Edito de mon ami Olivier ALLOCHEME qui a habillé le vulgaire chiffon Boni YAYI pour le printemps !!!

$
0
0

01/04/2015

Par Olivier ALLOCHEME

Je me demande ce que Chantal Yayi cherche encore sous le toit de son président de mari. Si elle n’avait pas des affaires qui la maintiennent collée à cet homme dont le sport favori est de tenir sous un mépris souverain les gens de sa région, elle n’aurait pas hésité à prendre ses responsabilités. Dans un pays normal où un homme crache si ostensiblement sur la première dame, celle-ci aurait ramassé ce qui lui reste encore de dignité pour vider les lieux. C’est la seule chose que mérite Boni Yayi après avoir tenu les propos bas et irresponsables qui lui sont prêtés depuis plus d’une semaine : « Ne votez pas pour ces traitres vendus aux Fons du Sud qui ont voulu m’empoisonner pour m’arracher le pouvoir. » Les Fons du Sud…


Il n’est pas besoin de revenir sur la bassesse de l’éructation ni sur l’évidente inconséquence qu’elle comporte. Il n’est même pas besoin de rappeler à Boni Yayi que ce sont les Fons et les autres énergumènes du Sud qui ont voté pour lui en 2006 et en 2011. Je ne reviendrai pas non plus sur le fait qu’il y a du sang Fon qui circule dans les veines de ses propres enfants, si tant est que Chantal de Souza est son épouse et que celle-ci a pu lui faire d’enfant. J’imagine bien la tête de ses collaborateurs et de ses ministres Fon, au moment où il proférait ces propos insultants. Et il n’y a pas de doute : ils devaient être en train d’applaudir en rigolant de toutes leurs dents pour sauvegarder leur pain.


Il n’y a pas de doute, ces propos volontairement abjects sont destinés à une consommation locale, dans le microcosme de Banikoara afin de jeter l’opprobre sur tous les candidats qui ont le malheur de ne pas être FCBE. Mais ici, on rappellera que ce n’est pas la première fois que Boni Yayi tient ces propos qui rabaissent sa fonction. Le 1er août 2012, il avait tapé un violent coup de pied dans l’unité nationale en prétendant qu’il allait inviter les siens du « Bénin profond » pour qu’ils viennent affronter ceux qui osaient lui dire la vérité. La Cour Constitutionnelle eut alors un courage inouï pour lui dire qu’il avait « méconnu » la constitution. Courage inouï ? Oui, la haute juridiction tremble visiblement de tous ses membres, chaque fois qu’elle se sent obligée de ne pas donner raison à Yayi. C’est presque en rentrant sous les tables de Ganhi, qu’elle a pu trouver ce terme « technique » pour dire ce qu’elle dit à tout citoyen ordinaire, à savoir, qu’il a violé la constitution. J’attends donc de voir ce que les sages feront cette fois-ci, s’il se trouve un citoyen assez futé pour leur jouer l’enregistrement de Banikoara aux fins de déclarer ces propos anticonstitutionnels. Ne vous en faites pas : là encore, ils trouveront un terme courageusement « technique » pour se sortir de cette mauvaise passe.


A force de tolérer sur l’espace public les intentions belliqueuses d’un président de la République, on finira par applaudir bientôt le jour où il lui prendra le plaisir d’insulter nos pères et nos mères. Et ce jour vient où, au nom de son pouvoir déliquescent, il s’en prendra à chaque ethnie de ce pays pour la simple raison qu’un citoyen libre a fait un choix tout aussi libre face à sa conscience. « Ceux qui se sont vendus aux Fons du Sud »…


Assurément, Boni Yayi veut laisser un héritage de haine au sein du pays. Mais nous avons tort de nous en préoccuper. Le Béninois normal tient pour débile mental tout président qui, au lieu de construire l’unité qui nous rassemble, joue à attiser la haine qui nous divise. C’est sans doute conscient de ce mépris des Béninois normaux pour cette race de margoulins que le même président insultant de Banikoara, est allé prêcher l’unité nationale à Pahou ce dimanche. C’est le même qui, le 04 mars 2011, disait sur RFI où il était interviewé par Christophe Boisbouvier : « Je suis en train de dire à mes compatriotes qu’il n’y a pas de sud, il n’y a pas de nord, il n’y a pas d’est, il n’y a pas d’Ouest. »


Il y a donc de la basse duplicité dans la parole présidentielle. Et il faut que ces opposants du Nord comme du Sud gagnent les élections pour lesquelles il traîne dans la boue la fonction présidentielle, pour qu’il comprenne qu’un président de la République n’est pas un vulgaire chiffon.

Source : L’Evènement Précis

BENIN - Nous les vendus aux gens du Sud: Un super Edito de mon ami Olivier ALLOCHEME qui a habillé le vulgaire chiffon Boni YAYI pour le printemps !!!

Bénin: qu'as-tu fait de ta démocratie ?

$
0
0

01/04/2015 à 16:06

Par Vincent DUHEM, envoyé spécial

Le Bénin fait figure de modèle en Afrique de l'Ouest. Pourtant, entre la versatilité de la classe politique, un affairisme endémique et des grèves à répétition, le marathon électoral qui s'ouvre en avril paraît semé d'embûches.

C'était il y a tout juste vingt-cinq ans. Du 19 au 28 février 1990 se tenait la Conférence nationale, présidée par Mgr Isidore de Souza, archevêque coadjuteur de Cotonou. Deux mois plus tôt, sous la pression de la rue et des bailleurs de fonds, Mathieu Kérékou, au pouvoir depuis 1972, annonçait la fin de quinze années de régime marxiste-léniniste. L'ex-Dahomey traversait alors l'une des périodes les plus sombres de son histoire.

Coups d'État militaires, omniprésence de l'armée en politique, disputes incessantes... En 1990, les forces vives de la nation, réunies à l'hôtel PLM Alédjo de Cotonou, suspendaient la Constitution de 1977, réduisaient les pouvoirs du chef de l'État et mettaient en place un gouvernement de transition dirigé par Nicéphore Soglo. Une nouvelle ère commençait : celle du renouveau démocratique et du pluralisme, favorisé par la Charte des partis.

Une période charnière pour le pays

Vingt-cinq ans plus tard, cet événement reste une fierté pour les Béninois. Leurs acquis démocratiques ont été préservés, en particulier la liberté d'expression et d'opinion. L'alternance s'est déroulée sans gros accroc à plusieurs reprises : victoire de Nicéphore Soglo à l'élection présidentielle de 1991 ; retour en 1996, contre toute attente, de Mathieu Kérékou, réélu en 2001 ; et choix d'un candidat indépendant, Thomas Boni Yayi, alors président de la Banque ouest-africaine de développement, élu en 2006 et réélu en 2011.

Aujourd'hui s'ouvrent une période charnière pour le pays et un véritable marathon électoral. Les législatives ont été fixées au 26 avril, les communales, municipales et locales au 31 mai. Le tout sur fond de campagne pour la magistrature suprême, puisque le prochain scrutin présidentiel devrait se tenir en mars 2016.

Pourtant, un an avant le départ de Boni Yayi, qu'ils soient proches du pouvoir ou de l'opposition, nombreux sont ceux qui tirent la sonnette d'alarme. "Le risque est grand que le Bénin devienne une démocratie ingouvernable", prévient un proche du chef de l'État. "Le climat est délétère, juge de son côté Emmanuel Golou, président du Parti social-­démocrate (membre de la coalition d'opposition L'Union fait la nation). Il faut apaiser le paysage politique, assainir notre démocratie. Il y a près de 200 partis, c'est trop. Une recomposition des forces s'impose."

La vie politique dominée par les ambitions personnelles

De fait, la vie politique est dominée par les ambitions personnelles et le clientélisme - qui gangrène également la justice et des pans entiers de l'administration. La pratique de la transhumance d'un parti à l'autre, depuis longtemps répandue dans les deux camps, s'est accentuée depuis le début du second mandat de Boni Yayi. Trop de dossiers sensibles sont traités en fonction d'intérêts partisans, sur fond de vives tensions entre le Parlement et le palais de la Marina, et alors que les secousses de l'affaire Patrice Talon, ancien magnat du coton et ex-proche du chef de l'État, exilé depuis deux ans à Paris, se font encore sentir. Comment expliquer, par ailleurs, qu'une opération comme l'actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) ait pris autant de temps et suscité tant de polémiques ?

Enfin, pendant des mois, le projet de révision de la Constitution, un peu brouillon, voulu par le chef de l'État et demandé par une partie de la classe politique, a cristallisé les rancoeurs. Alors que ce projet n'avait officiellement pas pour but de lever les verrous garantissant l'alternance, mais de constitutionnaliser certaines institutions (dont la Commission électorale nationale autonome) et procéder à quelques réglages (délimiter le délai entre les deux tours de la présidentielle, par exemple), l'opposition soupçonne le chef de l'état de vouloir faire basculer le Bénin dans une nouvelle République, et de remettre à zéro les compteurs de la limitation des mandats, ce qui l'autoriserait à en briguer un troisième en 2016.

Rejeté par l'Assemblée nationale fin 2013, le projet a finalement été retiré en novembre 2014. La Cour constitutionnelle a enfoncé le clou en soulignant que l'article 42 (qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels) ne pouvait pas être modifié. Mais que se passera-t-il si, comme le laissent entendre certains proches du président, la révision de la Constitution revenait sur le bureau de l'Assemblée lors de la prochaine législature ?

Un an après la fin d'une grève générale de trois mois (en avril 2014), les tensions sociales sont toujours vives et se mêlent volontiers aux revendications politiques. Une partie de la magistrature et de l'administration continue de faire grève plusieurs fois par semaine, et les marches, à l'appel de partis de l'opposition, des syndicats et de la société civile, font désormais partie du paysage.

Celle du 29 octobre 2014, pour réclamer l'organisation d'élections communales, municipales et locales (initialement prévues en mars 2013), a réuni quelque 5 000 personnes. Et ils étaient près de 15 000 à participer aux manifestations citoyennes du 10 décembre, à Porto-Novo, et du 11 décembre (jour anniversaire de la Constitution de 1990), à Cotonou. Ces deux mêmes jours, les partisans de Boni Yayi envahissaient eux aussi les rues de Porto-Novo et de Cotonou, encore plus nombreux, à grand renfort de cars de militants venus du nord du pays - dont le chef de l'état est originaire.

Les scandales se succèdent

Malgré les réformes engagées et les mesures soutenues par Boni Yayi depuis 2006 pour lutter contre la corruption, celle-ci reste ancrée à tous les niveaux de la société. "L'idée selon laquelle la fonction publique sert à "faire de l'argent" est largement répandue, s'insurge Martin Assogba, le président de l'ONG Association de lutte contre le racisme, l'ethnocentrisme et le régionalisme (Alcrer). Le commissaire en chef a même déclaré à la télévision nationale qu'il était normal qu'il y ait des barrages sur les routes car les salaires n'étaient pas assez élevés !"

Rien d'étonnant, dans ces conditions, à ce que les scandales se succèdent. Il y a eu le détournement de fonds lié à l'organisation du sommet de la Communauté des États sahélo-sahariens de 2008, puis l'affaire ICC Services, du nom de l'une des structures de placement qui avaient floué des centaines de milliers de petits épargnants pour plus de 100 milliards de F CFA (environ 150 millions d'euros) en 2010. Et, aujourd'hui, la gestion de la construction du nouveau bâtiment de l'Assemblée nationale à Porto-Novo, sur les rives de l'Ouémé, est vivement critiquée.

Difficultés pour les jeunes à trouver leur place sur le marché de l'emploi

Pouvoir et opposition ne cessent de se rejeter la faute. Les uns accusent "la classe politique traditionnelle" de refuser "que le pays avance". Les autres dénoncent l'"hyper-­présidentialisation" d'un régime dont les "pratiques régionalistes" ont aggravé les divisions Nord-Sud. "On assiste à un dévoiement de nos institutions", déplore Léhady Soglo, président de la Renaissance du Bénin (RB, opposition). "Boni Yayi ne laisse aucune marge de manoeuvre à ses ministres. Toutes les décisions sont prises à la présidence", concède un diplomate en poste à Cotonou.

En attendant 2016, les failles du système ont des conséquences sociales. Ainsi, les grèves à répétition dans l'enseignement depuis 2010 altèrent le déroulement des épreuves du baccalauréat. De quoi peser un peu plus sur le moral des jeunes, qui éprouvent déjà bien des difficultés à trouver leur place sur le marché de l'emploi. Cette génération largement diplômée mais pourtant au chômage est au coeur des préoccupations des responsables politiques. Et il y a fort à parier que "le candidat qui l'emportera en 2016 sera celui qui arrivera à redonner espoir à la jeunesse", comme le souligne un proche du chef de l'État.

Source : http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2828p068.xml0/

Bénin: qu'as-tu fait de ta démocratie ?
Viewing all 1812 articles
Browse latest View live